par Cinci » ven. 15 mai 2020, 15:18
Bonjour Adoramus Te
Je vous ai trouvé au moins quelques notes d'Arthur Loth relatives aux altérations supposées du texte hébreu de la Bible, par des Juifs réputés mal disposés envers le foi chrétienne.
Ainsi :
Comme exemple de modification du texte hébreu par les rabbins, dans les passages relatifs au Messie, il suffira de citer les suivants : Isaïe 40, 3-5 :Jean Baptiste annonçant le Messie cite ce passage de la prophétie d'Isaïe : "Parate viam Domini ... Et Videbit omnis caro salutare Dei." Ces mots "salutare Dei", qui désignent le Messie, les plus importants de la prophétie, et cités par le précurseur (cf. Luc 3,6), comme ils sont dans la Septante, et comme ils étaient dans l'hébreu de son temps, ne se trouvent plus dans l'hébreu actuel. Or, Jean le Baptiste connaissait les Écritures et certainement aussi la langue hébraïque. Pourquoi ces mots ont-ils disparu de la Massorète ?
Isaïe 53, 7-8 : Dans ce passage, relatif à la Passion du Messie, le Sauveur, s'offrant lui-même en victime, est représenté comme un agneau conduit à l'abattoir, qui se laisse faire docile et muet. Le prophète ajoute, dans le texte des Septante : In humiliate est judicium ejus elatum est, et, en français : "Dans cet abaissement, sa condamnation a été extorquée" Mais la traduction littérale de l'hébreu actuel donne : de clausula et judicio sublatus est. Que signifient ces mots ? Et pourquoi ont-ils été substitués au texte des Septante, qui explique si clairement le sens du prophète ? Pris à la lettre, ils sont ainsi traduit dans la Bible de Sacy : "Dans son abaissement, il a été délivré de la mort, à laquelle il avait été condamné." On voit que cette traduction, conforme à l'hébreu actuel, détruit la prophétie et la rend inapplicable à Jésus-Christ, qui n'a pas été délivré de la mort, mais dont la condamnation (ce que ne pouvait admettre les éditeurs de la Massorète) fut l'effet de la perfidie et de la violence : judicium ejus elatum est.
Psaume 95, 9 : le texte des Septante porte : Dicite in Gentibus quia Dominus regnavit a ligno. Ces derniers mots manquent dans l'hébreu actuel. Or l'Église a toujours cru et publié que l'empire de Jésus Christ s'est établi par la Croix (cf. saint Barnabé, Epst. : regnum Jesu est in ligno) Il faut donc, ou que l'Église se soit trompée, ou reconnaître qu'il y a eu sans doute correction de l'original hébreu par la suppression du mot capital a ligno, qui rappelle le supplice de la croix.
Les critiques contemporaines, même orthodoxes, tout en observant le respect dû à la Vulgate sanctionnée d'une manière générale par l'autorité de l'Église, n'hésitent pas à déclarer, comme le dit l'un d'eux, que, en adhérant si fermement au texte que nous nommons massorétique, et qui était pour lui l'hebraïca veritas, saint Jérôme sacrifiait trop aisément la recension des Septante, consacrée par l'usage ecclésiastique ... Il est certain de plus que même lorsqu'il traduisait l'hébreu, il a été égaré par une tradition juive qui, dès le temps d'Aquila (IIe siècle), et même avant, s'était greffée sur le texte reçu (Le Père Lagrange, Revue Biblique, 1898, tome VII,p. 565)
Saint Justin, pour ne citer que lui, reproche aux Juifs d'avoir retranché depuis peu ces paroles de Jérémie, relatives à la Passion du Messie : "Je suis comme un agneau qu'on mène à la boucherie", qui se retrouve dans la version des Septante (Dial. cum Tryph) " Il leur reproche de même la suppression du mot a ligno du Psaume 95.
Theodoret ( Comment, in Daniel, dans Migne, Patr. grec) juif converti, accuse même, en connaissance de cause, les rabbins d'avoir supprimé plusieurs livres hébreux qui contenaient un grand nombre de passages favorables au christianisme.
Enfin ...
Pour prendre juste un autre exemple qui serait certainement parlant pour vous, puisque permettant de comparer ce que chacun pourrait trouver lui-même dans sa Bible avec le texte qui se trouverait dans la fameuse Bible des Septante, version dite de Théodotion,
Bible de la Septante (version Théodotion)
"...a l'instant même de ta prière, a paru un édit
et moi je suis venu t'apporter un message,
parce que tu es un homme cher à Dieu. Sois
donc attentif à ma parole et comprends la
vision.
Un nombre de soixante-dix semaines a été
fixé pour ton peuple et la Cité sainte, pour
que la prévarication soit abolie, que le péché
prenne fin, que la justice éternelle vienne,
que les visions et les prophéties soient ac -
complies et que le Saint des Saints soit oint.
Saches-le donc et comprends : à partir de
l'édit qui sera émis pour que Jérusalem soit
enclose et réédifiée, jusqu'au Christ chef,
il y aura sept semaines et soixante-deux se -
maines. Et Jérusalem redeviendra elle-même,
et ses murs avec ses fossés seront rétablis,
malgré les difficultés du temps.
Et après les soixante-deux semaines, l'Oint
sera mis à mort sans qu'il y ait en lui de cas
de condamnation.
Mais lui détruira la ville et le Saint Temple,
avec un chef qui viendra, et la ville et le
Temple succomberont à la catastrophe et
s'abîmeront dans les ruines jusqu'à la fin de
la guerre décrétée.
Et la semaine une confirmera pour toujours
l'alliance avec les hommes.
Et à la moitié de la semaine, les oblations
et les sacrifices seront abolis. Puis sur le
Temple sera l'abomination de la désolation,
et la désolation ne finira qu'avec la fin des
temps.
( Daniel 9, 23- 27)
versus
La traduction de la Bible Osty (qui se réfère à la version massorétique de l'Ancien Testament)
"... au commencement de tes supplications, une parole
est sortie, et moi je suis venue te l'annoncer, car tu es
un homme de prédilection. Discerne donc la parole et
comprends la vision.
Soixante-dix semaines sont fixées touchant ton peuple
et de ta Ville sainte, pour faire cesser le forfait, sceller
le péché, pour expier la faute, pour faire venir la justice
éternelle, pour sceller vision et prophétie et pour
oindre le Saint des Saints.
Sache donc et comprends ! Depuis qu'est sortie la pa -
role pour rebâtir Jérusalem jusqu'à un chef oint, il y a
sept semaines, puis pendant soixante-deux semaines
elle sera rebâtie, place et fossés, mais dans la détresse
des temps.
Et après les soixante-deux semaines, un oint sera sup -
primé - et il n'y aura pas pour lui ... - et la Ville et le
lieu saint seront détruit par un chef qui viendra; mais
la fin sera dans un débordement, et jusqu'à la Fin il y
aura guerre et dévastations décrétées.
Il conclura une alliance solide avec un grand nombre
pendant une semaine, et pendant la moitié de la se -
maine il fera cesser le sacrifice et l'oblation, et sur
l'aile du Temple sera l'Ordure dévastatrice, jusqu'à
ce que l'extermination décrétée se déverse sur le
dévastateur.
(Daniel 9, 23-27)
Le texte de la Septante en grec se trouve dans le livre d'Arthur Loth, ainsi que sa traduction en français. Pour fin de comparaison, j'utiliserai ici la traduction Osty que j'ai chez moi, mais ce serait la même chose avec le travail de traduction des rédacteurs de la Bible de Jérusalem. Car tous veulent utiliser le texte massorétique. Sauf que l'on voit clairement, ici, comment le texte hébreu des Massorètes comporte une altération ou une corruption du texte. On y perdra au change certainement. On y perd en clarté.
Le texte de la Septante indique ... l'Oint sera mis à mort sans qu'il y ait en lui de cas de condamnation ...
versus
Le texte des Massorètes indique ... un oint sera supprimé - et il n'y aura pas pour lui ... - [?]
Bref, nos Bibles catholiques d'aujourd'hui sont embrouillées sur des aspects capitaux de la prophétie relative au Messie. Parce que nos traducteurs catholiques délaissent la tradition de l'Église (avec les critiques des Pères) au profit de la tendance qui était déjà celle de saint Jérôme, un peu trop prompt à avaler la fameuse hébraïca véritas, tendance que critiquait déjà saint Augsutin en son temps.
Le résultat des courses ?
Le texte de la Septante plus fidèle au texte original de la Bible (C'est Arthur Loth qui le dit) est un texte qui suggère beaucoup plus une interprétation favorable à Jésus de Nazareth, dans le rôle de cet oint supprimé à la fin et en qui ne se sera pas trouvé de cas de condamnation; or qu'étant également celui qui conclurait une alliance solide avec les hommes, etc.
Le texte massorétique est plus évasif, moins clair, embrouillé légèrement, ou "assez" en tout cas pour que le débat puisse se continuer depuis deux mille ans chez les Juifs, et avec encore une préférence pour une interprétation, chez eux, qui ferait de cet oint de la prophétie de Daniel l'un des grands prêtres juifs assassinés à l'époque de la révolte maccabéennes. Les exégètes juifs auraient une préférence pour un aboutissement de la prophétie de Daniel dans la saga des Judas et Simon Maccabée, près de deux siècles avant le Christ. Les Juifs refusent de vouloir appliquer cette prophétie de Daniel à la personne de ce Jésus qui se trouve au centre de la foi chrétienne naturellement.
___
P.S. : les mots d'Arthur Loth sont en bleu, et le reste correspond à une petite synthèse en raccourci que je fais, m'efforçant de ne pas trahir la pensée de mon auteur.
Bonjour Adoramus Te
Je vous ai trouvé au moins quelques notes d'Arthur Loth relatives aux altérations supposées du texte hébreu de la Bible, par des Juifs réputés mal disposés envers le foi chrétienne.
Ainsi :
[color=#0000FF]Comme exemple de modification du texte hébreu par les rabbins, dans les passages relatifs au Messie, il suffira de citer les suivants : Isaïe 40, 3-5 :Jean Baptiste annonçant le Messie cite ce passage de la prophétie d'Isaïe : "Parate viam Domini ... Et Videbit omnis caro salutare Dei." Ces mots "salutare Dei", qui désignent le Messie, les plus importants de la prophétie, et cités par le précurseur (cf. Luc 3,6), comme ils sont dans la Septante, et comme ils étaient dans l'hébreu de son temps, ne se trouvent plus dans l'hébreu actuel. Or, Jean le Baptiste connaissait les Écritures et certainement aussi la langue hébraïque. Pourquoi ces mots ont-ils disparu de la Massorète ?
Isaïe 53, 7-8 : Dans ce passage, relatif à la Passion du Messie, le Sauveur, s'offrant lui-même en victime, est représenté comme un agneau conduit à l'abattoir, qui se laisse faire docile et muet. Le prophète ajoute, dans le texte des Septante : [i]In humiliate est judicium ejus elatum est[/i], et, en français : "Dans cet abaissement, sa condamnation a été extorquée" Mais la traduction littérale de l'hébreu actuel donne : de clausula et judicio sublatus est. Que signifient ces mots ? Et pourquoi ont-ils été substitués au texte des Septante, qui explique si clairement le sens du prophète ? Pris à la lettre, ils sont ainsi traduit dans la Bible de Sacy : "Dans son abaissement, il a été délivré de la mort, à laquelle il avait été condamné." On voit que cette traduction, conforme à l'hébreu actuel, détruit la prophétie et la rend inapplicable à Jésus-Christ, qui n'a pas été délivré de la mort, [b]mais dont la condamnation[/b] (ce que ne pouvait admettre les éditeurs de la Massorète) [b]fut l'effet de la perfidie et de la violence[/b] : [i]judicium ejus elatum est[/i].
Psaume 95, 9 : le texte des Septante porte : [i]Dicite in Gentibus quia Dominus regnavit a ligno[/i]. Ces derniers mots manquent dans l'hébreu actuel. Or l'Église a toujours cru et publié que l'empire de Jésus Christ s'est établi par la Croix (cf. saint Barnabé, Epst. : [i]regnum Jesu est in ligno[/i]) Il faut donc, ou que l'Église se soit trompée, ou reconnaître qu'il y a eu sans doute correction de l'original hébreu par la suppression du mot capital [i]a ligno[/i], qui rappelle le supplice de la croix.
Les critiques contemporaines, même orthodoxes, tout en observant le respect dû à la Vulgate sanctionnée d'une manière générale par l'autorité de l'Église, n'hésitent pas à déclarer, comme le dit l'un d'eux, que, en adhérant si fermement au texte que nous nommons massorétique, et qui était pour lui l'hebraïca veritas, saint Jérôme sacrifiait trop aisément la recension des Septante, consacrée par l'usage ecclésiastique ... Il est certain de plus que même lorsqu'il traduisait l'hébreu, il a été égaré par une tradition juive qui, dès le temps d'Aquila (IIe siècle), et même avant, s'était greffée sur le texte reçu (Le Père Lagrange, [i]Revue Biblique[/i], 1898, tome VII,p. 565)
Saint Justin, pour ne citer que lui, reproche aux Juifs d'avoir retranché [i]depuis peu[/i] ces paroles de Jérémie, relatives à la Passion du Messie : "Je suis comme un agneau qu'on mène à la boucherie", qui se retrouve dans la version des Septante (Dial. cum Tryph) " Il leur reproche de même la suppression du mot [i]a ligno[/i] du Psaume 95.
Theodoret ( Comment, in Daniel, dans Migne, [i]Patr. grec[/i]) juif converti, accuse même, en connaissance de cause, les rabbins d'avoir supprimé plusieurs livres hébreux qui contenaient un grand nombre de passages favorables au christianisme. [/color]
Enfin ...
Pour prendre juste un autre exemple qui serait certainement parlant pour vous, puisque permettant de comparer ce que chacun pourrait trouver lui-même dans sa Bible avec le texte qui se trouverait dans la fameuse Bible des Septante, version dite de Théodotion,
Bible de la Septante (version Théodotion)
"...a l'instant même de ta prière, a paru un édit
et moi je suis venu t'apporter un message,
parce que tu es un homme cher à Dieu. Sois
donc attentif à ma parole et comprends la
vision.
Un nombre de soixante-dix semaines a été
fixé pour ton peuple et la Cité sainte, pour
que la prévarication soit abolie, que le péché
prenne fin, que la justice éternelle vienne,
que les visions et les prophéties soient ac -
complies et que le Saint des Saints soit oint.
Saches-le donc et comprends : à partir de
l'édit qui sera émis pour que Jérusalem soit
enclose et réédifiée, jusqu'au Christ chef,
il y aura sept semaines et soixante-deux se -
maines. Et Jérusalem redeviendra elle-même,
et ses murs avec ses fossés seront rétablis,
malgré les difficultés du temps.
Et après les soixante-deux semaines, l'Oint
sera mis à mort sans qu'il y ait en lui de cas
de condamnation.
Mais lui détruira la ville et le Saint Temple,
avec un chef qui viendra, et la ville et le
Temple succomberont à la catastrophe et
s'abîmeront dans les ruines jusqu'à la fin de
la guerre décrétée.
Et la semaine une confirmera pour toujours
l'alliance avec les hommes.
Et à la moitié de la semaine, les oblations
et les sacrifices seront abolis. Puis sur le
Temple sera l'abomination de la désolation,
et la désolation ne finira qu'avec la fin des
temps.
( Daniel 9, 23- 27)
versus
La traduction de la Bible Osty (qui se réfère à la version massorétique de l'Ancien Testament)
"... au commencement de tes supplications, une parole
est sortie, et moi je suis venue te l'annoncer, car tu es
un homme de prédilection. Discerne donc la parole et
comprends la vision.
Soixante-dix semaines sont fixées touchant ton peuple
et de ta Ville sainte, pour faire cesser le forfait, sceller
le péché, pour expier la faute, pour faire venir la justice
éternelle, pour sceller vision et prophétie et pour
oindre le Saint des Saints.
Sache donc et comprends ! Depuis qu'est sortie la pa -
role pour rebâtir Jérusalem jusqu'à un chef oint, il y a
sept semaines, puis pendant soixante-deux semaines
elle sera rebâtie, place et fossés, mais dans la détresse
des temps.
Et après les soixante-deux semaines, un oint sera sup -
primé - [i]et il n'y aura pas pour lui ... [/i] - et la Ville et le
lieu saint seront détruit par un chef qui viendra; mais
la fin sera dans un débordement, et jusqu'à la Fin il y
aura guerre et dévastations décrétées.
Il conclura une alliance solide avec un grand nombre
pendant une semaine, et pendant la moitié de la se -
maine il fera cesser le sacrifice et l'oblation, et sur
l'aile du Temple sera l'Ordure dévastatrice, jusqu'à
ce que l'extermination décrétée se déverse sur le
dévastateur.
(Daniel 9, 23-27)
Le texte de la Septante en grec se trouve dans le livre d'Arthur Loth, ainsi que sa traduction en français. Pour fin de comparaison, j'utiliserai ici la traduction Osty que j'ai chez moi, mais ce serait la même chose avec le travail de traduction des rédacteurs de la Bible de Jérusalem. Car tous veulent utiliser le texte massorétique. Sauf que l'on voit clairement, ici, comment le texte hébreu des Massorètes comporte une altération ou une corruption du texte. On y perdra au change certainement. On y perd en clarté.
Le texte de la Septante indique ... l'Oint sera mis à mort [b]sans qu'il y ait en lui de cas de condamnation[/b] ...
versus
Le texte des Massorètes indique ... un oint sera supprimé - et il n'y aura pas pour lui ... - [?]
Bref, nos Bibles catholiques d'aujourd'hui sont embrouillées sur des aspects capitaux de la prophétie relative au Messie. Parce que nos traducteurs catholiques délaissent la tradition de l'Église (avec les critiques des Pères) au profit de la tendance qui était déjà celle de saint Jérôme, un peu trop prompt à avaler la fameuse hébraïca véritas, tendance que critiquait déjà saint Augsutin en son temps.
Le résultat des courses ?
Le texte de la Septante plus fidèle au texte original de la Bible (C'est Arthur Loth qui le dit) est un texte qui suggère beaucoup plus une interprétation favorable à Jésus de Nazareth, dans le rôle de cet oint supprimé à la fin et en qui ne se sera pas trouvé de cas de condamnation; or qu'étant également celui qui conclurait une alliance solide avec les hommes, etc.
Le texte massorétique est plus évasif, moins clair, embrouillé légèrement, ou "assez" en tout cas pour que le débat puisse se continuer depuis deux mille ans chez les Juifs, et avec encore une préférence pour une interprétation, chez eux, qui ferait de cet oint de la prophétie de Daniel l'un des grands prêtres juifs assassinés à l'époque de la révolte maccabéennes. Les exégètes juifs auraient une préférence pour un aboutissement de la prophétie de Daniel dans la saga des Judas et Simon Maccabée, près de deux siècles avant le Christ. Les Juifs refusent de vouloir appliquer cette prophétie de Daniel à la personne de [u]ce Jésus[/u] qui se trouve au centre de la foi chrétienne naturellement.
___
P.S. : les mots d'Arthur Loth sont en bleu, et le reste correspond à une petite synthèse en raccourci que je fais, m'efforçant de ne pas trahir la pensée de mon auteur.