par Alexandre-Invité » mar. 19 mars 2019, 19:34
Cinci,
Vous passez malheureusement sous silence la vérité essentielle du Nouveau Testament : être de la descendance d'Abraham ne réside pas dans la chair mais la foi.
La foi en Jésus Christ ainsi que le baptême qui en est la manifestation, s'adressent à tous les hommes, indépendamment de leur appartenance ethnique. Ils sont indispensables au salut (Mc 16,16 ; Jn 3,18), y compris pour les Juifs.
Les qualifier de "peuple élu" est donc un abus de langage puisque leur accès au salut est entièrement conditionné par cet aspect, les plaçant ainsi à pied d'égalité avec les autres hommes.
De même, l'effusion de l'Esprit Saint ne s'est pas seulement limité aux Juifs en la personne des Apôtres. Il est descendu directement sur des païens, exactement comme ce fut le cas à la Pentecôte, à la stupéfaction des Juifs (Ac 10,45) qui se considéraient à tort comme élu.
Je pense que vous faites une confusion : le fait qu'Israël soit le premier canal de la révélation de Dieu (ce qu'aucune personne sérieuse n'oserait contester) n'en fait pas pour autant un peuple élu. Les exemples que vous avancez ne permettent d'ailleurs pas de soutenir une telle pensée.
Vous oubliez que l'Ancien Testament dans sa forme actuelle est le fruit d'une réinterprétation de l'histoire d'Israël au temps de l'exil à Babylone et ne doit pas être lu de manière littérale. Les exégètes et biblistes sont par exemple formels sur le fait que le Royaume d'Israël n'exerçait aucune influence dans la région et ne suscitait pas non plus l'attraction des hommes, son existence était au contraire anecdotique. Je pense en particulier au règne de Salomon. Cette glorification, à défaut d'avoir été réelle, est née de l'imagination des rédacteurs bibliques pour servir leur récit.
La Parole de Dieu dans sa plénitude n'est pas dans ces textes de l'Ancien Testament maintes fois retouchés mais dans les Évangiles.
Ensuite, reprenons la phrase "le salut vient des Juifs" que vous interprétez à tort comme étant liée au fait que ce soient les Juifs qui ont "leurs Écritures à eux qui témoignent au sujet de Jésus".
Le salut ne vient pas de l'Écriture. Elle est le support qui annonçait le messie parmi le peuple juif, effectivement accompli en la personne de Jésus. Il est évident qu'en prononçant cette phrase, Jésus ne pensait pas à l'Écriture mais à lui-même. Seule sa mort et sa résurrection donne accès au salut.
Pour terminer, vous écrivez que "ce sont bien les Juifs qui sont dépositaires de la chaire de Moïse". Vous sortez ce verset de son contexte et faites un contre-sens. Les dépositaires dont parlent Jésus sont uniquement les scribes et pharisiens comme gardiens de la Loi. Ici, il ne parle d'ailleurs pas à des païens lorsqu'ils demandent aux gens de se soumettre à leur enseignement mais bien aux Juifs du peuple.
Cinci,
Vous passez malheureusement sous silence la vérité essentielle du Nouveau Testament : être de la descendance d'Abraham ne réside pas dans la chair mais la foi.
La foi en Jésus Christ ainsi que le baptême qui en est la manifestation, s'adressent à tous les hommes, indépendamment de leur appartenance ethnique. Ils sont indispensables au salut (Mc 16,16 ; Jn 3,18), y compris pour les Juifs.
Les qualifier de "peuple élu" est donc un abus de langage puisque leur accès au salut est entièrement conditionné par cet aspect, les plaçant ainsi à pied d'égalité avec les autres hommes.
De même, l'effusion de l'Esprit Saint ne s'est pas seulement limité aux Juifs en la personne des Apôtres. Il est descendu directement sur des païens, exactement comme ce fut le cas à la Pentecôte, à la stupéfaction des Juifs (Ac 10,45) qui se considéraient à tort comme élu.
Je pense que vous faites une confusion : le fait qu'Israël soit le premier canal de la révélation de Dieu (ce qu'aucune personne sérieuse n'oserait contester) n'en fait pas pour autant un peuple élu. Les exemples que vous avancez ne permettent d'ailleurs pas de soutenir une telle pensée.
Vous oubliez que l'Ancien Testament dans sa forme actuelle est le fruit d'une réinterprétation de l'histoire d'Israël au temps de l'exil à Babylone et ne doit pas être lu de manière littérale. Les exégètes et biblistes sont par exemple formels sur le fait que le Royaume d'Israël n'exerçait aucune influence dans la région et ne suscitait pas non plus l'attraction des hommes, son existence était au contraire anecdotique. Je pense en particulier au règne de Salomon. Cette glorification, à défaut d'avoir été réelle, est née de l'imagination des rédacteurs bibliques pour servir leur récit.
La Parole de Dieu dans sa plénitude n'est pas dans ces textes de l'Ancien Testament maintes fois retouchés mais dans les Évangiles.
Ensuite, reprenons la phrase "le salut vient des Juifs" que vous interprétez à tort comme étant liée au fait que ce soient les Juifs qui ont "leurs Écritures à eux qui témoignent au sujet de Jésus".
Le salut ne vient pas de l'Écriture. Elle est le support qui annonçait le messie parmi le peuple juif, effectivement accompli en la personne de Jésus. Il est évident qu'en prononçant cette phrase, Jésus ne pensait pas à l'Écriture mais à lui-même. Seule sa mort et sa résurrection donne accès au salut.
Pour terminer, vous écrivez que "ce sont bien les Juifs qui sont dépositaires de la chaire de Moïse". Vous sortez ce verset de son contexte et faites un contre-sens. Les dépositaires dont parlent Jésus sont uniquement les scribes et pharisiens comme gardiens de la Loi. Ici, il ne parle d'ailleurs pas à des païens lorsqu'ils demandent aux gens de se soumettre à leur enseignement mais bien aux Juifs du peuple.