par Xavi » mar. 14 août 2018, 14:18
Revoici le temps de fêter l’assomption de Marie.
Il a fallu attendre l’année 1854 pour que l’Eglise définisse et proclame solennellement le dogme de l’Immaculée conception, par une déclaration du Pape Pie IX, puis, près d’un siècle plus tard, l’année 1950 pour qu’elle définisse et proclame solennellement le dogme de l’Assomption, par une déclaration du Pape Pie XII.
Il ne s’agit ni d’inventions, ni de soudaines découvertes théologiques, ni de nouvelles révélations qui viendraient ajouter quoi que ce soit au trésor de la foi des Saintes Ecritures transmis depuis deux mille ans par la Tradition du corps du Christ qu’est l’Eglise rassemblée autour de Pierre et de ses successeurs. Il s'agit d’une confirmation de convictions de l’Eglise qui ont été constantes depuis deux mille ans, mais dont la vérité a pu être mise davantage en lumière pour mieux dissiper des troubles qui subsistaient dans l’Eglise.
La proclamation récente du dogme de l’Assomption permet d’espérer que bientôt la création d’Adam et Eve pourra à son tour être davantage définie et proclamée par l’Eglise pour dissiper les troubles qui se sont répandus dans le monde et dans l’Eglise depuis Darwin au point qu’un grand nombre aujourd’hui rejette la création d’Adam et Eve de l’histoire réelle.
Adam et Eve seraient mythiques, hors du temps et de l’espace du monde présent, leur existence se situerait avant le Big Bang, en dehors de l’histoire. Adam et Eve ne seraient pas physiquement nos ancêtres dans une lignée biologique ininterrompue. Adam et Eve ne seraient pas aussi historiques que Marie ou Jésus de Nazareth.
L’Assomption de la Sainte Vierge Marie bouleverse ces doutes d’ordre historique. Aucun incroyant, aucun moderniste, aucun scientiste, ne peut la regarder en face sans détourner les yeux et en nier la réalité.
La résurrection corporelle de Jésus leur est déjà insupportable, mais, au moins, il est leur possible de se raccrocher à sa divinité (reconnue ou rejetée) pour affronter l’impensable. Mais, Marie, la toute simple jeune fille de Nazareth, une créature humaine comme nous, née d’un père et d’une mère comme nous, comment pourrait-elle vraiment, concrètement, historiquement, avoir échappé à la mort et à la dégradation physique de son corps terrestre ?
Parce que c’est cela l’Assomption : on ne sait pas si elle s’est produite le 15 janvier de l’an 40 ou le 12 mai de l’an 58 ou à une autre date, mais c’est un fait historique qui s’est produit à un moment et à un endroit précis au cours du premier siècle de notre ère. Marie, au moment où la mort physique atteignait son corps, est passée avec son corps dans la réalité du Ciel.
Physiquement, il n’y a eu nulle part un cadavre de Marie soumis à la dégradation physique. Nulle part, un tombeau avec son corps.
C’est un fait historique aussi concret que la résurrection du Christ. Après l’assomption de Marie, comme après la résurrection de Jésus, le corps physique de l’un comme de l’autre a été transformé et n’est pas demeuré dans l’état physique corruptible qui était le sien dans la nature.
Si Marie a échappé à la dégradation physique de la mort, c’est parce qu’elle a été préservée, par son immaculée conception, du péché originel qui est et demeure la seule cause de notre soumission à la mort.
Le corps d’Adam et Eve, le corps de Marie et le corps de Jésus étaient tous naturellement mortels, mais, sans le péché originel, aucun d’eux ne devait mourir.
Sans le péché, Marie a pu accéder immédiatement dans la réalité du Ciel avec son corps, comme Adam et Eve auraient pu le faire sans le péché originel, comme Jésus aurait aussi pu le faire s’il n’avait pas choisi librement de passer par la mort comme nous et pour nous.
L’assomption de Marie, qui a vécu à un endroit (en Palestine) et à un moment (il y a environ deux mille ans) dans le temps historique, nous montre que c’est bien, dans le même temps historique et le même monde physique que le nôtre, que le corps de l’homme n’est pas fait pour la mort mais que, sans le péché originel, une assomption permet à un humain de traverser la mort physique vers une autre réalité corporelle.
À cause du péché originel dont Marie a été préservée, nous sommes soumis à la mort et c’est pour nous ouvrir un chemin de salut, malgré cette mort qui nous afflige, que Jésus s’est livré lui-même volontairement à la mort pour pouvoir ouvrir à tout homme soumis à la mort un chemin nouveau : celui d’une résurrection au-delà et malgré la mort physique.
Mais, l’assomption de Marie nous montre que le corps naturellement mortel de l’homme ne devait pas mourir et n’est soumis à un passage obligé par la mort « que » à cause du péché originel.
Sans le péché originel, dont Marie a été préservée par son Immaculée Conception, tout homme aurait pu vivre une assomption de son propre corps, comme la Sainte Vierge Marie.
L’assomption de Marie montre une réalité que ni Darwin, ni aucun moyen scientifique, ne permet de découvrir : dans l’histoire concrète du monde physique, il peut exister une créature qui n’est pas soumise à la mort parce que sa réalité n’est pas que terrestre.
L’assomption de Marie nous montre qu’il n’est pas nécessaire de sortir du temps et de l’espace du monde présent pour imaginer ce que furent Adam et Eve qui avaient, comme Marie et chacun de nous, un corps issu biologiquement de longs processus évolutifs, mais qui étaient aussi, comme Marie, dans un état de sainteté qui leur permettait de dominer la mort naturelle.
Le dogme de l’Assomption proclame solennellement que, sans le péché originel dont Marie a été délivrée en vue du Christ et par le Christ, une personne humaine (Marie) a pu franchir la mort physique corps et âme.
Le dogme de l’Assomption nous confirme ainsi que, même dans le monde présent, c’est le péché originel, survenu au commencement de l’histoire et qui a blessé la vie créée qui nous a été transmise, qui nous soumet aujourd’hui à la mort.
Le dogme de l’Assomption le la Vierge Marie est un couronnement de l'oeuvre de son divin Fils, qui nous montre, dans toute sa lumière, que, sans le péché, l’homme ne doit pas mourir et donc que le Christ, sans péché, ne devait pas mourir mais qu'Il a donné sa vie gratuitement, volontairement, parce que naturellement, comme le premier Adam avant le péché ou Marie sans péché, il ne devait pas mourir mais aurait pu franchir la mort physique par une assomption.
Le Christ, le nouvel Adam, a montré a maintes reprises qu’en harmonie avec Son Père et sans le péché, tout lui était soumis y compris la mort biologique, comme celle de la fille de Jaïre ou de Lazare. Tout était soumis au vrai fils de l’homme, tel que Son Père l’avait voulu pour le premier Adam.
Le Christ, en se soumettant volontairement à la mort et à une mort semblable à celle de tout homme marqué par le péché originel, a détruit la puissance de la mort par sa résurrection.
L’Assomption de Marie, délivrée du péché originel par le Christ, nous montre l’absolue gratuité de la mort du Christ pour nous autant que la vérité de ce qu’était l’humain créé à l’image de Dieu, ce qu’étaient Adam et Eve : sans le choix libre du péché originel, ils n’étaient pas soumis à la mort physique. Adam et Eve auraient pu vivre une assomption semblable à la sienne.
Joyeuse fête de l’Assomption à tous !
Revoici le temps de fêter l’assomption de Marie.
Il a fallu attendre l’année 1854 pour que l’Eglise définisse et proclame solennellement le dogme de l’Immaculée conception, par une déclaration du Pape Pie IX, puis, près d’un siècle plus tard, l’année 1950 pour qu’elle définisse et proclame solennellement le dogme de l’Assomption, par une déclaration du Pape Pie XII.
Il ne s’agit ni d’inventions, ni de soudaines découvertes théologiques, ni de nouvelles révélations qui viendraient ajouter quoi que ce soit au trésor de la foi des Saintes Ecritures transmis depuis deux mille ans par la Tradition du corps du Christ qu’est l’Eglise rassemblée autour de Pierre et de ses successeurs. Il s'agit d’une confirmation de convictions de l’Eglise qui ont été constantes depuis deux mille ans, mais dont la vérité a pu être mise davantage en lumière pour mieux dissiper des troubles qui subsistaient dans l’Eglise.
La proclamation récente du dogme de l’Assomption permet d’espérer que bientôt la création d’Adam et Eve pourra à son tour être davantage définie et proclamée par l’Eglise pour dissiper les troubles qui se sont répandus dans le monde et dans l’Eglise depuis Darwin au point qu’un grand nombre aujourd’hui rejette la création d’Adam et Eve de l’histoire réelle.
Adam et Eve seraient mythiques, hors du temps et de l’espace du monde présent, leur existence se situerait avant le Big Bang, en dehors de l’histoire. Adam et Eve ne seraient pas physiquement nos ancêtres dans une lignée biologique ininterrompue. Adam et Eve ne seraient pas aussi historiques que Marie ou Jésus de Nazareth.
L’Assomption de la Sainte Vierge Marie bouleverse ces doutes d’ordre historique. Aucun incroyant, aucun moderniste, aucun scientiste, ne peut la regarder en face sans détourner les yeux et en nier la réalité.
La résurrection corporelle de Jésus leur est déjà insupportable, mais, au moins, il est leur possible de se raccrocher à sa divinité (reconnue ou rejetée) pour affronter l’impensable. Mais, Marie, la toute simple jeune fille de Nazareth, une créature humaine comme nous, née d’un père et d’une mère comme nous, comment pourrait-elle vraiment, concrètement, historiquement, avoir échappé à la mort et à la dégradation physique de son corps terrestre ?
Parce que c’est cela l’Assomption : on ne sait pas si elle s’est produite le 15 janvier de l’an 40 ou le 12 mai de l’an 58 ou à une autre date, mais c’est un fait historique qui s’est produit à un moment et à un endroit précis au cours du premier siècle de notre ère. Marie, au moment où la mort physique atteignait son corps, est passée avec son corps dans la réalité du Ciel.
Physiquement, il n’y a eu nulle part un cadavre de Marie soumis à la dégradation physique. Nulle part, un tombeau avec son corps.
C’est un fait historique aussi concret que la résurrection du Christ. Après l’assomption de Marie, comme après la résurrection de Jésus, le corps physique de l’un comme de l’autre a été transformé et n’est pas demeuré dans l’état physique corruptible qui était le sien dans la nature.
Si Marie a échappé à la dégradation physique de la mort, c’est parce qu’elle a été préservée, par son immaculée conception, du péché originel qui est et demeure la seule cause de notre soumission à la mort.
Le corps d’Adam et Eve, le corps de Marie et le corps de Jésus étaient tous naturellement mortels, mais, sans le péché originel, aucun d’eux ne devait mourir.
Sans le péché, Marie a pu accéder immédiatement dans la réalité du Ciel avec son corps, comme Adam et Eve auraient pu le faire sans le péché originel, comme Jésus aurait aussi pu le faire s’il n’avait pas choisi librement de passer par la mort comme nous et pour nous.
L’assomption de Marie, qui a vécu à un endroit (en Palestine) et à un moment (il y a environ deux mille ans) dans le temps historique, nous montre que c’est bien, dans le même temps historique et le même monde physique que le nôtre, que le corps de l’homme n’est pas fait pour la mort mais que, sans le péché originel, une assomption permet à un humain de traverser la mort physique vers une autre réalité corporelle.
À cause du péché originel dont Marie a été préservée, nous sommes soumis à la mort et c’est pour nous ouvrir un chemin de salut, malgré cette mort qui nous afflige, que Jésus s’est livré lui-même volontairement à la mort pour pouvoir ouvrir à tout homme soumis à la mort un chemin nouveau : celui d’une résurrection au-delà et malgré la mort physique.
Mais, l’assomption de Marie nous montre que le corps naturellement mortel de l’homme ne devait pas mourir et n’est soumis à un passage obligé par la mort « que » à cause du péché originel.
Sans le péché originel, dont Marie a été préservée par son Immaculée Conception, tout homme aurait pu vivre une assomption de son propre corps, comme la Sainte Vierge Marie.
L’assomption de Marie montre une réalité que ni Darwin, ni aucun moyen scientifique, ne permet de découvrir : dans l’histoire concrète du monde physique, il peut exister une créature qui n’est pas soumise à la mort parce que sa réalité n’est pas que terrestre.
L’assomption de Marie nous montre qu’il n’est pas nécessaire de sortir du temps et de l’espace du monde présent pour imaginer ce que furent Adam et Eve qui avaient, comme Marie et chacun de nous, un corps issu biologiquement de longs processus évolutifs, mais qui étaient aussi, comme Marie, dans un état de sainteté qui leur permettait de dominer la mort naturelle.
Le dogme de l’Assomption proclame solennellement que, sans le péché originel dont Marie a été délivrée en vue du Christ et par le Christ, une personne humaine (Marie) a pu franchir la mort physique corps et âme.
Le dogme de l’Assomption nous confirme ainsi que, même dans le monde présent, c’est le péché originel, survenu au commencement de l’histoire et qui a blessé la vie créée qui nous a été transmise, qui nous soumet aujourd’hui à la mort.
Le dogme de l’Assomption le la Vierge Marie est un couronnement de l'oeuvre de son divin Fils, qui nous montre, dans toute sa lumière, que, sans le péché, l’homme ne doit pas mourir et donc que le Christ, sans péché, ne devait pas mourir mais qu'Il a donné sa vie gratuitement, volontairement, parce que naturellement, comme le premier Adam avant le péché ou Marie sans péché, il ne devait pas mourir mais aurait pu franchir la mort physique par une assomption.
Le Christ, le nouvel Adam, a montré a maintes reprises qu’en harmonie avec Son Père et sans le péché, tout lui était soumis y compris la mort biologique, comme celle de la fille de Jaïre ou de Lazare. Tout était soumis au vrai fils de l’homme, tel que Son Père l’avait voulu pour le premier Adam.
Le Christ, en se soumettant volontairement à la mort et à une mort semblable à celle de tout homme marqué par le péché originel, a détruit la puissance de la mort par sa résurrection.
L’Assomption de Marie, délivrée du péché originel par le Christ, nous montre l’absolue gratuité de la mort du Christ pour nous autant que la vérité de ce qu’était l’humain créé à l’image de Dieu, ce qu’étaient Adam et Eve : sans le choix libre du péché originel, ils n’étaient pas soumis à la mort physique. Adam et Eve auraient pu vivre une assomption semblable à la sienne.
Joyeuse fête de l’Assomption à tous !