par Fée Violine » lun. 30 avr. 2018, 21:14
Cinci a écrit : ↑lun. 30 avr. 2018, 16:35
Essayons ...
* Il y a la fameuse baleine de Jonas et dont le texte ne parle pas.
* Il y a la fameuse "côte" d'Adam qui semble toujours représenter une difficulté pour le lecteur.
*Il y a le fait de ranger mentalement le personnage biblique de Job dans la filière des ancêtres juifs.
*Il y a le fait d'associer au terme "apocalypse" l'idée d'une sorte de grande catastrophe universelle, et comme si le fin mot de l'histoire devrait tenir dans la catastrophe elle-même. C'est à dire quand on comprend la chose comme une sorte de revanche prise par Dieu contre une race humaine fâcheuse; dans sa version écologique : la déesse Gaïa finissant par entrer en fureur à cause de tous les sévices que l'on inflige sans cesse à la planète terre, négligeant par trop nos devoirs envers elle, notre oubli coupable de sa suzeraineté sur nos vies, etc.
*Il y a l'étoile de Bethléem du récit de saint Matthieu qui serait difficile à identifier (... et donc source d'erreur interprétative).
* Il y a le "procurateur" romain Ponce PIlate, et qui, dans la réalité ne fut pas procurateur mais plutôt préfet de la Judée (praefectus Judae).
Ah ! enfin quelqu'un qui veut bien jouer avec moi !
*Ah oui, la fameuse baleine qui est en fait un poisson.
*La côte : là, plutôt qu'une erreur, c'est la difficulté de comprendre un récit symbolique.
*En effet, je n'avais pas pensé à l'apocalypse, mot qui signifie en fait "révélation".
*Oui, l'étoile est difficile à identifier, mais en quoi y a-t-il une erreur ?
*Ponce Pilate était préfet, mais il semble qu'il remplissait aussi des fonctions de procurateur.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ponce_Pilate Ce n'est donc pas vraiment une erreur. Ou s'il y en a une, c'est l'évangile qui la commet !
*Sinon, j'ai trouvé une autre idée :
La fameuse cantate de Bach "Jésus, que ma joie demeure" s'appelle en allemand "Jesus bleibet meine Freude", c'est-à-dire "Jésus demeure ma joie".
Mais en français, tout le monde dit "Jésus, que ma joie demeure", ce qui ne veut rien dire. C'est complètement égocentrique, comme si j'étais le centre du monde, avec le Seigneur à mon service pour que je me prélasse !
Et puis, grammaticalement ça ne va pas. Si Bach voulait dire "Jésus, que ma joie demeure", il aurait mis "Jesu, meine Freude bleibe" : Jésus au vocatif (Jesu) ; une virgule ; le sujet ; et le verbe à la fin, au subjonctif (terminaison en -e).
Alors que dans "Jesus bleibet meine Freude", on a Jésus comme sujet, le verbe à l'indicatif ("bleibet" est une forme ancienne pour "bleibt", mais c'est bien à l'indicatif), et la joie comme attribut. C'est Jésus qui est ma joie ! C'est lui qui est au centre !
Mais l'habitude est prise depuis si longtemps de traduire ça de travers, qu'il est douteux que l'habitude s'en perde...
https://www.youtube.com/watch?v=d9EN27Zh_vg
[quote=Cinci post_id=381200 time=1525098957 user_id=2512]
Essayons ...
* Il y a la fameuse baleine de Jonas et dont le texte ne parle pas.
* Il y a la fameuse "côte" d'Adam qui semble toujours représenter une difficulté pour le lecteur.
*Il y a le fait de ranger mentalement le personnage biblique de Job dans la filière des ancêtres juifs.
*Il y a le fait d'associer au terme "apocalypse" l'idée d'une sorte de grande catastrophe universelle, et comme si le fin mot de l'histoire devrait tenir dans la catastrophe elle-même. C'est à dire quand on comprend la chose comme une sorte de revanche prise par Dieu contre une race humaine fâcheuse; dans sa version écologique : la déesse Gaïa finissant par entrer en fureur à cause de tous les sévices que l'on inflige sans cesse à la planète terre, négligeant par trop nos devoirs envers elle, notre oubli coupable de sa suzeraineté sur nos vies, etc.
*Il y a l'étoile de Bethléem du récit de saint Matthieu qui serait difficile à identifier (... et donc source d'erreur interprétative).
* Il y a le "procurateur" romain Ponce PIlate, et qui, dans la réalité ne fut pas procurateur mais plutôt préfet de la Judée (praefectus Judae).
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Ah ! enfin quelqu'un qui veut bien jouer avec moi ! :)
*Ah oui, la fameuse baleine qui est en fait un poisson.
*La côte : là, plutôt qu'une erreur, c'est la difficulté de comprendre un récit symbolique.
*En effet, je n'avais pas pensé à l'apocalypse, mot qui signifie en fait "révélation".
*Oui, l'étoile est difficile à identifier, mais en quoi y a-t-il une erreur ?
*Ponce Pilate était préfet, mais il semble qu'il remplissait aussi des fonctions de procurateur. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ponce_Pilate Ce n'est donc pas vraiment une erreur. Ou s'il y en a une, c'est l'évangile qui la commet !
*Sinon, j'ai trouvé une autre idée :
La fameuse cantate de Bach "Jésus, que ma joie demeure" s'appelle en allemand "Jesus bleibet meine Freude", c'est-à-dire "Jésus demeure ma joie".
Mais en français, tout le monde dit "Jésus, que ma joie demeure", ce qui ne veut rien dire. C'est complètement égocentrique, comme si j'étais le centre du monde, avec le Seigneur à mon service pour que je me prélasse !
Et puis, grammaticalement ça ne va pas. Si Bach voulait dire "Jésus, que ma joie demeure", il aurait mis "Jesu, meine Freude bleibe" : Jésus au vocatif (Jesu) ; une virgule ; le sujet ; et le verbe à la fin, au subjonctif (terminaison en -e).
Alors que dans "Jesus bleibet meine Freude", on a Jésus comme sujet, le verbe à l'indicatif ("bleibet" est une forme ancienne pour "bleibt", mais c'est bien à l'indicatif), et la joie comme attribut. C'est Jésus qui est ma joie ! C'est lui qui est au centre !
Mais l'habitude est prise depuis si longtemps de traduire ça de travers, qu'il est douteux que l'habitude s'en perde...
https://www.youtube.com/watch?v=d9EN27Zh_vg