par Phylos » jeu. 24 janv. 2019, 11:28
Bonjour Carolus,
Sur la conformité des paroles et des actes, c'est incontestable. Pas besoin de convoquer le CEC ici car l'athée de même, le reconnaît sans peine et le pratique aussi. Cette explication n'est donc pas suffisante.
Dans cette péricope, le point de vue moral n'est pas suffisant. C'est la nécessité de la "foi" dont il s'agit.
De plus, l'arbre n'est pas supposé donner de fruits en cette saison. C'est la question d'IVANOHE.
Le rapport à la foi est nécessaire, c'est ce qui distingue le croyant de l'athée, ce qui est indiqué par l'autre Péricope, mais aussi par tout ce que "dit" le chapitre et que je n'évoque pas.
Jérusalem est l' âme humaine en attente d'être éclairée par la Lumière qu'est Jésus. Il y a donc l'épreuve de la foi de l'âme à considérer, car sans cette foi l'âme ne produit pas ces actes que vous évoquez, c'est-à-dire pas de fruits.
Jésus le dit exemplaire ment de cette manière en Jean 4, je crois:
"Celui qui FAIT la vérité vient à la lumière (qu'est Jésus) pour manifester que ses œuvres sont oeuvrees en Dieu"
Il s'agit de "faire" la vérité, de conformer ses actes à ses paroles. Ailleurs: "Et toi, que fais-tu ?". Sans la foi, on ne peut rien faire" qui ne produise de fruit reconnaissable par Dieu. Ici, manger du fruit c'est connaître.
Ainsi, quand Jésus va à Jérusalem, c'est la Lumière qui vient à l'âme et si cette dernière est fermée à la lumière (en Luc: (Jésus)... voyant Jérusalem, pleure sur elle... car elle n'a pas CRU à l'approche de la paix), elle est sans foi, donc sans fruit. Or cette foi doit être active en tout temps car il n'y a pas de saison pour la foi.
Et juste avant :"Celui qui commet ce qui est mal, hait la lumière, il ne vient pas à la lumière pour que ne soient pas révélées ses œuvres". Pas de fruits donc.
Jésus est la radicale nouveauté de Dieu, son fils éternel, de l'unique saison nouvelle qu'est le printemps, où les fruits sont en éternel renouvellement. Sans besoin de mûrir (été), de vieillir (automne) ni de mourir (hiver).
Parce qu'encore une fois, le Fils est naissance éternelle en Dieu le Père.
Quand les œuvres sont "oeuvrees en Dieu", elles sont oeuvrees dans son éternel renouvellement, dans cette brise enivrante paradisiaque où Adam mangeait des fruits, hors du temps (des saisons) puisque il était immortel, car la mort n'est venu qu'avec le peche, et donc le temps historique avec ses saisons.
Encore une fois, la foi n'a pas de saison et produit ses fruits en tout temps. Telle est la Vierge, la première et éternelle croyante, magnifiant Dieu:
(..)... parce qu'il a posé son regard sur l'humilité de sa servante... car voici: dès cet instant "tous les âges" diront mon bonheur...."
Comme Dieu pose son regard sur la Vierge, arbre de Vie, donnant le Fruit qu'est la Vie, Jésus pose son regard sur le figuier pour qu'il lui donne du fruit en toute saison. À condition que le figuier (l'âme) ait cette foi surnaturelle donnant du fruit en toute saison (naturelle).
Il ne s'agit plus de nature (saisons) mais de surnature s'unissant à la nature pour la parfaire.
Bonjour Carolus,
Sur la conformité des paroles et des actes, c'est incontestable. Pas besoin de convoquer le CEC ici car l'athée de même, le reconnaît sans peine et le pratique aussi. Cette explication n'est donc pas suffisante.
Dans cette péricope, le point de vue moral n'est pas suffisant. C'est la nécessité de la "foi" dont il s'agit.
De plus, l'arbre n'est pas supposé donner de fruits en cette saison. C'est la question d'IVANOHE.
Le rapport à la foi est nécessaire, c'est ce qui distingue le croyant de l'athée, ce qui est indiqué par l'autre Péricope, mais aussi par tout ce que "dit" le chapitre et que je n'évoque pas.
Jérusalem est l' âme humaine en attente d'être éclairée par la Lumière qu'est Jésus. Il y a donc l'épreuve de la foi de l'âme à considérer, car sans cette foi l'âme ne produit pas ces actes que vous évoquez, c'est-à-dire pas de fruits.
Jésus le dit exemplaire ment de cette manière en Jean 4, je crois:
"Celui qui FAIT la vérité vient à la lumière (qu'est Jésus) pour manifester que ses œuvres sont oeuvrees en Dieu"
Il s'agit de "faire" la vérité, de conformer ses actes à ses paroles. Ailleurs: "Et toi, que fais-tu ?". Sans la foi, on ne peut rien faire" qui ne produise de fruit reconnaissable par Dieu. Ici, manger du fruit c'est connaître.
Ainsi, quand Jésus va à Jérusalem, c'est la Lumière qui vient à l'âme et si cette dernière est fermée à la lumière (en Luc: (Jésus)... voyant Jérusalem, pleure sur elle... car elle n'a pas CRU à l'approche de la paix), elle est sans foi, donc sans fruit. Or cette foi doit être active en tout temps car il n'y a pas de saison pour la foi.
Et juste avant :"Celui qui commet ce qui est mal, hait la lumière, il ne vient pas à la lumière pour que ne soient pas révélées ses œuvres". Pas de fruits donc.
Jésus est la radicale nouveauté de Dieu, son fils éternel, de l'unique saison nouvelle qu'est le printemps, où les fruits sont en éternel renouvellement. Sans besoin de mûrir (été), de vieillir (automne) ni de mourir (hiver).
Parce qu'encore une fois, le Fils est naissance éternelle en Dieu le Père.
Quand les œuvres sont "oeuvrees en Dieu", elles sont oeuvrees dans son éternel renouvellement, dans cette brise enivrante paradisiaque où Adam mangeait des fruits, hors du temps (des saisons) puisque il était immortel, car la mort n'est venu qu'avec le peche, et donc le temps historique avec ses saisons.
Encore une fois, la foi n'a pas de saison et produit ses fruits en tout temps. Telle est la Vierge, la première et éternelle croyante, magnifiant Dieu:
(..)... parce qu'il a posé son regard sur l'humilité de sa servante... car voici: dès cet instant "tous les âges" diront mon bonheur...."
Comme Dieu pose son regard sur la Vierge, arbre de Vie, donnant le Fruit qu'est la Vie, Jésus pose son regard sur le figuier pour qu'il lui donne du fruit en toute saison. À condition que le figuier (l'âme) ait cette foi surnaturelle donnant du fruit en toute saison (naturelle).
Il ne s'agit plus de nature (saisons) mais de surnature s'unissant à la nature pour la parfaire.