par Cinci » jeu. 01 mars 2018, 12:30
SIX CHANTS QUI CONDUISENT AU
CANTIQUE DES CANTIQUES
Le Cantique des cantiques étant un sommet, il est normal de suivre une trajectoire, un chemin balisé, une route, pour le comprendre dans toute sa richesse, autrement dit, il est nécessaire d'avoir déjà une certaine connaissance du Seigneur, de Sa Parole, des cantiques que l'Esprit Saint a inspirés à travers la Bible.
Origène énumère les six cantiques supposés connus pour comprendre le septième qui est le Cantique des cantiques :
Il te faut « sortir d'Égypte » (Ex 13,3) et une fois que tu es sorti de la « terre d'Égypte », il te faut traverser la « Mer Rouge », pour pouvoir chanter le premier cantique, en disant :
« Chantons au Seigneur car il a été glorieusement magnifié » (Ex 15,1).
Mais, tout en ayant chanté ce premier cantique, tu es encore fort loin du « Cantique des cantiques ».
Parcours spirituellement la terre du désert, jusqu'à ce que tu arrives au « puits qu'ont creusé des rois » (Nb 21,18), pour y chanter le deuxième cantique. Après cela, viens aux confins de la Terre sainte pour chanter, en te tenant sur la rive du Jourdain, le cantique de Moïse en disant :
« Ciel, sois attentif et je parlerai ; et que la terre entende les paroles de ma bouche ». (Dt 32,1).
Derechef, il est nécessaire que tu combattes sous les ordres de Jésus (Josué) et que tu possèdes en héritage la Terre sainte, que l' « abeille » te juge - « Déborah » en effet se traduit par abeille -, pour que tu puisses aussi chanter ce cantique qui est contenu dans le Livre des Juges (Jg 5,2).
Ensuite, progressant vers le Livre des Rois, viens-en au cantique chanté par « David quand il échappa aux mains de tous ses ennemis et à la main de Saül » et dit :
« Le Seigneur est mon soutien, ma force et mon refuge, mon libérateur » (2 S22,2).
Il te faudra parvenir à Isaïe pour dire avec lui :
« Je chanterai à mon bien-aimé le cantique de ma vigne » (Is 5,1).
Et lorsque tu seras passé progressivement de l'un à l'autre, monte plus haut encore, pour que toi, âme parée de beauté, tu puisses chanter aussi avec l'Époux le « Cantique des cantiques »1.
1 - « Chantons le Seigneur car il a fait éclater sa gloire : il a jeté à l'eau cheval et cavalier ! » (Ex 15,1).
La première rencontre avec le Seigneur se présente toujours comme la rencontre avec un Dieu Sauveur, un Dieu qui sauve des eaux profondes, de l'abîme des mers, des gouffres sans fond : tout ce qui est symbolisé par le passage grandiose à travers la Mer Rouge que le peuple traversa « à pied sec » comme il est écrit :
« Les Israélites pénétrèrent à pied sec au milieu de la mer, et les eaux leur formaient une muraille à droite et à gauche » (Ex 14,22).
On ne peut comprendre la révélation de l'Amour de Dieu si on n'a pas d'abord pris conscience que notre Dieu est Celui qui nous sauve de tous les dangers, du péché, du mal et de la mort. Il faut avoir chanté avec Moïse et Myriam sur les bords de la Mer Rouge, avoir entendu avec Isaïe ces paroles admirables :
« Si tu traverses les eaux je serai avec toi, et les rivières, elles ne te submergeront pas. (…) Ne crains pas car je suis avec toi ! » (Is 43,2).
Il faut avoir psalmodié avec David :
« Passerais-je un ravin de ténèbres, je ne crains aucun mal car tu es près de moi ; ton bâton, ta houlette sont là qui me consolent » (Ps 23,4).
2 - « Alors Israël chanta ce cantique : Sur le puits qu'ont creusé des princes, qu'ont foré les chefs du peuple avec le sceptre, avec leurs bâtons » (Nb 21,17-18).
Le deuxième chant cité par Origène est chanté dans le désert qui suit inévitablement la première rencontre avec Dieu Sauveur. Toute expérience spirituelle se poursuit dans le désert de ce monde, désert où l'on meurt de soif si l'on ne s'installe pas auprès des eaux vives de la Parole de Dieu, car il est dit :
« Alors Israël chanta ce cantique : Sur le puits qu'ont creusé des princes, qu'ont foré les chefs du peuple avec le sceptre, avec leurs bâtons » (Nb 21,17-18).
Ce puits a été creusé par des princes sur l'ordre de Dieu car Il est le seul à pouvoir nous désaltérer dans nos déserts :
« C'est au sujet de ce puits que le Seigneur avait dit à Moïse : rassemble le peuple et je leur donnerai de l'eau » (Nb 21,16).
Que le Sauveur soit l'eau vive dans nos déserts, Il l'a montré en rencontrant la Samaritaine auprès du puits de Jacob, comme le raconte Saint Jean :
« Jésus, fatigué par la marche, se tenait donc assis tout contre la source. C'était environ la sixième heure. Une femme de Samarie vint pour puiser de l'eau. (…) Jésus lui dit : (Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dis : 'Donne-moi à boire', c'est toi qui l'en aurais prié et il t'aurait donné de l'eau vive' » (Jn 4,6-10).
C'est aussi pourquoi nous chantons dans le Psaume :
« Dieu c'est toi mon Dieu, je te cherche, Mon âme a soif de toi, Terre aride, altérée, sans eau » (Ps 63,2).
[b]SIX CHANTS QUI CONDUISENT AU
CANTIQUE DES CANTIQUES[/b]
Le Cantique des cantiques étant un sommet, il est normal de suivre une trajectoire, un chemin balisé, une route, pour le comprendre dans toute sa richesse, autrement dit, il est nécessaire d'avoir déjà une certaine connaissance du Seigneur, de Sa Parole, des cantiques que l'Esprit Saint a inspirés à travers la Bible.
Origène énumère les six cantiques supposés connus pour comprendre le septième qui est le Cantique des cantiques :
Il te faut « sortir d'Égypte » (Ex 13,3) et une fois que tu es sorti de la « terre d'Égypte », il te faut traverser la « Mer Rouge », pour pouvoir chanter le premier cantique, en disant :
« Chantons au Seigneur car il a été glorieusement magnifié » (Ex 15,1).
Mais, tout en ayant chanté ce premier cantique, tu es encore fort loin du « Cantique des cantiques ».
Parcours spirituellement la terre du désert, jusqu'à ce que tu arrives au « puits qu'ont creusé des rois » (Nb 21,18), pour y chanter le deuxième cantique. Après cela, viens aux confins de la Terre sainte pour chanter, en te tenant sur la rive du Jourdain, le cantique de Moïse en disant :
« Ciel, sois attentif et je parlerai ; et que la terre entende les paroles de ma bouche ». (Dt 32,1).
Derechef, il est nécessaire que tu combattes sous les ordres de Jésus (Josué) et que tu possèdes en héritage la Terre sainte, que l' « abeille » te juge - « Déborah » en effet se traduit par abeille -, pour que tu puisses aussi chanter ce cantique qui est contenu dans le Livre des Juges (Jg 5,2).
Ensuite, progressant vers le Livre des Rois, viens-en au cantique chanté par « David quand il échappa aux mains de tous ses ennemis et à la main de Saül » et dit :
« Le Seigneur est mon soutien, ma force et mon refuge, mon libérateur » (2 S22,2).
Il te faudra parvenir à Isaïe pour dire avec lui :
« Je chanterai à mon bien-aimé le cantique de ma vigne » (Is 5,1).
Et lorsque tu seras passé progressivement de l'un à l'autre, monte plus haut encore, pour que toi, âme parée de beauté, tu puisses chanter aussi avec l'Époux le « Cantique des cantiques »1.
1 - « Chantons le Seigneur car il a fait éclater sa gloire : il a jeté à l'eau cheval et cavalier ! » (Ex 15,1).
La première rencontre avec le Seigneur se présente toujours comme la rencontre avec un Dieu Sauveur, un Dieu qui sauve des eaux profondes, de l'abîme des mers, des gouffres sans fond : tout ce qui est symbolisé par le passage grandiose à travers la Mer Rouge que le peuple traversa « à pied sec » comme il est écrit :
« Les Israélites pénétrèrent à pied sec au milieu de la mer, et les eaux leur formaient une muraille à droite et à gauche » (Ex 14,22).
On ne peut comprendre la révélation de l'Amour de Dieu si on n'a pas d'abord pris conscience que notre Dieu est Celui qui nous sauve de tous les dangers, du péché, du mal et de la mort. Il faut avoir chanté avec Moïse et Myriam sur les bords de la Mer Rouge, avoir entendu avec Isaïe ces paroles admirables :
« Si tu traverses les eaux je serai avec toi, et les rivières, elles ne te submergeront pas. (…) Ne crains pas car je suis avec toi ! » (Is 43,2).
Il faut avoir psalmodié avec David :
« Passerais-je un ravin de ténèbres, je ne crains aucun mal car tu es près de moi ; ton bâton, ta houlette sont là qui me consolent » (Ps 23,4).
2 - « Alors Israël chanta ce cantique : Sur le puits qu'ont creusé des princes, qu'ont foré les chefs du peuple avec le sceptre, avec leurs bâtons » (Nb 21,17-18).
Le deuxième chant cité par Origène est chanté dans le désert qui suit inévitablement la première rencontre avec Dieu Sauveur. Toute expérience spirituelle se poursuit dans le désert de ce monde, désert où l'on meurt de soif si l'on ne s'installe pas auprès des eaux vives de la Parole de Dieu, car il est dit :
« Alors Israël chanta ce cantique : Sur le puits qu'ont creusé des princes, qu'ont foré les chefs du peuple avec le sceptre, avec leurs bâtons » (Nb 21,17-18).
Ce puits a été creusé par des princes sur l'ordre de Dieu car Il est le seul à pouvoir nous désaltérer dans nos déserts :
« C'est au sujet de ce puits que le Seigneur avait dit à Moïse : rassemble le peuple et je leur donnerai de l'eau » (Nb 21,16).
Que le Sauveur soit l'eau vive dans nos déserts, Il l'a montré en rencontrant la Samaritaine auprès du puits de Jacob, comme le raconte Saint Jean :
« Jésus, fatigué par la marche, se tenait donc assis tout contre la source. C'était environ la sixième heure. Une femme de Samarie vint pour puiser de l'eau. (…) Jésus lui dit : (Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dis : 'Donne-moi à boire', c'est toi qui l'en aurais prié et il t'aurait donné de l'eau vive' » (Jn 4,6-10).
C'est aussi pourquoi nous chantons dans le Psaume :
« Dieu c'est toi mon Dieu, je te cherche, Mon âme a soif de toi, Terre aride, altérée, sans eau » (Ps 63,2).