par Pierre Carhaix » ven. 10 mars 2017, 21:45
TREBLA a écrit : ↑ven. 10 mars 2017, 4:02
Cher Pierre,
Merci pour votre contribution.
Vous dites :Quant au plus ancien témoin hébreux, sur lequel s'appuient les versions modernes, il ne remonte qu'au Xe ou XIe siècle, soit mille ans après le Christ.
Il faut modifier un peu votre déclaration. C'est vrai que les plus anciens manuscripts complets en hébreu remontent «
qu'au Xe ou XIe siècle, soit mille ans après le Christ ». Néanmoins, il y des fragments qui sont plus anciens que cela.
Les fameux manuscrits de la mer Morte sont datés entre le IIIe siècle av. J.-C. et le milieu du Ier siècle chrétien. Parmi les fragments il y a des passages du livre d'Ecclésiaste. Par exemple, il y a quelques versets du chapitre 7 : 1-10, 19, 20.
Comparons le verset 1 dans des différentes versions :
Ec 7.1 Une bonne renommée vaut mieux qu'un bon parfum, et le jour de la mort que le jour de la naissance. (Traduction en français du Chanoine Crampon, édition numérique par Jesusmarie.com)
Ec 7.1 Une bonne réputation vaut mieux que le bon parfum, et le jour de la mort que le jour de la naissance. (Nouvelle Edition de Genève)
Ec 7.1 Melius est nomen bonum quam unguenta pretiosa, et dies mortis die nativitatis. ( Néo Vulgate)
Conclusion :
Le premier verset est identique dans toutes les versions ci-dessus, y incluse la version hébreu datant du premier sciècle chrétien.
Que le Seigneur vous bénisse.
Excusez-moi encore (et merci à vous aussi pour votre participation), mais le texte que vous citez est la version hébraïque fondée sur le codex d'Alep, qui date du Xe siècle, soit mille ans après le Christ, et sur d'autres textes massorétiques, qui sont également tardifs.
A ma connaissance, les manuscrits de la Mer morte n'ont jamais fait l'objet d'une traduction complète, et sont connus, me semble-t-il, pour diverger en maints endroits, justement, des versions tardives des massorétes.
[quote=TREBLA post_id=360520 time=1489111372 user_id=15456]
Cher Pierre,
Merci pour votre contribution.
[quote]Vous dites :[i]Quant au plus ancien témoin hébreux, sur lequel s'appuient les versions modernes, il ne remonte qu'au Xe ou XIe siècle, soit mille ans après le Christ[/i]. [/quote]
Il faut modifier un peu votre déclaration. C'est vrai que les plus anciens manuscripts complets en hébreu remontent « [i]qu'au Xe ou XIe siècle, soit mille ans après le Chris[/i]t ». Néanmoins, il y des fragments qui sont plus anciens que cela.
Les fameux manuscrits de la mer Morte sont datés entre le IIIe siècle av. J.-C. et le milieu du Ier siècle chrétien. Parmi les fragments il y a des passages du livre d'Ecclésiaste. Par exemple, il y a quelques versets du chapitre 7 : 1-10, 19, 20.
Comparons le verset 1 dans des différentes versions :
[quote]Ec 7.1 Une bonne renommée vaut mieux qu'un bon parfum, et le jour de la mort que le jour de la naissance. ([i]Traduction en français du Chanoine Crampon, édition numérique par Jesusmarie.com[/i])[/quote]
[quote]Ec 7.1 Une bonne réputation vaut mieux que le bon parfum, et le jour de la mort que le jour de la naissance. ([i]Nouvelle Edition de Genève[/i])[/quote]
[quote]Ec 7.1 Melius est nomen bonum quam unguenta pretiosa, et dies mortis die nativitatis. ( [i]Néo Vulgate[/i])[/quote]
[quote]
א טוֹב שֵׁם, מִשֶּׁמֶן טוֹב; וְיוֹם הַמָּוֶת, מִיּוֹם הִוָּלְדוֹ. Ec 7.1 Un bon renom est préférable à l'huile parfumée, et le jour de la mort au jour de la naissance. http://www.mechon-mamre.org/f/ft/ft3107.htm [/quote]
Conclusion : [b]Le premier verset est identique dans toutes les versions ci-dessus, y incluse la version hébreu datant du premier sciècle chrétien.[/b]
Que le Seigneur vous bénisse.
[/quote]
Excusez-moi encore (et merci à vous aussi pour votre participation), mais le texte que vous citez est la version hébraïque fondée sur le codex d'Alep, qui date du Xe siècle, soit mille ans après le Christ, et sur d'autres textes massorétiques, qui sont également tardifs.
A ma connaissance, les manuscrits de la Mer morte n'ont jamais fait l'objet d'une traduction complète, et sont connus, me semble-t-il, pour diverger en maints endroits, justement, des versions tardives des massorétes.