par Teano » ven. 15 juil. 2016, 11:58
Bonjour LikeYeshua,
Il faut savoir qu'à l'époque de Jésus, la transmission du savoir se faisait oralement pour l'essentiel. La plupart des gens ne savaient ni lire ni écrire et n'en avaient d'ailleurs pas forcément besoin : la lecture des livres se faisait à voix haute et les lettres ou tout autre écrit était dicté par les professionnels qui maîtrisaient la lecture et l'écriture (scribes et copistes).
Si les juifs étaient plus alphabétisés que le reste de la population, le commentaire de la Torah et tout le savoir religieux se transmettaient oralement, de maître à élève. En transmettant ses paroles à des disciples désignés pour cela (les apôtres), Jésus n'a rien fait de spécialement original : à l'époque, c'était l'usage.
C'est ainsi que Saint Pierre a procédé pour ses épîtres, avec son secrétaire Silvain : "Je vous écris ces quelques mots par Silvain, que je tiens pour un frère fidèle, pour vous exhorter et attester que telle est la vraie grâce de Dieu : tenez-vous-y." 1 Pierre 5, 12
Saint Paul, pourtant instruit, procédait de même et il précise quand il prend le calame pour écrire quelques mots de sa main :
"Voyez quels gros caractères ma main trace à votre intention". Galates 6, 11
"La salutation est de ma main, à moi, Paul" 1 Co 16, 21
Enfin, dire que certains évènements se sont déroulés en l'absence de témoin n'est pas vrai : la crucifixion de Jésus était une exécution publique et a eu de nombreux témoins !
Dans la joie de Marie,
Teano
Bonjour LikeYeshua,
Il faut savoir qu'à l'époque de Jésus, la transmission du savoir se faisait oralement pour l'essentiel. La plupart des gens ne savaient ni lire ni écrire et n'en avaient d'ailleurs pas forcément besoin : la lecture des livres se faisait à voix haute et les lettres ou tout autre écrit était dicté par les professionnels qui maîtrisaient la lecture et l'écriture (scribes et copistes).
Si les juifs étaient plus alphabétisés que le reste de la population, le commentaire de la Torah et tout le savoir religieux se transmettaient oralement, de maître à élève. En transmettant ses paroles à des disciples désignés pour cela (les apôtres), Jésus n'a rien fait de spécialement original : à l'époque, c'était l'usage.
C'est ainsi que Saint Pierre a procédé pour ses épîtres, avec son secrétaire Silvain : [color=#0000BF]"Je vous écris ces quelques mots par Silvain, que je tiens pour un frère fidèle, pour vous exhorter et attester que telle est la vraie grâce de Dieu : tenez-vous-y."[/color] 1 Pierre 5, 12
Saint Paul, pourtant instruit, procédait de même et il précise quand il prend le calame pour écrire quelques mots de sa main :
[color=#0000BF]"Voyez quels gros caractères ma main trace à votre intention".[/color] Galates 6, 11
[color=#000080]"La salutation est de ma main, à moi, Paul"[/color] 1 Co 16, 21
Enfin, dire que certains évènements se sont déroulés en l'absence de témoin n'est pas vrai : la crucifixion de Jésus était une exécution publique et a eu de nombreux témoins !
Dans la joie de Marie,
Teano