par gerardh » ven. 04 déc. 2015, 13:33
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Bonjour Mac
Mac : avez-vous des références scripturaires où Jésus combattrait le Saint Esprit?
Gérard : J'ai écrit que la chair combat l'Esprit et vice versa. Il s'agit de la chair, au sens de première nature adamique des hommes. Jésus étant sans péché ne possédait pas cette nature adamique. Qui plus est il est Dieu. Lorsque le chrétien agit par l'Esprit (c'est à dire dirigé par le saint Esprit qui habite en lui), il n'agit pas selon la chair : son esprit (qui est une des composantes de son être, agit sous la direction du Saint Esprit).
Mac : quel Esprit (avec le grand E) combat votre chair? Qu'est-ce que vous voulez dire par l'Esprit qui vous combat ?
Le Saint Esprit, qui habite en moi, ne me combat pas moi, mais la chair (c'est-à-dire la première nature adamique pécheresse qui est encore en moi), afin que je dépouille le « vieil homme » (la nature adamique) et que je revête « le nouvel homme » (Col 3 je crois)
Je vous ai cité Romains 8, 1-17, qui explicite cette pensée. Entretemps j’ai retrouvé les versets que j’avais spontanément en tête, à savoir Galates 5, 16-17 et 25 : « Mais je dis : Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair. Car la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l’une à l’autre, afin que vous ne pratiquiez pas les choses que vous voudriez.(…) Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit »
Voici un extrait de « Crucifié avec Christ » de Jacques-André Monard :
- [+] Texte masqué
- Dans quelques passages, le mot chair désigne simplement le corps humain, sans aucun sens péjoratif. Par exemple : «Dieu a été manifesté en chair» (1 Tim. 3:16) ou «Ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi» (Gal. 2:20).
Mais, dans la plupart des passages du Nouveau Testament où ce mot est employé, la chair est le terme spécifique qui évoque l’homme dans son caractère naturel de faiblesse et de péché.
L’Écriture nous présente la chair comme quelque chose d’actif, même dans le croyant. Elle convoite (Gal. 5:17), elle a des pensées (Rom. 8:6, 7 ; Col. 2:18), elle a une volonté (Éph. 2:3). Mais va-t-elle dominer la vie de celui que Christ a racheté ?
Il y a dans le croyant une autre source de désirs et d’activité, une source de bien ; c’est le Saint Esprit dont il a été scellé (Éph. 1:13) et qui habite en lui (Rom. 8, 11). L’apôtre Paul nous exhorte : «Soyez remplis de l’Esprit» (Éph. 5:18). Posséder le Saint Esprit comme un hôte qui habite en nous est une chose, en être remplis en est une autre. La première est la part de tous les vrais chrétiens ; la seconde est l’heureux état de ceux qui le laissent agir et manifester sa puissance. L’action du Saint Esprit dans un croyant n’est pas indépendante de son état spirituel. Par l’état de notre coeur, nous pouvons attrister cet hôte divin et l’empêcher d’agir. D’où l’exhortation : «N’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption» (Éph. 4:30). Etienne est un bel exemple d’un homme plein de l’Esprit Saint (Act. 6:5, 10 ; 7:55).
«Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair» (Gal. 5:16). «Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit» (v. 25). Sans aucun doute, le Saint Esprit a toute la puissance divine, et il peut agir souverainement quand il le veut et comme il le veut. Mais son action est liée à notre responsabilité de croyants, puisqu’il est dit ici : «Marchez…», «marchons…». Lorsque nous laissons le Saint Esprit agir, les convoitises de la chair sont tenues en échec.
«Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes pas sous la loi» (v. 18). C’est un très grand privilège de pouvoir être conduit par l’Esprit. Les désirs du coeur sont en accord avec la volonté de Dieu et c’est une joie d’accomplir le bien. «C’est une joie pour le juste de pratiquer ce qui est droit» (Prov. 21:15). La motivation est tout autre que d’accomplir la loi.
«La chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l’une à l’autre, afin que vous ne pratiquiez pas les choses que vous voudriez» (v. 17). Ce passage, avec les versets qui suivent, nous présente très distinctement deux sources de pensées, d’actions ou de sentiments dans le croyant : la chair et l’Esprit. Ces deux sources «convoitent» l’une contre l’autre, ce qui amène nécessairement un combat intérieur. L’issue de ce combat, qui se livrera aussi longtemps que le croyant est sur la terre, n’a pourtant rien d’incertain. Si nous nous tenons dans la présence de Dieu, dans le jugement de nous-mêmes et dans la défiance de ce que peut produire notre coeur, nous profitons des ressources pleinement suffisantes que Dieu nous a données, et nous sommes vainqueurs. Si nous ne vivons pas près de Dieu, si nous faisons taire notre conscience, si nous comptons sur nos propres forces, nous allons à grands pas vers la chute. Remarquons bien que, selon ce verset 17, le but de l’action de l’Esprit en nous est que nous ne pratiquions pas les choses que nous voudrions, c’est-à-dire que notre chair voudrait. La puissance du Saint Esprit en nous est plus que suffisante pour tenir la chair en bride. Laissons-le donc agir !
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Bonjour Mac
[quote]Mac : avez-vous des références scripturaires où Jésus combattrait le Saint Esprit?
Gérard : J'ai écrit que la chair combat l'Esprit et vice versa. Il s'agit de la chair, au sens de première nature adamique des hommes. Jésus étant sans péché ne possédait pas cette nature adamique. Qui plus est il est Dieu. Lorsque le chrétien agit par l'Esprit (c'est à dire dirigé par le saint Esprit qui habite en lui), il n'agit pas selon la chair : son esprit (qui est une des composantes de son être, agit sous la direction du Saint Esprit).
Mac : quel Esprit (avec le grand E) combat votre chair? Qu'est-ce que vous voulez dire par l'Esprit qui vous combat ?
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Le Saint Esprit, qui habite en moi, ne me combat pas moi, mais la chair (c'est-à-dire la première nature adamique pécheresse qui est encore en moi), afin que je dépouille le « vieil homme » (la nature adamique) et que je revête « le nouvel homme » (Col 3 je crois)
Je vous ai cité Romains 8, 1-17, qui explicite cette pensée. Entretemps j’ai retrouvé les versets que j’avais spontanément en tête, à savoir Galates 5, 16-17 et 25 : « Mais je dis : Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair. Car la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l’une à l’autre, afin que vous ne pratiquiez pas les choses que vous voudriez.(…) Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit »
Voici un extrait de « Crucifié avec Christ » de Jacques-André Monard :
[spoiler]Dans quelques passages, le mot chair désigne simplement le corps humain, sans aucun sens péjoratif. Par exemple : «Dieu a été manifesté en chair» (1 Tim. 3:16) ou «Ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi» (Gal. 2:20).
Mais, dans la plupart des passages du Nouveau Testament où ce mot est employé, la chair est le terme spécifique qui évoque l’homme dans son caractère naturel de faiblesse et de péché.
L’Écriture nous présente la chair comme quelque chose d’actif, même dans le croyant. Elle convoite (Gal. 5:17), elle a des pensées (Rom. 8:6, 7 ; Col. 2:18), elle a une volonté (Éph. 2:3). Mais va-t-elle dominer la vie de celui que Christ a racheté ?
Il y a dans le croyant une autre source de désirs et d’activité, une source de bien ; c’est le Saint Esprit dont il a été scellé (Éph. 1:13) et qui habite en lui (Rom. 8, 11). L’apôtre Paul nous exhorte : «Soyez remplis de l’Esprit» (Éph. 5:18). Posséder le Saint Esprit comme un hôte qui habite en nous est une chose, en être remplis en est une autre. La première est la part de tous les vrais chrétiens ; la seconde est l’heureux état de ceux qui le laissent agir et manifester sa puissance. L’action du Saint Esprit dans un croyant n’est pas indépendante de son état spirituel. Par l’état de notre coeur, nous pouvons attrister cet hôte divin et l’empêcher d’agir. D’où l’exhortation : «N’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption» (Éph. 4:30). Etienne est un bel exemple d’un homme plein de l’Esprit Saint (Act. 6:5, 10 ; 7:55).
«Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point la convoitise de la chair» (Gal. 5:16). «Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit» (v. 25). Sans aucun doute, le Saint Esprit a toute la puissance divine, et il peut agir souverainement quand il le veut et comme il le veut. Mais son action est liée à notre responsabilité de croyants, puisqu’il est dit ici : «Marchez…», «marchons…». Lorsque nous laissons le Saint Esprit agir, les convoitises de la chair sont tenues en échec.
«Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes pas sous la loi» (v. 18). C’est un très grand privilège de pouvoir être conduit par l’Esprit. Les désirs du coeur sont en accord avec la volonté de Dieu et c’est une joie d’accomplir le bien. «C’est une joie pour le juste de pratiquer ce qui est droit» (Prov. 21:15). La motivation est tout autre que d’accomplir la loi.
«La chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l’une à l’autre, afin que vous ne pratiquiez pas les choses que vous voudriez» (v. 17). Ce passage, avec les versets qui suivent, nous présente très distinctement deux sources de pensées, d’actions ou de sentiments dans le croyant : la chair et l’Esprit. Ces deux sources «convoitent» l’une contre l’autre, ce qui amène nécessairement un combat intérieur. L’issue de ce combat, qui se livrera aussi longtemps que le croyant est sur la terre, n’a pourtant rien d’incertain. Si nous nous tenons dans la présence de Dieu, dans le jugement de nous-mêmes et dans la défiance de ce que peut produire notre coeur, nous profitons des ressources pleinement suffisantes que Dieu nous a données, et nous sommes vainqueurs. Si nous ne vivons pas près de Dieu, si nous faisons taire notre conscience, si nous comptons sur nos propres forces, nous allons à grands pas vers la chute. Remarquons bien que, selon ce verset 17, le but de l’action de l’Esprit en nous est que nous ne pratiquions pas les choses que nous voudrions, c’est-à-dire que notre chair voudrait. La puissance du Saint Esprit en nous est plus que suffisante pour tenir la chair en bride. Laissons-le donc agir ![/spoiler]
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