par MariaMagdala » mer. 17 sept. 2014, 21:28
Merci à vous tous pour vos réponses.
Je commence à me lancer dans la partie qui traite réellement de son oeuvre et de sa mystique et j'avoue que mes premières lectures m'ont bouleversée...
Je me suis rendue compte à quel point mon âme, depuis toujours, cherchait le Seigneur.
Dans le bouddhisme, c'est lui que je cherchais, en fait dans tout ce que je faisais...
"Par la création, Dieu dit, fait savoir, conseille, et ordonne à toutes les créatures, du fait même qu'il le crée, de le suivre, de le prendre pour fin, de retourner en hâte vers lui, cause première de tout leur être, lieu d’où ils viennent. C'est pourquoi la créature veut qu'elle aime Dieu, plus qu'elle-même... L'origine et la fin, le bien et la fin sont identiques. (In Johannem,1,43)
Je suis impressionnée par la qualité de la langue, par la richesses des échanges qu'ils ont du avoir à l’époque, par la profondeur des pensées...
Je ressens un lien profond entre ce que je lis là et finalement d'autres mystiques du monde. Dans le contact direct avec Dieu, l'homme ressent la même chose avec différents mots mais l'essentiel est le même. Il n'y a que l'organisation du culte qui varie finalement. Et dire que ces textes on été écrits fin 1200 début 1300, ça me laisse pensive sur l’état de notre société actuelle et la "médiocrité" de certains débats qui l'animent...
Quand je pense de ce qu'on dit de la religion catholique et que je lis des choses d'une telle pureté, ça me rend extrêmement triste. La connaissance est accessible et source d'une telle libération. Mais comme a dit un prêtre que j'ai rencontré il n' y a pas longtemps: on ne force pas un âne qui n'a pas soif à boire... Le mieux est de boire soi-même, pour peut-être réveiller cette soif chez l'autre.
Merci à vous tous pour vos réponses.
Je commence à me lancer dans la partie qui traite réellement de son oeuvre et de sa mystique et j'avoue que mes premières lectures m'ont bouleversée...
Je me suis rendue compte à quel point mon âme, depuis toujours, cherchait le Seigneur.
Dans le bouddhisme, c'est lui que je cherchais, en fait dans tout ce que je faisais...
"Par la création, Dieu dit, fait savoir, conseille, et ordonne à toutes les créatures, du fait même qu'il le crée, de le suivre, de le prendre pour fin, de retourner en hâte vers lui, cause première de tout leur être, lieu d’où ils viennent. C'est pourquoi la créature veut qu'elle aime Dieu, plus qu'elle-même... L'origine et la fin, le bien et la fin sont identiques. (In Johannem,1,43)
Je suis impressionnée par la qualité de la langue, par la richesses des échanges qu'ils ont du avoir à l’époque, par la profondeur des pensées...
Je ressens un lien profond entre ce que je lis là et finalement d'autres mystiques du monde. Dans le contact direct avec Dieu, l'homme ressent la même chose avec différents mots mais l'essentiel est le même. Il n'y a que l'organisation du culte qui varie finalement. Et dire que ces textes on été écrits fin 1200 début 1300, ça me laisse pensive sur l’état de notre société actuelle et la "médiocrité" de certains débats qui l'animent...
Quand je pense de ce qu'on dit de la religion catholique et que je lis des choses d'une telle pureté, ça me rend extrêmement triste. La connaissance est accessible et source d'une telle libération. Mais comme a dit un prêtre que j'ai rencontré il n' y a pas longtemps: on ne force pas un âne qui n'a pas soif à boire... Le mieux est de boire soi-même, pour peut-être réveiller cette soif chez l'autre.