par gerardh » sam. 19 oct. 2013, 15:46
________
Hello Peccator,
Par rapport à votre remarque au sujet de 2 Tim 4, je vous communique quelques pensées puisées dans la site Bibliquest [site protestant] :
Ce ne sont que quelques mots, qui semblent n’avoir aucune importance, mais, certainement, ne n’est pas sans motif qu’ils nous ont été conservés, bien que la théologie moderne déclare qu’il est impossible de considérer de telles paroles comme inspirées et comme données de Dieu. Pour le simple croyant, il vaut la peine, même avec de telles expressions, qui semblent n’avoir eu de valeur que pour le moment d’alors, de s’arrêter, et d’en rechercher la signification et le but pour lui-même et pour son temps. Elles acquièrent souvent alors une portée tout à fait inattendue, une profondeur et une plénitude qui montrent leur valeur pour tous les temps.
Il semble à l’écrivain de ces lignes qu’il en est de même du passage cité plus haut ; oui, il pense que le manteau et les livres de l’apôtre Paul peuvent nous donner mainte instruction utile pour le jour actuel.
Jetons d’abord un coup d’oeil sur les circonstances où se trouvait ce fidèle serviteur de Dieu, ainsi que sur tout l’état de l’oeuvre du Seigneur en ces jours-là. Le chemin et le service du «vase d’élection», que le Seigneur avait appelé d’une manière si remarquable «pour porter son nom devant les nations et les rois et les fils d’Israël», tendait à sa fin. En lisant la seconde épître à Timothée, nous avons l’impression qu’un sérieux solennel reposait sur l’âme de l’apôtre. Il éprouvait la vérité de cette parole qu’un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Il était traité comme les «balayures» du monde. Mais bientôt il devait quitter cette terre, pour être toujours auprès de Jésus dans le paradis de Dieu. Son esprit est donc rempli du «royaume céleste», où la couronne est prête pour lui, quand le combat sera fini.
Paul est tout seul. L’homme autrefois si estimé et si considéré, qui était assis aux pieds de Gamaliel (ce qui était un privilège particulier), avait renoncé à tout à cause de l’excellence de Jésus Christ, et avait considéré toutes choses comme une perte et des ordures. Il était devenu pauvre en regard de tout ce que ce monde considère comme des biens ; il avait enduré la faim et la soif, le froid et la nudité, la honte et la persécution, à la suite de son Seigneur ; et maintenant, à la fin de sa vie, à la porte de sa patrie, pour ainsi dire, nous le trouvons de nouveau dans la pauvreté. La demande de son manteau et l’exhortation à Timothée de venir avant l’hiver, où il aurait peut-être un besoin particulier de ce vêtement, semblent faire allusion à son dénuement.
Cependant, malgré sa triste situation, aucun mot de mécontentement n’échappe à sa plume ; ce qui lui arrivait n’était certes, pour lui, rien d’inconnu ni d’inaccoutumé. Il n’avait jamais compté trouver sur la terre une position agréable. À la fin de sa première lettre, qui ne peut avoir été écrite que peu d’années avant la seconde, il dit : «La piété avec le contentement d’esprit est un grand gain. Car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Mais ayant la nourriture et de quoi nous couvrir, nous serons satisfaits» (1 Tim. 6:6-7). Comme nous l’avons dit, peut-être l’apôtre manquait-il en ce moment de cette dernière chose ; c’est pourquoi il demande son manteau. En tout cas, il n’avait pas seulement exhorté et enseigné les autres, mais aussi, comme un véritable exemple pour le troupeau de Christ, il avait vécu ce qu’il prêchait, et ce à quoi il exhortait. Par aucune parole, il ne désire un changement dans sa situation. Il ne nomme que le manteau, les livres et les parchemins ; ses désirs personnels ne vont pas plus loin.
______
________
Hello Peccator,
Par rapport à votre remarque au sujet de 2 Tim 4, je vous communique quelques pensées puisées dans la site Bibliquest [color=#800000][site protestant][/color] :
Ce ne sont que quelques mots, qui semblent n’avoir aucune importance, mais, certainement, ne n’est pas sans motif qu’ils nous ont été conservés, bien que la théologie moderne déclare qu’il est impossible de considérer de telles paroles comme inspirées et comme données de Dieu. Pour le simple croyant, il vaut la peine, même avec de telles expressions, qui semblent n’avoir eu de valeur que pour le moment d’alors, de s’arrêter, et d’en rechercher la signification et le but pour lui-même et pour son temps. Elles acquièrent souvent alors une portée tout à fait inattendue, une profondeur et une plénitude qui montrent leur valeur pour tous les temps.
Il semble à l’écrivain de ces lignes qu’il en est de même du passage cité plus haut ; oui, il pense que le manteau et les livres de l’apôtre Paul peuvent nous donner mainte instruction utile pour le jour actuel.
Jetons d’abord un coup d’oeil sur les circonstances où se trouvait ce fidèle serviteur de Dieu, ainsi que sur tout l’état de l’oeuvre du Seigneur en ces jours-là. Le chemin et le service du «vase d’élection», que le Seigneur avait appelé d’une manière si remarquable «pour porter son nom devant les nations et les rois et les fils d’Israël», tendait à sa fin. En lisant la seconde épître à Timothée, nous avons l’impression qu’un sérieux solennel reposait sur l’âme de l’apôtre. Il éprouvait la vérité de cette parole qu’un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Il était traité comme les «balayures» du monde. Mais bientôt il devait quitter cette terre, pour être toujours auprès de Jésus dans le paradis de Dieu. Son esprit est donc rempli du «royaume céleste», où la couronne est prête pour lui, quand le combat sera fini.
Paul est tout seul. L’homme autrefois si estimé et si considéré, qui était assis aux pieds de Gamaliel (ce qui était un privilège particulier), avait renoncé à tout à cause de l’excellence de Jésus Christ, et avait considéré toutes choses comme une perte et des ordures. Il était devenu pauvre en regard de tout ce que ce monde considère comme des biens ; il avait enduré la faim et la soif, le froid et la nudité, la honte et la persécution, à la suite de son Seigneur ; et maintenant, à la fin de sa vie, à la porte de sa patrie, pour ainsi dire, nous le trouvons de nouveau dans la pauvreté. La demande de son manteau et l’exhortation à Timothée de venir avant l’hiver, où il aurait peut-être un besoin particulier de ce vêtement, semblent faire allusion à son dénuement.
Cependant, malgré sa triste situation, aucun mot de mécontentement n’échappe à sa plume ; ce qui lui arrivait n’était certes, pour lui, rien d’inconnu ni d’inaccoutumé. Il n’avait jamais compté trouver sur la terre une position agréable. À la fin de sa première lettre, qui ne peut avoir été écrite que peu d’années avant la seconde, il dit : «La piété avec le contentement d’esprit est un grand gain. Car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Mais ayant la nourriture et de quoi nous couvrir, nous serons satisfaits» (1 Tim. 6:6-7). Comme nous l’avons dit, peut-être l’apôtre manquait-il en ce moment de cette dernière chose ; c’est pourquoi il demande son manteau. En tout cas, il n’avait pas seulement exhorté et enseigné les autres, mais aussi, comme un véritable exemple pour le troupeau de Christ, il avait vécu ce qu’il prêchait, et ce à quoi il exhortait. Par aucune parole, il ne désire un changement dans sa situation. Il ne nomme que le manteau, les livres et les parchemins ; ses désirs personnels ne vont pas plus loin.
______