par Xavi » mer. 15 déc. 2021, 15:00
La traduction française officielle du mot hébreu pluriel « Elohim », dans Genèse 6, est, en effet, difficile à comprendre car partout ailleurs dans la Genèse le même mot y est traduit au singulier. Pourquoi le mettre ici, et seulement ici, au pluriel alors que le même mot est utilisé abondamment dès le premier verset de la Genèse pour nommer Dieu ?
Pourquoi surtout mettre le mot français avec une minuscule (« dieux ») ce qui accentue une compréhension différente par rapport à « Elohim » qui crée le ciel et la terre ?
Ce qui est certain c’est que dans le texte hébreu du début de la Genèse, il n’y a qu’un seul et même mot, pluriel, pour désigner le Créateur et ceux qui sont désignés, dans le chapitre 6, comme étant des fils de cet Être Créateur nommé au pluriel.
Dieu n’ayant jamais changé et étant Trinité de toute éternité, sa désignation inspirée avec un pluriel a toute son importance.
Dans la culture mésopotamienne au temps d’Abraham et de ses ancêtres, on ne trouve aucune trace d’une discussion mathématique pour savoir si Dieu est un individu ou une pluralité d’individus. Cette question théologique pointue semble sans pertinence pour les Anciens.
Ce qui différenciait les pensées des uns et des autres, c’était, comme aujourd’hui encore, de percevoir ou non le Créateur divin comme un être d’harmonie, d’amour et de paix, de projeter ou non sur le divin toutes les divisions et les égoïsmes humains. Reconnaître ou non un être infiniment bon et au-delà des limites réductrices de l’imagination humaine. Cette question fondamentale n’a jamais changé pour tout homme depuis Adam et Ève.
Dès la création des premiers humains, certains ont refusé de confondre le divin avec une réalité matérielle quelconque. Dieu, ce n’est ni le soleil, ni la lune, ni la tempête ou le tremblement de terre, ni le tonnerre, ni la mer, ni rien de ce qui peut être représenté matériellement.
Si un grand nombre d’anciens de l’Antiquité, ont imaginé des idoles et ont développé des cultes projetant dans les cieux toutes les images limitées des humains, d’autres, à toute époque, ont refusé et rejeté tout ce qui prétend limiter le divin.
À cet égard, imaginer le divin comme un individu humain était (et est toujours) tout aussi trompeur que d’imaginer une cohorte de dieux en relations opposées et en conflits.
Dès l’origine, Dieu s’est révélé aux hommes tel qu’Il est : indivisiblement un et unique, mais non réductible à un individu quelconque. Il y a en Dieu du pluriel, du « plusieurs ». Le mot n’est pas utilisé par les Anciens, mais la réalité était déjà bien perçue : en Dieu, il y a, de toute éternité, de l’amour.
Le récit de Genèse 6 nous parle de ces êtres absolument nouveaux qui étaient fils d’un divin pluriel dans un monde naturel. Ils n’étaient pas seulement des descendants naturels de la race biologique d’Adam, ils étaient des descendants de ces êtres créés qu’étaient Adam et Ève. Des êtres absolument nouveaux, des âmes immortelles ayant une nature spirituelle et corporelle, capable de partager la vie éternelle de Dieu.
Dans ce monde naturel, les premiers descendants d’Adam et Ève vivaient encore parmi d’autres hominidés naturels, mâles et femelles, de la même race et capables d'avoir biologiquement des enfants de leurs unions.
L’humanité nouvelle s’y est répandue comme le récit biblique le raconte.
La traduction française officielle du mot hébreu pluriel « [i]Elohim[/i] », dans Genèse 6, est, en effet, difficile à comprendre car partout ailleurs dans la Genèse le même mot y est traduit au singulier. Pourquoi le mettre ici, et seulement ici, au pluriel alors que le même mot est utilisé abondamment dès le premier verset de la Genèse pour nommer Dieu ?
Pourquoi surtout mettre le mot français avec une minuscule (« [i]dieux[/i] ») ce qui accentue une compréhension différente par rapport à « [i]Elohim[/i] » qui crée le ciel et la terre ?
Ce qui est certain c’est que dans le texte hébreu du début de la Genèse, il n’y a qu’un seul et même mot, pluriel, pour désigner le Créateur et ceux qui sont désignés, dans le chapitre 6, comme étant des fils de cet Être Créateur nommé au pluriel.
Dieu n’ayant jamais changé et étant Trinité de toute éternité, sa désignation inspirée avec un pluriel a toute son importance.
Dans la culture mésopotamienne au temps d’Abraham et de ses ancêtres, on ne trouve aucune trace d’une discussion mathématique pour savoir si Dieu est un individu ou une pluralité d’individus. Cette question théologique pointue semble sans pertinence pour les Anciens.
Ce qui différenciait les pensées des uns et des autres, c’était, comme aujourd’hui encore, de percevoir ou non le Créateur divin comme un être d’harmonie, d’amour et de paix, de projeter ou non sur le divin toutes les divisions et les égoïsmes humains. Reconnaître ou non un être infiniment bon et au-delà des limites réductrices de l’imagination humaine. Cette question fondamentale n’a jamais changé pour tout homme depuis Adam et Ève.
Dès la création des premiers humains, certains ont refusé de confondre le divin avec une réalité matérielle quelconque. Dieu, ce n’est ni le soleil, ni la lune, ni la tempête ou le tremblement de terre, ni le tonnerre, ni la mer, ni rien de ce qui peut être représenté matériellement.
Si un grand nombre d’anciens de l’Antiquité, ont imaginé des idoles et ont développé des cultes projetant dans les cieux toutes les images limitées des humains, d’autres, à toute époque, ont refusé et rejeté tout ce qui prétend limiter le divin.
À cet égard, imaginer le divin comme un individu humain était (et est toujours) tout aussi trompeur que d’imaginer une cohorte de dieux en relations opposées et en conflits.
Dès l’origine, Dieu s’est révélé aux hommes tel qu’Il est : indivisiblement un et unique, mais non réductible à un individu quelconque. Il y a en Dieu du pluriel, du « [i]plusieurs[/i] ». Le mot n’est pas utilisé par les Anciens, mais la réalité était déjà bien perçue : en Dieu, il y a, de toute éternité, de l’amour.
Le récit de Genèse 6 nous parle de ces êtres absolument nouveaux qui étaient fils d’un divin pluriel dans un monde naturel. Ils n’étaient pas seulement des descendants naturels de la race biologique d’Adam, ils étaient des descendants de ces êtres créés qu’étaient Adam et Ève. Des êtres absolument nouveaux, des âmes immortelles ayant une nature spirituelle et corporelle, capable de partager la vie éternelle de Dieu.
Dans ce monde naturel, les premiers descendants d’Adam et Ève vivaient encore parmi d’autres hominidés naturels, mâles et femelles, de la même race et capables d'avoir biologiquement des enfants de leurs unions.
L’humanité nouvelle s’y est répandue comme le récit biblique le raconte.