par etienne lorant » jeu. 02 janv. 2014, 18:11
Dans la solitude, pour ma part, c'est le malheur que je rencontre. Le malheur à l'état brut, celui qui vous assomme à moitié, qui vous fait douter d'avoir jamais cru, qui fait que l'on cherche à fuir dans le sommeil. Sauf que c'est dans ces moments-là que, je le sais, que le Seigneur est le plus proche.
Aussi longtemps qu'on n'a pas fait entrer dans cette pauvre tête si dure que Jésus, c'est l'autre, l'autre qui est là, qui me voit passer, que Jésus me regarde par les yeux d'un autre que moi, on n'est encore dans une forme de sentimentalisme. La vie spirituelle est une aventure en solitaire sur l'océan. Seigneur, quand trouverai-je un rivage afin de prendre un peu de repos ?
Dans la solitude, pour ma part, c'est le malheur que je rencontre. Le malheur à l'état brut, celui qui vous assomme à moitié, qui vous fait douter d'avoir jamais cru, qui fait que l'on cherche à fuir dans le sommeil. Sauf que c'est dans ces moments-là que, je le sais, que le Seigneur est le plus proche.
Aussi longtemps qu'on n'a pas fait entrer dans cette pauvre tête si dure que Jésus, c'est l'autre, l'autre qui est là, qui me voit passer, que Jésus me regarde par les yeux d'un autre que moi, on n'est encore dans une forme de sentimentalisme. La vie spirituelle est une aventure en solitaire sur l'océan. Seigneur, quand trouverai-je un rivage afin de prendre un peu de repos ?