par etienne lorant » ven. 10 févr. 2017, 17:39
De retour à la maison de repos, Léa a de nouveau pris ses repas dans la salle de restaurant avec les autres résidents. Cependant, ce midi, je l'ai trouvée nerveuse, tendue, exaspérée... Comme souvent auparavant, j'ai fait remarquer aux serveuses que son potage lui avait été, une fois de plus, servi trop tard - comme c'est courant - pratiquement en même temps que le plat principal. Je me suis focalisé sur ce point du service, mais le dialogue avec une des serveuses, n'a pas rassuré Léa.
D'une manière extraordinaire, les traits tirés, exaspérée, elle avait tout l'air de vouloir s'excuser de ce "quelque chose qui ne va pas" ... Néanmoins, avec l'hospitalisation, j'ai appris qu'il faut être patient pour apprendre ce qu'il faudrait faire et ce qui serait le mieux...
De nouveau saisi par un souci, j'ai prié mentalement pour savoir ce que je pourrais faire. C'est étonnant comme la réponse, aussitôt, m'a paru évidente ! Il m'a suffi de dire : "Ne serais-tu pas mieux si tu prenais ton repas à l'étage ? Tout te serait servi au bon moment et sans effort (cet - effort consistant pour elle à se tenir parfaite devant tous les autres résidents). Elle n'y parvenait pas et c'est cela qui la troublait le plus.
J'ai été inspiré sur le moment même : "Est-ce que tu serais soulagée si tu prenais ton repas à l'étage, avec tes voisines ?"
Son sourire est revenu aussitôt. C'est bien cela qu'elle désire désormais et ce que désire son cœur est passé de son esprit au mien. J'en suis encore tout ému : est-ce donc si simple ?
Apparemment, c'est tout à fait cela, car lorsque je lui ai proposé le repas à son étage, ah, ce sourire revenu !
Du reste - et c'est un autre signe : l'infirmière principale, à l’étage où réside ma mère, m' a répondu : "C'est bien ce qu'elle m'avait demandé, mais elle ne voulait blesser personne pour son propre confort... ["/i]
Merci au Seigneur pour tout ce qui passe d'un cœur à un autre lorsqu'ils désirent ce qui est le mieux....
De retour à la maison de repos, Léa a de nouveau pris ses repas dans la salle de restaurant avec les autres résidents. Cependant, ce midi, je l'ai trouvée nerveuse, tendue, exaspérée... Comme souvent auparavant, j'ai fait remarquer aux serveuses que son potage lui avait été, une fois de plus, servi trop tard - comme c'est courant - pratiquement en même temps que le plat principal. Je me suis focalisé sur ce point du service, mais le dialogue avec une des serveuses, n'a pas rassuré Léa.
D'une manière extraordinaire, les traits tirés, exaspérée, elle avait tout l'air de vouloir s'excuser de ce "quelque chose qui ne va pas" ... Néanmoins, avec l'hospitalisation, j'ai appris qu'il faut être patient pour apprendre ce qu'il faudrait faire et ce qui serait le mieux...
De nouveau saisi par un souci, j'ai prié mentalement pour savoir ce que je pourrais faire. C'est étonnant comme la réponse, aussitôt, m'a paru évidente ! Il m'a suffi de dire : "[i]Ne serais-tu pas mieux si tu prenais ton repas à l'étage ? Tout te serait servi au bon moment et sans effort [/i](cet - effort consistant pour elle [u]à se tenir parfaite devant tous les autres résidents[/u]). Elle n'y parvenait pas et c'est cela qui la troublait le plus.
J'ai été inspiré sur le moment même : "Est-ce que tu serais soulagée si tu prenais ton repas à l'étage, avec tes voisines ?"
Son sourire est revenu aussitôt. C'est bien cela qu'elle désire désormais et ce que désire son cœur est passé de son esprit au mien. J'en suis encore tout ému : est-ce donc si simple ?
Apparemment, c'est tout à fait cela, car lorsque je lui ai proposé le repas à son étage, ah, ce sourire revenu !
Du reste - et c'est un autre signe : l'infirmière principale, à l’étage où réside ma mère, m' a répondu : "[i]C'est bien ce qu'elle m'avait demandé, mais elle ne voulait blesser personne pour son propre confort... ["/i]
Merci au Seigneur pour tout ce qui passe d'un cœur à un autre lorsqu'ils désirent ce qui est le mieux....