par Théodore » lun. 05 sept. 2016, 0:13
Bonjour cher visiteur,
C'est différent vis-à-vis de l'Eucharistie, parce que cette dernière ne peut, par le fait même de son institution, n'être offert que par un prêtre. En effet la Messe est un sacrifice (celui du Christ) qui nécessite un sacerdoce, comme les anciens sacrifices d'Israël nécessitaient un sacerdoce selon Aaron.
La prêtrise chrétienne est l'achèvement de la prêtrise aaronique, et elle est à ce titre plus qu'un symbole. L'ordination est un sacrement qui imprime, dit-on, un caractère indélébile à celui qui le reçoit (un peu comme le baptême u la confirmation), et l'associe plus étroitement au Christ, Unique Souverain-Prêtre ; il lui donne d'avoir une part, de participer à cette prêtrise, en recevant des pouvoirs particuliers concédés par le Christ : pardonner les péchés, offrir le sacrifice eucharistique.
Vous relevez justement que l'efficacité d'un sacrement est dite ex opere operato, c'est-à-dire par l'acte même. Dans le cas de l'Eucharistie et d'autres sacrements (comme la confession) "l'acte" qui réalise le sacrement inclut dans sa définition le fait qu'il soit réalisé par un prêtre.
Mais ça reste un acte ex opere operato, parce que sa réalisation ne dépend pas des variations et des humeurs de l'être humain qui le réalise. Un prêtre distrait lors de la messe n'en offrirait pas moins le Sacrifice eucharistique. Quoiqu'il arrive il est et reste prêtre, et le fait qu'il le soit fait partie intégrante de la définition de "l'action" qui constitue l'eucharistie ; il ne peut en rien influer, par ses propres variations ou faiblesses, sur la validité du sacrement.
Bonjour cher visiteur,
C'est différent vis-à-vis de l'Eucharistie, parce que cette dernière ne peut, par le fait même de son institution, n'être offert que par un prêtre. En effet la Messe est un sacrifice (celui du Christ) qui nécessite un sacerdoce, comme les anciens sacrifices d'Israël nécessitaient un sacerdoce selon Aaron.
La prêtrise chrétienne est l'achèvement de la prêtrise aaronique, et elle est à ce titre plus qu'un symbole. L'ordination est un sacrement qui imprime, dit-on, un caractère indélébile à celui qui le reçoit (un peu comme le baptême u la confirmation), et l'associe plus étroitement au Christ, Unique Souverain-Prêtre ; il lui donne d'avoir une part, de participer à cette prêtrise, en recevant des pouvoirs particuliers concédés par le Christ : pardonner les péchés, offrir le sacrifice eucharistique.
Vous relevez justement que l'efficacité d'un sacrement est dite ex opere operato, c'est-à-dire par l'acte même. Dans le cas de l'Eucharistie et d'autres sacrements (comme la confession) "l'acte" qui réalise le sacrement inclut dans sa définition le fait qu'il soit réalisé par un prêtre.
Mais ça reste un acte ex opere operato, parce que sa réalisation ne dépend pas des variations et des humeurs de l'être humain qui le réalise. Un prêtre distrait lors de la messe n'en offrirait pas moins le Sacrifice eucharistique. Quoiqu'il arrive il est et reste prêtre, et le fait qu'il le soit fait partie intégrante de la définition de "l'action" qui constitue l'eucharistie ; il ne peut en rien influer, par ses propres variations ou faiblesses, sur la validité du sacrement.