Par définition, un "répons" se compose du premier stique d'un verset biblique auquel le servant ou l'assemblée répond par le second stique de ce verset.
Comme pour le répons d'introduction des heures diurnes : verset 2 du Ps70.
ou encore les répons des petites heures.
La structure des preces ne reprend pas la forme des répons. Quelle est donc cette forme ? Mystère !
Mais effectivement, c'est un mauvais exemple pour illustrer mon propos.
Un meilleur exemple est le geste des mains élevées du Pater où de nombreux clercs enseignent au catéchisme aux enfants à faire de même : pas de chance, c'est un geste "presbytérale" qui reprend le geste Moïse lors de la bataille des Hébreux, tant que Moïse gardait les mains élevées, les Hébreux avaient la victoire.
Le pire étant atteint lorsque ces clercs demandent de faire "la ronde".
Ou bien, lorsque les clercs sortent du chœur pour le geste de paix dans les rites de communion. Si on regarde près le Missel Romain, le prêtre n'a pas sortir du chœur une fois qu'il y ait entré jusqu'à la fin de la Messe. Combien font le tour de l'assemblée au lieu d'aller à la Sainte Réserve (si nécessaire) après avoir échanger le baiser de paix avec un servant ou un clerc dans le sanctuaire ?
Car le sanctuaire est le lieu de la proximité de Dieu (Jésus sur l'Autel) où le prêtre est "comme" protéger du péché.
Pour revenir à la PGLH, nous voyons bien que le N°190 s'oppose au N°192 dans les termes mais également dans l'esprit.
Le N°190 définit le refrain invariable et utilise le verbe devoir :
"est proposé le modèle de la réponse que l'assemblée doit reprendre invariablement." Ce qui est l'esprit de la Liturgie, permettre à l'assemblée de suivre sans livret par connaissance ou répétition d'une partie invariable, tel l'antienne/refrain du psaume responsorial.
Par contre le n°192 introduit la notion de réponse variable :
"dont la seconde peut être employée comme réponse variable."
Il n'est dès lors possible de suivre sans support. Cela cantonne la Liturgie des Heures à ceux qui ont des livres liturgiques. (l'utilisation de supports non approuvés n'est pas envisageable si on veut suivre strictement les rubriques, qu'il ne faut pas confondre avec la pratique telle qu'elle est, je ne suis pas le dernier à éditer des livrets de vêpres ou complies ou autre).
Je pense, au regard de la Tradition de la Liturgie Romaine, que cette option proposée au n°192 est contraire à l'héritage de la pratique Liturgique.
Si on prend les rites de la Messe dans la forme extraordinaire, et même de l'Office Divin, on trouve peut-être une dizaine de répons qui sont des versets bibliques, donc connus des fidèles. Il faut se placer dans le cas d'une personne qui connait les psaumes et les entend régulièrement : c'est de là que provient le mécanisme du répons.
Pour les preces, nous trouvons dans l'ordo bénédictin la trace du répons sous la forme du "kyrie eleison", qui est une formule connue et usuelle.
Ce qui va dans le sens du N°190.
Par ailleurs, le N°180 renvoie à l'office de Prime si je ne me trompe. Mais là, nous dérivons dans un nouveau fil de discussion.
[À suivre ici : Les preces aux Laudes et Vêpres]
Par définition, un "répons" se compose du premier stique d'un verset biblique auquel le servant ou l'assemblée répond par le second stique de ce verset.
Comme pour le répons d'introduction des heures diurnes : verset 2 du Ps70.
ou encore les répons des petites heures.
La structure des preces ne reprend pas la forme des répons. Quelle est donc cette forme ? Mystère !
Mais effectivement, c'est un mauvais exemple pour illustrer mon propos.
Un meilleur exemple est le geste des mains élevées du Pater où de nombreux clercs enseignent au catéchisme aux enfants à faire de même : pas de chance, c'est un geste "presbytérale" qui reprend le geste Moïse lors de la bataille des Hébreux, tant que Moïse gardait les mains élevées, les Hébreux avaient la victoire.
Le pire étant atteint lorsque ces clercs demandent de faire "la ronde".
Ou bien, lorsque les clercs sortent du chœur pour le geste de paix dans les rites de communion. Si on regarde près le Missel Romain, le prêtre n'a pas sortir du chœur une fois qu'il y ait entré jusqu'à la fin de la Messe. Combien font le tour de l'assemblée au lieu d'aller à la Sainte Réserve (si nécessaire) après avoir échanger le baiser de paix avec un servant ou un clerc dans le sanctuaire ?
Car le sanctuaire est le lieu de la proximité de Dieu (Jésus sur l'Autel) où le prêtre est "comme" protéger du péché.
Pour revenir à la PGLH, nous voyons bien que le N°190 s'oppose au N°192 dans les termes mais également dans l'esprit.
Le N°190 définit le refrain invariable et utilise le verbe devoir :
"est proposé le modèle de la réponse que l'assemblée doit reprendre invariablement." Ce qui est l'esprit de la Liturgie, permettre à l'assemblée de suivre sans livret par connaissance ou répétition d'une partie invariable, tel l'antienne/refrain du psaume responsorial.
Par contre le n°192 introduit la notion de réponse variable :
"dont la seconde peut être employée comme réponse variable."
Il n'est dès lors possible de suivre sans support. Cela cantonne la Liturgie des Heures à ceux qui ont des livres liturgiques. (l'utilisation de supports non approuvés n'est pas envisageable si on veut suivre strictement les rubriques, qu'il ne faut pas confondre avec la pratique telle qu'elle est, je ne suis pas le dernier à éditer des livrets de vêpres ou complies ou autre).
Je pense, au regard de la Tradition de la Liturgie Romaine, que cette option proposée au n°192 est contraire à l'héritage de la pratique Liturgique.
Si on prend les rites de la Messe dans la forme extraordinaire, et même de l'Office Divin, on trouve peut-être une dizaine de répons qui sont des versets bibliques, donc connus des fidèles. Il faut se placer dans le cas d'une personne qui connait les psaumes et les entend régulièrement : c'est de là que provient le mécanisme du répons.
Pour les preces, nous trouvons dans l'ordo bénédictin la trace du répons sous la forme du "kyrie eleison", qui est une formule connue et usuelle.
Ce qui va dans le sens du N°190.
Par ailleurs, le N°180 renvoie à l'office de Prime si je ne me trompe. Mais là, nous dérivons dans un nouveau fil de discussion. [b][color=#008000][À suivre ici : :arrow: [url=http://cite-catholique.org/viewtopic.php?f=152&t=19783]Les preces aux Laudes et Vêpres[/url]][/color][/b]