par menochios » jeu. 24 sept. 2020, 17:13
Croyance et inhibition ? Qui aujourd'hui du scientifique ou du religieux devrait être inhibé en parlant de Vérité ? Quand le plus bel ouvrage de la science, l'édifice mathématique, achoppe sur des propositions formellement indécidables ?
Quand la cosmologie est un mystère sans fond, et chaque théorie qu'on y lance doit aussitôt être lestée de matière noire pour ne pas exploser dans l'éther.
Quant au microscopique, nous voilà contraint d'enfiler nos deux jambes dans la même manche de pantalon pour ne pas perdre notre cohérence.
Et c'est celà, cet édifice mal conçu, tout brinquebalant de doutes qui s'arrogerait le droit de proclamer la Vérité ? Au nom du processus de double lecture des revues savantes, on pourrait remiser les Evangiles ?
Ce n'est pas du même ordre. Que le Christ soit venu, c'est l'histoire même qui en est une preuve. Nul doute que nos scientistes adoreraient lui analyser l'ADN, à la recherche d'un ADN en omphalos ou de midichloriens. Par dépit, certains lorgnent avec envie sur le Saint Suaire.
Je prie pour qu'on arrête ce débat stérile. Mais en même temps, j'espère qu'il n'en sera rien et qu'encore longtemps l'assurance des scientistes sera détrompée par leurs propres critères de vérité. La photographie, le dépliement du linge, la 3D, le Carbone 14, l'analyse des pollens. Tout celà en vain. On ne peut pas le dire plus simplement. Le Christ était un homme comme les autres. Aussi profond que l'on fouille, on ne trouvera que notre commune banalité.
Ce serait un menuisier arrivant au pied de la Croix, et commençant à pérorer sur la façon dont on l'a rabotée, sans voir le Christ au dessus de lui. La science n'est qu'une théorie de la technique. Celà n'aide pas à comprendre. Parfois dans la vie, il faut accepter de lever les yeux.
Pour moi, nous sommes dans la trajectoire interrompue du positivisme. Mais comme un pendu ne peut tirer sa propre corde, un système ne peut être sa propre preuve.
Cette inconnaissance sur les faits et les actes du Christ, qui ne fait que marquer la limite de toute connaissance humaine, devient un risque mortel dans un système scientiste. Car comment justifier alors les errements et les manques de la connaissance ? Comment ce pinacle de la Création, la Pensée Humaine pourrait elle vaticiner par dessus les moulins ? Ne reste que le terrorisme intellectuel, ou l'endoctrinement. C'est la voie qu'emprunte Comte avec son église scientiste. Comme de bien entendu, l'expérience a tourné court. Aujourd'hui, c'est le terrorisme intellectuel qui arrive au bout de ses limites.
Croyance et inhibition ? Qui aujourd'hui du scientifique ou du religieux devrait être inhibé en parlant de Vérité ? Quand le plus bel ouvrage de la science, l'édifice mathématique, achoppe sur des propositions formellement indécidables ?
Quand la cosmologie est un mystère sans fond, et chaque théorie qu'on y lance doit aussitôt être lestée de matière noire pour ne pas exploser dans l'éther.
Quant au microscopique, nous voilà contraint d'enfiler nos deux jambes dans la même manche de pantalon pour ne pas perdre notre cohérence.
Et c'est celà, cet édifice mal conçu, tout brinquebalant de doutes qui s'arrogerait le droit de proclamer la Vérité ? Au nom du processus de double lecture des revues savantes, on pourrait remiser les Evangiles ?
Ce n'est pas du même ordre. Que le Christ soit venu, c'est l'histoire même qui en est une preuve. Nul doute que nos scientistes adoreraient lui analyser l'ADN, à la recherche d'un ADN en omphalos ou de midichloriens. Par dépit, certains lorgnent avec envie sur le Saint Suaire.
Je prie pour qu'on arrête ce débat stérile. Mais en même temps, j'espère qu'il n'en sera rien et qu'encore longtemps l'assurance des scientistes sera détrompée par leurs propres critères de vérité. La photographie, le dépliement du linge, la 3D, le Carbone 14, l'analyse des pollens. Tout celà en vain. On ne peut pas le dire plus simplement. Le Christ était un homme comme les autres. Aussi profond que l'on fouille, on ne trouvera que notre commune banalité.
Ce serait un menuisier arrivant au pied de la Croix, et commençant à pérorer sur la façon dont on l'a rabotée, sans voir le Christ au dessus de lui. La science n'est qu'une théorie de la technique. Celà n'aide pas à comprendre. Parfois dans la vie, il faut accepter de lever les yeux.
Pour moi, nous sommes dans la trajectoire interrompue du positivisme. Mais comme un pendu ne peut tirer sa propre corde, un système ne peut être sa propre preuve.
Cette inconnaissance sur les faits et les actes du Christ, qui ne fait que marquer la limite de toute connaissance humaine, devient un risque mortel dans un système scientiste. Car comment justifier alors les errements et les manques de la connaissance ? Comment ce pinacle de la Création, la Pensée Humaine pourrait elle vaticiner par dessus les moulins ? Ne reste que le terrorisme intellectuel, ou l'endoctrinement. C'est la voie qu'emprunte Comte avec son église scientiste. Comme de bien entendu, l'expérience a tourné court. Aujourd'hui, c'est le terrorisme intellectuel qui arrive au bout de ses limites.