Quand l'homme se met à la place de Dieu

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Re: Quand l'homme se met à la place de Dieu

par Christophe » mer. 03 juil. 2013, 9:33

Science sans conscience n'est que ruine de l'âme… (Rabelais)

Re: Quand l'homme se met à la place de Dieu

par Hégésippe » mer. 03 juil. 2013, 7:32

Raistlin a écrit :Monstrueux, tout simplement. :mal:
Si vous voulez du monstrueux, vous avez aussi cela :

http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /54741.htm

Re: Quand l'homme se met à la place de Dieu

par Hégésippe » mer. 03 juil. 2013, 7:07

Et si une tête d'homme reçoit un corps de femme, l'homme deviendra-t-il une femme ou sera-t-il un transgenre ou un intergenre?
Et dans ce cas, un rejet de "la greffe" pourra-t-il être considéré comme un acte homophobe?

Re: Quand l'homme se met à la place de Dieu

par Eurynome » mar. 02 juil. 2013, 21:24

Ce qui est intéressant dans le cas soulevé dans le premier post, c'est la possibilité de "réparer" une moelle épinière: pour peu qu'on maîtrise un jour le processus, on pourrait rendre la faculté de bouger à des milliers d'handicapés moteurs.
Je pense que par "Monstrueux", Raistlin voulait parler des expériences effectués en ce sens sur les animaux. Et il faut avouer qu'il y a de quoi soulever le cœur, quand bien même le résultat serait bénéfique.

Re: Quand l'homme se met à la place de Dieu

par Et.H » mar. 02 juil. 2013, 21:18

Raistlin a écrit :Monstrueux, tout simplement. :mal:

Je ne trouve pas ça monstrueux. Etrange oui, monstrueux non... Pour moi, c'est comme une greffe d'organe...Et si cela permet de sauver des vies ? ou de rendre la dignité à des personnes dont le corps souffre d'un lourd handicap ? Bien sur, cela doit rester un acte médical. Hors de question de s'acheter un nouveau corps !

Il me semble que d'un point de vue chrétien, c'est la tête qui compte...c'est la tête qui symbolise le siège de l'âme dans l'iconographie chrétienne (et qui est entouré d'une auréole). Autrefois une tête sans corps pouvait recevoir une sépulture chrétienne. Par contre, c'était impossible à un corps sans tête. En gros, une personne peut se "résumer" à sa tête

L'article est trompeur. Il faudrait mieux parler de greffer un nouveau corps à une tête et non l'inverse !

Re: Quand l'homme se met à la place de Dieu

par etienne lorant » mar. 02 juil. 2013, 18:58

Scratchy a écrit :Pour aller plus loin dans cette réalité qui dépasse la fiction: imaginons qu'un receveur d'un nouveau corps ait un enfant avec sa femme, cela voudrait donc dire que l'enfant serait celui du receveur légalement mais biologiquement celui du donneur qui est mort... <:
Il faut envoyer la question au Président Hollande, lui, il sait ! Et puis, s'il sait pas, c'est quand même lui le chef ! ;)

Re: Quand l'homme se met à la place de Dieu

par Scratchy » mar. 02 juil. 2013, 18:49

Pour aller plus loin dans cette réalité qui dépasse la fiction: imaginons qu'un receveur d'un nouveau corps ait un enfant avec sa femme, cela voudrait donc dire que l'enfant serait celui du receveur légalement mais biologiquement celui du donneur qui est mort... <:

Re: Quand l'homme se met à la place de Dieu

par etienne lorant » mar. 02 juil. 2013, 16:02

La santé n’est pas « la santé simplement sexuelle et reproductive », rappelle le Saint-Siège, qui dénonce « la destruction délibérée et systématique de la vie humaine naissante ».

Mgr Francis A. Chullikatt, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies de New-York, a pris la parole lors de la IVe session du Groupe de travail sur les objectifs du développement durable, sur le thème « La santé, dynamique des populations » le 19 juin 2013.

L'accès à la santé pour tous

Le Saint-Siège entend « promouvoir un réel accès aux soins de santé tout au long de la vie, de la conception jusqu'à la mort naturelle », explique Mgr Chullikatt.

C’est pourquoi il invite les États à « aller au-delà d'une logique épuisée, stéréotypée et fatale qui réduit cet objectif à la santé simplement sexuelle et reproductive, ce qui masque un défaitisme nihiliste, faisant passer pour un « service » de santé la destruction délibérée et systématique de la vie humaine naissante ».

Il les encourage au contraire « à embrasser une compréhension holistique de la personne humaine et de ses besoins en matière de soins de santé », non seulement dans les pays en voie de développement mais aussi « dans les pays développés, où 100 millions de personnes sombrent chaque année dans la pauvreté en raison de l’augmentation des coûts des soins de santé ».

« Cette réalité est d'autant plus tragique que la communauté internationale a la capacité financière et technique de sauver des millions de vies chaque année », estime le Saint-Siège : « la seule chose qui empêche d'adopter un engagement mondial pour assurer un accès universel à des médicaments et des technologies de base est la protection continue de la soif illimitée du profit ».

L’archevêque appelle à « briser cette logique égoïste du profit à la face de la dignité humaine », et à « la remplacer par une logique des soins, de l'altruisme et de la solidarité envers ceux qui ont besoin de soins de santé ».

Non aux politiques malthusiennes

Le Saint-Siège note « avec inquiétude » une tendance dans les milieux des Nations Unies à relier la « santé » avec « des préoccupations d’ordre démographique » : il dénonce en ce sens la « défaillance permanente d’une mécanique de développement malthusienne dépassée et discréditée qui ne respecte pas la vie humaine comme une fin en soi et qui considère les êtres humains comme des obstacles au développement ».

Pour le Saint-Siège, « les graves conséquences de cette obsession sont clairement manifestes dans le vieillissement des communautés dans de nombreuses sociétés qui promeuvent ce programme, et dans la perte de millions d'individus créatifs qui n'ont jamais eu la chance d'être nés et de contribuer par leur potentiel humain au développement durable de nos communautés ».

La santé de l'homme ne peut se résoudre « en réduisant le nombre de personnes ayant besoin d'aide plutôt que de se recentrer sur le service à l’égard de ceux qui cherchent un accès à une large gamme de services de soins de santé », met-il en garde.

Non à la mentalité contraceptive

Mgr Chullikatt estime que la communauté internationale ne devrait pas « augmenter à nouveau son engagement financier pour empêcher le don de la vie », mais plutôt « consacrer ses efforts à protéger et à sauver la vie de millions de personnes qui meurent chaque année inutilement de maladies que l’on pourrait éviter, en embrassant une vision des soins de santé plus large que la simple mentalité contraceptive ».

Il s’agit tout simplement d’être dans une logique de « sauver des vies », résume-t-il, soulignant « que le Saint-Siège a toujours plaidé pour le droit aux soins de santé de base pour tous », avec ses institutions dans le monde entier : « quelque 5.400 hôpitaux, 17.500 dispensaires, 567 léproseries et 15.700 foyers pour personnes âgées ou handicapées ».

Il invite donc l’action internationale et gouvernementale à « tenir compte de la vaste expérience et de l'expertise de ces institutions, tout en respectant dans le même temps leur mission unique comme organisations religieuses ».

( 1 juillet 2013) © Innovative Media

Re: Quand l'homme se met à la place de Dieu

par Raistlin » mar. 02 juil. 2013, 16:02

Monstrueux, tout simplement. :mal:

Quand l'homme se met à la place de Dieu

par etienne lorant » mar. 02 juil. 2013, 15:54

A l'image de la créature de Frankenstein, il sera possible, d'ici deux ans, de réaliser une transplantation totale de tête. C'est ce qu'assure le neurologue italien Sergio Canavero dans la revue Surgical neurology Internation , rapporte le Nouvel Obs. Depuis les années 70, les médecins, tel que Robert White, tentent en effet de réaliser cette opération délicate sur des singes. Un de leur cobaye aurait d'abord survécu plusieurs jours après avoir reçu la tête d'un de ses congénères. Puis la technique a été perfectionnée. Pour l'homme, il faudra attendre encore deux ans.

Selon le chirurgien, la difficulté résidait dans la reconnexion de la moelle épinière entre la tête et le nouveau corps. Un problème que pense pouvoir résoudre l'Italien "grâce à l'utilisation de matériaux chimiques, qui permettent de rétablir les liens entre les fibres nerveuses". Il a d'ailleurs déjà dressé le profil des futurs patients. Le donneur devra être en état de mort cérébrale et avoir un corps intact, tandis que le receveur sera quelqu'un ayant une maladie ou une paralysie n'affectant pas le cerveau.

"La tête du receveur sera placée en hypothermie. Après, on collera la tête du receveur sur le corps du donneur, on reconnectera la moelle et les différents tissus. Si le patient survit à l'opération, il faudra ensuite qu'il entame une longue convalescence, un traitement anti-rejet pour le greffon, une thérapie pour s'adapter à son nouveau corps et des séances de kinésithérapie pour réapprendre à bouger", explique le chirurgien.

http://www.lalibre.be/societe/sciences- ... fef4ed35cf
ourquoi-docteur.nouvelobs.com/Une-greffe-de-tete-chez-l-homme-dans-les-2-ans-2985.html

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