par Guillaume C. » dim. 10 déc. 2017, 16:53
Sainte Eulalie (10 décembre)
Martyre à Merida (Espagne), sous l’empereur romain Dioclétien – 304
Longue vie à l‘Espagne où tant de sages vierges
Pour l'amour de l‘Epoux ont allumé leur cierge !
Sous Dioclès, certaines ont donné leur vie :
Merida vit mourir la très sainte Eulalie.
De sang noble, elle voulut un seul titre porter :
Celui du don à Dieu, dans la virginité.
Elle n‘avait que douze ans quand parut une loi,
enjoignant aux chrétiens d'abjurer la vraie Foi.
Sa mère qui voulait l’éloigner de ces maux
La mit sous bonne garde en un lointain hameau.
Enflammée par l'Esprit à chercher le martyre
Et aidée par Julie, Eulalie put s’enfuir.
Marchant toute la nuit, à l‘aube elles arrivent
les pieds ensanglantés, mais leur Foi toujours vive.
Eulalie hardiment alla se présenter
Au préfet, le blâmant pour son impiété.
« J'ai déjà bien vécu, malgré mon tout jeune âge,
Sur cette terre où l’âme vit en esclavage.
Mon coeur pour son Epoux est tout prêt de brûler.
Menaces et tourments ne peuvent m‘ébranler. »
Les fouets, l'huile, la chaux, le plomb fondu, les torches
N’ont pu faire céder cette enfant qu‘on écorche.
Sa virginale chair est toute déchirée ;
Elle veut par amour ce supplice endurer.
Traînée par les cheveux, on la mène au bûcher.
Sa parole inspirée fait alors trébucher
Le préfet : « Contemplez, lui dit-elle, ma face,
et après ça songez si Dieu vous fera grâce. »
Sa bouche ouverte défie la flamme montante :
Son désir satisfait, elle meurt contente.
Voyez cette colombe envolée vers le ciel !
C’est l’âme d’Eulalie : gloire au Dieu éternel !
Son corps immaculé fut recouvert de neige
comme marque d’honneur à l‘immortelle vierge.
Ainsi, les chrétiens purent l'ensevelir :
Allons à Oviedo méditer son martyre !
[color=#00BF00][b]Sainte Eulalie (10 décembre) [/b]
[i]Martyre à Merida (Espagne), sous l’empereur romain Dioclétien – 304[/i]
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Longue vie à l‘Espagne où tant de sages vierges
Pour l'amour de l‘Epoux ont allumé leur cierge !
Sous Dioclès, certaines ont donné leur vie :
Merida vit mourir la très sainte Eulalie.
De sang noble, elle voulut un seul titre porter :
Celui du don à Dieu, dans la virginité.
Elle n‘avait que douze ans quand parut une loi,
enjoignant aux chrétiens d'abjurer la vraie Foi.
Sa mère qui voulait l’éloigner de ces maux
La mit sous bonne garde en un lointain hameau.
Enflammée par l'Esprit à chercher le martyre
Et aidée par Julie, Eulalie put s’enfuir.
Marchant toute la nuit, à l‘aube elles arrivent
les pieds ensanglantés, mais leur Foi toujours vive.
Eulalie hardiment alla se présenter
Au préfet, le blâmant pour son impiété.
« J'ai déjà bien vécu, malgré mon tout jeune âge,
Sur cette terre où l’âme vit en esclavage.
Mon coeur pour son Epoux est tout prêt de brûler.
Menaces et tourments ne peuvent m‘ébranler. »
Les fouets, l'huile, la chaux, le plomb fondu, les torches
N’ont pu faire céder cette enfant qu‘on écorche.
Sa virginale chair est toute déchirée ;
Elle veut par amour ce supplice endurer.
Traînée par les cheveux, on la mène au bûcher.
Sa parole inspirée fait alors trébucher
Le préfet : « Contemplez, lui dit-elle, ma face,
et après ça songez si Dieu vous fera grâce. »
Sa bouche ouverte défie la flamme montante :
Son désir satisfait, elle meurt contente.
Voyez cette colombe envolée vers le ciel !
C’est l’âme d’Eulalie : gloire au Dieu éternel !
Son corps immaculé fut recouvert de neige
comme marque d’honneur à l‘immortelle vierge.
Ainsi, les chrétiens purent l'ensevelir :
Allons à Oviedo méditer son martyre !