par Héloïse » lun. 24 août 2009, 12:26
Le pire, je crois, ce sont les écoles catholiques qui ont abdiqué leur foi... J'ai connu mon école, qui est maintenant celle de ma fille, peuplée de religieuses Marianistes qui souvent enseignaient avec compétence, les salles étaient toutes dotées d'un crucifix, nous avions une messe par semaine .... dans les premières années.... La grande majorité des soeurs était d'une gentillesse quasi maternelle, il n'y règnait pas cet esprit de compétition et de tri que l'on trouve maintenant partout
Insensiblement les mères ont disparu, les soeurs ont été "mutées" ailleurs, les profs autrefois recrutés aussi pour leurs convictions le sont maintenant pour de moindres prétentions salariales (parce que souvent moins diplômés) et que le budget est dur à boucler. Plus aucune manifestation religieuse, sauf une célébration à Noël organisée à l'église proche, ce, sous prétexte de ne pas "couper les enfants de leurs paroisses" (où la grande majorité d'entre eux ne mettent plus les pieds) ouverture aux enfants d'autres confessions en grand nombre, en fait souvent des enfants "virés" des écoles publiques, cantine sans porc sous prétexte de "respect" etc...
Plus aucune préparation aux communions par exemple, chapelle transformée en amphithéatre, de toute façon elle ne servait plus à rien...
Les cours d'histoire donnés par un prof militant syndicaliste, et systématiquement grèviste l'an dernier (sans que les raisons de ses nombreuses absences n'aient été données, ni aux élèves, ni aux parents), lequel présentant les religions, le faisait de façon assez neutre pour ce qui concerne les spécificités architecturales des lieux de prière par exemple, mais dictait au conditionnel tout ce qui concerne la très basique base de la Foi des chrétiens...
J'arrête, car tout ceci me rend très amère... Les parents d'élèves trouvent parfaitement saugrenues les quelques questions que j'ai posées à ce propos, le prêtre aussi et les familles catholiques de la ville inscrivent plus volontiers leurs enfants dans les collèges publics, "car là au moins il y a une aumonerie"...
L'évêque a fait la tournée de ces écoles l'an dernier, absolument rien n'a changé...
Les catholiques ont honte, quand ils savent encore qu'ils sont catholiques, l'inculture religieuse est vertigineuse... Interrogez dans votre entreprise, les gens qui vous entourent : que fête t-on le 15 Août ? Qu'est-ce que le jeudi de l'ascension quelle différence entre l'Ascension et la Pentecôte ? en revanche, ils sont scandalisés dès que le prêtre pose quelques questions au moment d'un baptème ou d'un mariage et de vrais catholiques sincères et pratiquant, sont enterrés après des cérémonies spirituellement indigentes par des équipes de laïcs pleines de bonne volonté mais dépourvue de sens du sacré...
Si vous avez la chance d'habiter encore dans une grande ville, sans doute avez vous le choix d'y trouver encore des établissements qui assument leurs origines, mais dans nos petits départements, il faut bien subir et sincèrement je trouve remarquable que des jeunes aient encore l'envie de devenir catholiques...
Dans ces conditions de renoncement des catholiques, toute la place est donnée aux autres, à ceux qui font de la laïcité leur crédo, comme s'ils réglaient des comptes avec le passé.
Le pire, je crois, ce sont les écoles catholiques qui ont abdiqué leur foi... J'ai connu mon école, qui est maintenant celle de ma fille, peuplée de religieuses Marianistes qui souvent enseignaient avec compétence, les salles étaient toutes dotées d'un crucifix, nous avions une messe par semaine .... dans les premières années.... La grande majorité des soeurs était d'une gentillesse quasi maternelle, il n'y règnait pas cet esprit de compétition et de tri que l'on trouve maintenant partout
Insensiblement les mères ont disparu, les soeurs ont été "mutées" ailleurs, les profs autrefois recrutés aussi pour leurs convictions le sont maintenant pour de moindres prétentions salariales (parce que souvent moins diplômés) et que le budget est dur à boucler. Plus aucune manifestation religieuse, sauf une célébration à Noël organisée à l'église proche, ce, sous prétexte de ne pas "couper les enfants de leurs paroisses" (où la grande majorité d'entre eux ne mettent plus les pieds) ouverture aux enfants d'autres confessions en grand nombre, en fait souvent des enfants "virés" des écoles publiques, cantine sans porc sous prétexte de "respect" etc...
Plus aucune préparation aux communions par exemple, chapelle transformée en amphithéatre, de toute façon elle ne servait plus à rien...
Les cours d'histoire donnés par un prof militant syndicaliste, et systématiquement grèviste l'an dernier (sans que les raisons de ses nombreuses absences n'aient été données, ni aux élèves, ni aux parents), lequel présentant les religions, le faisait de façon assez neutre pour ce qui concerne les spécificités architecturales des lieux de prière par exemple, mais dictait au conditionnel tout ce qui concerne la très basique base de la Foi des chrétiens...
J'arrête, car tout ceci me rend très amère... Les parents d'élèves trouvent parfaitement saugrenues les quelques questions que j'ai posées à ce propos, le prêtre aussi et les familles catholiques de la ville inscrivent plus volontiers leurs enfants dans les collèges publics, "car là au moins il y a une aumonerie"...
L'évêque a fait la tournée de ces écoles l'an dernier, absolument rien n'a changé...
Les catholiques ont honte, quand ils savent encore qu'ils sont catholiques, l'inculture religieuse est vertigineuse... Interrogez dans votre entreprise, les gens qui vous entourent : que fête t-on le 15 Août ? Qu'est-ce que le jeudi de l'ascension quelle différence entre l'Ascension et la Pentecôte ? en revanche, ils sont scandalisés dès que le prêtre pose quelques questions au moment d'un baptème ou d'un mariage et de vrais catholiques sincères et pratiquant, sont enterrés après des cérémonies spirituellement indigentes par des équipes de laïcs pleines de bonne volonté mais dépourvue de sens du sacré...
Si vous avez la chance d'habiter encore dans une grande ville, sans doute avez vous le choix d'y trouver encore des établissements qui assument leurs origines, mais dans nos petits départements, il faut bien subir et sincèrement je trouve remarquable que des jeunes aient encore l'envie de devenir catholiques...
Dans ces conditions de renoncement des catholiques, toute la place est donnée aux autres, à ceux qui font de la laïcité leur crédo, comme s'ils réglaient des comptes avec le passé.