par bajulans » mer. 14 sept. 2005, 5:38
Sola raconte que dans une société plus christianisée sa mère a eu des difficultés à percevoir un salaire décent.
Qu'il me soit permis de renvoyer à la lecture du fil sur l'esclavagisme moderne dans les sociétés chrétiennes. Le pape n'était pas toujours écouté, surtout sur le plan social, par les chrétiens, y compris les catholiques. La piété peut coexister dans une âme avec des vices, surtout les plus cachés, les moins évidents (orgueil, avarice, dureté de cœur) donc une société pieuse peut ne pas être conforme à la totalité de l'évangile.
Ce scandale provoque l'apostasie des plus faibles, qui se disent entre eux "Eh, bien, est-ce tant utile qu'ils aillent à la messe et débitent des prières à longueur de journée, pour être aussi durs et cruels, après ? Moi je ne prie pas, mais je suis bon(ne) pour mes voisins etc.)"
Pourtant, cela ne condamne pas la piété, car Jésus a été en conflit ouvert et violent avec les gens les plus pieux et les mieux instruits de la religion de son époque qui étaient les pharisiens (secte qui avait engendré d'ailleurs des saints, ce qui leur avait tourné la tête : voir sur ce point les commentaires du chanoine Crampon), mais Lui-même a recommandé la piété et priait beaucoup et souvent.
Donc, il ne faut pas se laisser scandaliser par les péchés des gens pieux et savoir que la piété est utile à tout (1 Tim. 4, 8), mais qu'elle n'est pas suffisante, il faut y ajouter la réflexion, l'usage de la raison qui est ce qui constitue l'homme, la vigilance.
Sur la question de la place de la femme dans la société, le programme égalitariste actuellement promu par les media est le programme communiste (voir sur ce point Divini Redemptoris de Pie XI) il me semble que la création d'Eve, tirée d'Adam, faite parce que l'homme (sens "vir" du latin) lui était inférieur dans certaines tâches et qu'elle lui était nécessaire, notamment dans l'entretien, l'ornement et tout ce qui est relatif à la maison et les soins dus à la petite enfance et en général à l'éducation des enfants. Egale en droits fondamentaux et en dignité, elle n'a pas un rôle interchangeable avec celui de l'homme. Car si la femme a le droit de travailler et d'être salariée, il est évident que ses goûts la portent plus vers la maison, où elle s'accomplit.
Vu sous l'angle du bien commun, il est certain que la présence des femmes dans les unités combattantes, dans les unités de maintien de l'ordre a du mal à se justifier, d'autant qu'il semble que dès que cela chauffe, elles en sont retirées et on a du mal à justifier leurs formations et leurs soldes. Ces dépenses sont là pour satisfaire l'ego des féministes, leur idéologie, mais pour le bien commun, on ne voit pas trop.
La question de la "parité" me semble être une question matérialiste, où n'est envisagée que la quantité. D'abord, c'est absurde puisque le nombre de femmes et d'hommes dans une tranche d'âges donnée n'est pas égal, donc même sous le rapport de la quantité, le raisonnement n'est pas juste. Ensuite cela fait abstraction du bien commun et de la vocation de chacun. Le fait que les femmes soient moins nombreuses dans tel poste, n'est pas un mal en soi, ce qui compte ce n'est pas le sexe, c'est la capacité, l'idoinité de la personne par rapport au poste à pourvoir. Là aussi, la société n'est pas faite pour satisfaire les idéologies, elle est faite pour satisfaire le bien commun à tous et donc à chacun.
En conclusion, il me semble que les femmes, qui, ont, je ne le nie pas le rôle difficile et qui souffrent souvent plus que les hommes, entre autres, du fait du machisme que je condamne ont certains privilèges que les hommes n'auront jamais, par exemple l'intimité très particulière dont elles jouissent avec leur progéniture, il ne faut donc pas rêver matérialistement d'une "parité", d'une quantification de leur égalité, l'égalité n'est pas une affaire de statistique, mais de bien (pris substantivement) respecté de tous(tes) et chacun(e). Décider selon les critères quantitatifs, matérialistes, conduit à de graves injustices pour tous et donc pour chacun.
Sola raconte que dans une société plus christianisée sa mère a eu des difficultés à percevoir un salaire décent.
Qu'il me soit permis de renvoyer à la lecture du fil sur l'esclavagisme moderne dans les sociétés chrétiennes. Le pape n'était pas toujours écouté, surtout sur le plan social, par les chrétiens, y compris les catholiques. La piété peut coexister dans une âme avec des vices, surtout les plus cachés, les moins évidents (orgueil, avarice, dureté de cœur) donc une société pieuse peut ne pas être conforme à la totalité de l'évangile.
Ce scandale provoque l'apostasie des plus faibles, qui se disent entre eux "Eh, bien, est-ce tant utile qu'ils aillent à la messe et débitent des prières à longueur de journée, pour être aussi durs et cruels, après ? Moi je ne prie pas, mais je suis bon(ne) pour mes voisins etc.)"
Pourtant, cela ne condamne pas la piété, car Jésus a été en conflit ouvert et violent avec les gens les plus pieux et les mieux instruits de la religion de son époque qui étaient les pharisiens (secte qui avait engendré d'ailleurs des saints, ce qui leur avait tourné la tête : voir sur ce point les commentaires du chanoine Crampon), mais Lui-même a recommandé la piété et priait beaucoup et souvent.
Donc, il ne faut pas se laisser scandaliser par les péchés des gens pieux et savoir que la piété est utile à tout (1 Tim. 4, 8), mais qu'elle n'est pas suffisante, il faut y ajouter la réflexion, l'usage de la raison qui est ce qui constitue l'homme, la vigilance.
Sur la question de la place de la femme dans la société, le programme égalitariste actuellement promu par les media est le programme communiste (voir sur ce point Divini Redemptoris de Pie XI) il me semble que la création d'Eve, tirée d'Adam, faite parce que l'homme (sens "vir" du latin) lui était inférieur dans certaines tâches et qu'elle lui était nécessaire, notamment dans l'entretien, l'ornement et tout ce qui est relatif à la maison et les soins dus à la petite enfance et en général à l'éducation des enfants. Egale en droits fondamentaux et en dignité, elle n'a pas un rôle interchangeable avec celui de l'homme. Car si la femme a le droit de travailler et d'être salariée, il est évident que ses goûts la portent plus vers la maison, où elle s'accomplit.
Vu sous l'angle du bien commun, il est certain que la présence des femmes dans les unités combattantes, dans les unités de maintien de l'ordre a du mal à se justifier, d'autant qu'il semble que dès que cela chauffe, elles en sont retirées et on a du mal à justifier leurs formations et leurs soldes. Ces dépenses sont là pour satisfaire l'ego des féministes, leur idéologie, mais pour le bien commun, on ne voit pas trop.
La question de la "parité" me semble être une question matérialiste, où n'est envisagée que la quantité. D'abord, c'est absurde puisque le nombre de femmes et d'hommes dans une tranche d'âges donnée n'est pas égal, donc même sous le rapport de la quantité, le raisonnement n'est pas juste. Ensuite cela fait abstraction du bien commun et de la vocation de chacun. Le fait que les femmes soient moins nombreuses dans tel poste, n'est pas un mal en soi, ce qui compte ce n'est pas le sexe, c'est la capacité, l'idoinité de la personne par rapport au poste à pourvoir. Là aussi, la société n'est pas faite pour satisfaire les idéologies, elle est faite pour satisfaire le bien commun à tous et donc à chacun.
En conclusion, il me semble que les femmes, qui, ont, je ne le nie pas le rôle difficile et qui souffrent souvent plus que les hommes, entre autres, du fait du machisme que je condamne ont certains privilèges que les hommes n'auront jamais, par exemple l'intimité très particulière dont elles jouissent avec leur progéniture, il ne faut donc pas rêver matérialistement d'une "parité", d'une quantification de leur égalité, l'égalité n'est pas une affaire de statistique, mais de bien (pris substantivement) respecté de tous(tes) et chacun(e). Décider selon les critères quantitatifs, matérialistes, conduit à de graves injustices pour tous et donc pour chacun.