par Nanimo » lun. 20 août 2018, 19:30
Hyacinthe a écrit : ↑dim. 19 août 2018, 20:26
Que peut-on dire de la course au voyage tel que pratiqué aujourd'hui ?
Elle joue sur une fibre commune à presque tout le genre humain : le besoin d'aller voir ailleurs comment c'est. Il serait bon d'en devenir conscient et, ainsi, nous pourrions économiser de l'essence et moins polluer.
Je suis intimement persuadée que depuis sa sortie d'Afrique (je parle ici de manière générale, car nous savons qu'il y eu plusieurs sorties), l'être humain a acquis une bougeote qui, fort heureusement, sommeille la plupart du temps. Mais on ne peut avoir pris possession de tous les espaces de la planète sans s'être investi de ce besoin de regarder ailleurs pour ceci ou cela : on manque d'eau, allons voir où nous pourrions en avoir; le sol n'est plus aussi riche, allons voir... Tiens, y'a déjà du monde? On les sort? Non, vous préférez que l'on cause avec? etc.
Ce besoin - inconscient - d'aller voir ailleurs, mais à l'origine pour des besoins réels ou par simple curiosité explique l'exploration faite le plus souvent dans des conditions dangereuses, un danger pourtant connu d'avance, mais qui n'empêchait pas les expéditions au Nord, au Sud, outre-Atlantique, partout. Elle explique également la colonisation, cette nécessité ancestrale d'agencer des terres "nouvelles" pour en tirer parti, mais cette fois-là avec l'état d'avancement des connaissances et techniques, ce fut avec ponts, routes, barrages, administration, écoles, etc. pour en tirer profit. Les populations locales avaient-elles besoin de ce développement? Pas forcément. On peut très bien s'en passer puisque cela a été le cas pendant des millénaires.
[quote=Hyacinthe post_id=386239 time=1534703169 user_id=15733]Que peut-on dire de la course au voyage tel que pratiqué aujourd'hui ?
[/quote]Elle joue sur une fibre commune à presque tout le genre humain : le besoin d'aller voir ailleurs comment c'est. Il serait bon d'en devenir conscient et, ainsi, nous pourrions économiser de l'essence et moins polluer.
Je suis intimement persuadée que depuis sa sortie d'Afrique (je parle ici de manière générale, car nous savons qu'il y eu plusieurs sorties), l'être humain a acquis une bougeote qui, fort heureusement, sommeille la plupart du temps. Mais on ne peut avoir pris possession de tous les espaces de la planète sans s'être investi de ce besoin de regarder ailleurs pour ceci ou cela : on manque d'eau, allons voir où nous pourrions en avoir; le sol n'est plus aussi riche, allons voir... Tiens, y'a déjà du monde? On les sort? Non, vous préférez que l'on cause avec? etc.
[b]Ce besoin - inconscient - d'aller voir ailleurs, mais à l'origine pour des besoins réels ou par simple curiosité[/b] explique l'exploration faite le plus souvent dans des conditions dangereuses, un danger pourtant connu d'avance, mais qui n'empêchait pas les expéditions au Nord, au Sud, outre-Atlantique, partout. Elle explique également la colonisation, cette nécessité ancestrale d'agencer des terres "nouvelles" pour en tirer parti, mais cette fois-là avec l'état d'avancement des connaissances et techniques, ce fut avec ponts, routes, barrages, administration, écoles, etc. pour en tirer profit. Les populations locales avaient-elles besoin de ce développement? Pas forcément. On peut très bien s'en passer puisque cela a été le cas pendant des millénaires.