par Kerniou » mar. 27 juin 2017, 12:15
Suliko,
Ce que vous dites est juste. Il existe plusieurs explications entremêlées à la diminution de la natalité.
Il faut dire qu'avant l'arrivée de la contraception, les grossesses n'étaient pas ou très peu planifiées et elles étaient bien souvent non désirées, voire subies, même si elles finissaient par être acceptées. Si la contraception a été si bien accueillie, pour ne pas parler de réel succès, c'est parce qu'elle a rencontré des préoccupations bien réelles. Quand j'étais adolescente, j'ai vu de femmes, dans mon voisinage, des mères de famille, pourtant dévouées, pleurer, pleurer à la découverte d'une nouvelle grossesse ...
Mes grand-mères ont eu, chacune, sept enfants qu'elles ont accueillis sans les avoir tous désirés. Ma grand-mère maternelle disait avec beaucoup de sagacité que:
-"maintenant, que ce n'est plus le Bon Dieu qui envoie les enfants, il y en a beaucoup moins, c'est logique " !
A cette époque, quand on ne voulait plus d'enfants, on n'avait plus de rapports sexuels; ce qui entravait l'épanouissement de la vie conjugale, voire, même, l'entente entre les conjoints !
Personnellement, j'aurais tellement aimé avoir un troisième enfant ! Ma pathologie cardiaque a été diagnostiquée pendant ma deuxième grossesse, devenue "grossesse à risque". Donc je n'ai eu que deux enfants ... je me souviens des conciliabules des personnels soignants et de leur panique quand la sage- femme a consulté mon dossier et découvert mon problème cardiaque ... je les ai rassurées en disant que j'avais un bon self-contrôle et que tout se passerait bien ...
Ce n'est que plusieurs semaines après la naissance quand j'étais si fatiguée, que je n'arrivais pas à récupérer que l'on m'a appris que lors de l'accouchement, ma vie avait été mise en jeu !
Mais nous étions si heureux d'avoir une fille et un garçon, "le choix de la reine", comme on dit.
Même si les conditions économiques ne sont pas les seuls facteurs, elles restent significatives dans le choix d'avoir un enfant. L'enfant n'est plus perçu comme le vecteur exclusif de l'affirmation de soi, ni de son épanouissement personnel. La réalisation de soi, au delà de la maternité, tient une large part dans le choix de concevoir ou non un enfant.
Suliko,
Ce que vous dites est juste. Il existe plusieurs explications entremêlées à la diminution de la natalité.
Il faut dire qu'avant l'arrivée de la contraception, les grossesses n'étaient pas ou très peu planifiées et elles étaient bien souvent non désirées, voire subies, même si elles finissaient par être acceptées. Si la contraception a été si bien accueillie, pour ne pas parler de réel succès, c'est parce qu'elle a rencontré des préoccupations bien réelles. Quand j'étais adolescente, j'ai vu de femmes, dans mon voisinage, des mères de famille, pourtant dévouées, pleurer, pleurer à la découverte d'une nouvelle grossesse ...
Mes grand-mères ont eu, chacune, sept enfants qu'elles ont accueillis sans les avoir tous désirés. Ma grand-mère maternelle disait avec beaucoup de sagacité que:
-"maintenant, que ce n'est plus le Bon Dieu qui envoie les enfants, il y en a beaucoup moins, c'est logique " !
A cette époque, quand on ne voulait plus d'enfants, on n'avait plus de rapports sexuels; ce qui entravait l'épanouissement de la vie conjugale, voire, même, l'entente entre les conjoints !
Personnellement, j'aurais tellement aimé avoir un troisième enfant ! Ma pathologie cardiaque a été diagnostiquée pendant ma deuxième grossesse, devenue "grossesse à risque". Donc je n'ai eu que deux enfants ... je me souviens des conciliabules des personnels soignants et de leur panique quand la sage- femme a consulté mon dossier et découvert mon problème cardiaque ... je les ai rassurées en disant que j'avais un bon self-contrôle et que tout se passerait bien ...
Ce n'est que plusieurs semaines après la naissance quand j'étais si fatiguée, que je n'arrivais pas à récupérer que l'on m'a appris que lors de l'accouchement, ma vie avait été mise en jeu !
Mais nous étions si heureux d'avoir une fille et un garçon, "le choix de la reine", comme on dit.
Même si les conditions économiques ne sont pas les seuls facteurs, elles restent significatives dans le choix d'avoir un enfant. L'enfant n'est plus perçu comme le vecteur exclusif de l'affirmation de soi, ni de son épanouissement personnel. La réalisation de soi, au delà de la maternité, tient une large part dans le choix de concevoir ou non un enfant.