L'Education Nationale...

Répondre


Cette question vous permet de vous prémunir contre les soumissions automatisées et intensives effectuées par des robots malveillants.
Émoticônes
:?: :!: :arrow: :nule: :coeur: :) ;) :( :mal: :D :-D :oops: :cool: :/ :oui: :> :diable: <: :s :hypocrite: :p :amoureux: :clown: :rire: :-[ :sonne: :ciao: :zut: :siffle: :saint: :roule: :incertain: :clap: :fleur: :-@ :non: :cry: :bomb: :exclamation: :dormir: :wow: :boxe: :furieux: :toast: :dance: :flash:
Plus d’émoticônes

Le BBCode est activé
La balise [img] est activée
La balise [flash] est désactivée
La balise [url] est activée
Les émoticônes sont activées

Relecture du sujet
   

Agrandir Relecture du sujet : L'Education Nationale...

Re: L'Education Nationale...

par Altior » ven. 01 juil. 2022, 23:02

paulau a écrit :
ven. 01 juil. 2022, 21:07
sous peine d’être punis à l’école
Mais c'est quoi ça ? « Punis à l'école » ?!?!?

Mon prêtre racontait une histoire qui s'est passée pendant son enfance (probablement à la fin des années'50). Deux garçons du collège catholique de son village avaient volé une moto. Il se sont baladés, après quoi ils avaient abandonné le deux-roues dans un endroit au hasard d'où il a été récupéré finalement par le propriétaire. Un peu avarié mais pas de gros dégâts. Le directeur les a punis en les mettant devant l'école, chacun avec une plaque pendue à leur cou : « Nous sommes deux voleurs » et « Nous avons volé une moto » (je reproduis de mémoire) et il sont restés ainsi le reste de la journée. À notre époque, cela serait invraisemblable. Même si cela arrivait, ce prêtre se verrait vite puni autant par l'Éducation Nationale que par l'Église qui est en France. Je me pose la question si les piétons qui verraient la scène (pour ne pas parler de la presse comme il faut) ne prendraient pas le parti des voleurs, en voyant dans le prêtre encore un persécuteur en soutane qui a l'habitude d'humilier les pauvres petits gosses qui, sans doute, ne bénéficient pas d'une moto à la maison.

Mais plus saugrenue encore que la disparition de toute trace de ce que les psychologues nommeraient "conditionnement négatif", c'est à dire de toute punition en bon français, c'est l'amenuisement de tout conditionnement positif. Mon benjamin, collégien, ne sait pas qui est le meilleur de sa classe. Il n'y a pas de festivité de remise des prix à la fin de l'année comme au temps reculé où j'ai été moi-même à l'école. Il n'y a pas de panneau d'honneur, ni autre système de récompense. Il n'y a pas même de marques, mais un système de qualificatifs qui reste tout aussi confidentiel que les appréciations des profs dans le bulletin trimestriel. L'excellence n'est pas du tout stimulée, il n'y a pas des cercles d'études pour les enfants qui veulent et qui trouvent plaisir de faire plus que le minimum demandé à l'école.

Re: Témoignage intéressant sur l'école (au sénat)

par zelie » sam. 25 avr. 2015, 19:14

Je viens de visionner la vidéo.

Le premier constat, qui saute aux yeux, est que le Sénat est vide; un seul auditeur, UMP, vice-président de la Commission à la culture. Ce type de commission présidée par la majorité et vice-présidée par l'opposition est pure façade, puisqu'en définitive, au moment de prendre des décisions, c'est un appel de l'Elysée qui dicte la décision du président, au mépris de toutes les études d'opinions faites auprès des acteurs de l'école, et qui a déjà arraché des larmes de dépit à leurs participants, investis et surbookés de travail pendant des mois; bref, de l'argent gaspillé fortement, et une marionnette agitée devant l'opinion des profs et parents, un os pour calmer les chiens.

Vu que l'auditeur, acquis à M. Lafforgue, est UMP, et n'est que vice-président, son rapport s'arrêtera au président de ladite commission, et sera aussitôt invalidé par le pouvoir.
Cela pour bien faire comprendre que le malaise de l'école commence là, au sénat, et au plus haut de l'état, et que gauche et droite y joue le même jeu puant sous couvert d'auditionner tous les bords politiques et de démocratie.
ET pour bien faire comprendre aussi à quel point l'intervention d'un monsieur acquis a des idées "de droite" sera un phénoménal coup d'épée dans l'eau, et n'aura absolument aucune suite politique.
Pour vous en convaincre, il suffit de regarder Public Sénat les premiers mois d'un changement de mains à l'Elysée, le lynchage du pouvoir précédent se rejoue à chaque mandat. Mais c'est très instructif.

Le deuxième constat est que l'interview vire au dialogue de sourd, surtout dans la deuxième partie; l'un est à une échelle et refuse d'en descendre faute de mesure miracle à proposer, les autres sont rivés à leur obsession du "tout, tout de suite" car on perçoit leur urgence et leur pessimisme partagés. Il n'y a pas de solution immédiate ou miracle, c'est ainsi qu'on peut résumer en une seconde une heure de sinistrose lassante à force de "euuuuuuuuuh".

Le troisième constat, mais qui n'est pas forcément connu d'un public hors Education Nationale, c'est la façon dont sont bâtis les programmes: quand j'étais à l'IUFM, un vieux professeur, communiste chevronné, était convaincu et nous apprenait que les programmes de l'école étaient bâtis sur les avancées scientifiques dans les sciences cognitives. L'ennui, c'est que ce n'est... qu'un peu vrai, et ce monsieur aAfforgue y fait allusion à un moment.

En fait, les programmes scolaires sont le fruit du travail d'un groupe assez important de personnes (entre 10 et 20) issues de la société civile (peu ou pas de profs, pas des inspecteurs, ni des scientifiques reconnus en pédagogie ou dans les sciences cognitives ; des extérieurs au système de l'Enseignement, mais haut placés dans les entreprises, dans les CNRS, par exemple, ou des lettrés, avocats, médecins; le mélange est plus ou moins heureux, des fois inquiétant, des fois rassurant), et acquis aux idées du gouvernement en place: leur travail suit en droite ligne les directives et les valeurs du pouvoir en place: lequel pouvoir prend bien sûr appui sur les recherches cognitives... mais pas toutes; que celles qui valident leur programme électoral ou politique.

Pour se faire un idée :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_na ... programmes
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_su ... programmes

ET pas que les programmes : les rythmes scolaires sont eux aussi passés honteusement à cette moulinette qui n'a retenu non pas la substance mais la périphérie pour asseoir une autorité politique, la laïcité, qui ne cesse de changer de définition dans ses subtilités selon le pouvoir en place, le collège pour tous, etc...
Et pour finir, oser critiquer les programmes peut conduire aux pires sanctions pour les enseignants, et à un harcèlement féroce. Il est bon de montrer patte blanche dans certains cas.

Donc quand Mr Lafforgue espère un retour à l'esprit critique, on sent comme un poids peser tout à coup sur les épaules... On n'a plus envie... et surtout pas de perdre un boulot dans le contexte actuel.


Le premier temps de la vidéo est consacré à une critique sur les valeurs de la république et de la laïcité, de leurs définition, et de comment ressuciter l'esprit critique des élèves; par l'études des lettres latines et grecques.

Ah.

Mettez 100 professeurs de 25 à 45 ans pris au hasard dans une salle et demandez : "qui connait suffisamment des lettres latines ET grecques en quantité et en densité pour pouvoir délivrer un bagage exigeant (sous-entendu bien plus "riche" et "profond" que l'actuel programme) exempt de boulettes à vos élèves ?" Euh... il va y avoir comme un blanc.

Parce que l'étude approfondie du latin et de grec de la sixième à la terminale, pour des gens de cinquante ans et moins, ben ça n'existait déjà plus beaucoup. Sur Paris ou des villes très importantes, je ne sais pas ce qu'il en est, mais sur les villes moyennes, c'est latin OU grec dans le meilleur des cas, et depuis déjà plus de trente ans, c'est même pas latin.

Dans mon cas personnel, j'ai pleuré de ne pouvoir faire du latin, et je suis allée voir mes profs pour les faire changer d'avis; mais "bonne élève sérieuse et travailleuse promise à une filière scientifique", j'aurais pris la place d'un autre dans une classe unique où les places étaient comptées et je n'aurais pas suivi le latin jusqu'au bac: mon sort fut vite réglé. Le peu de latin que je sais, je le sais parce je suis allée acheter, à 12 ans, avec mon argent de poche, un livre scolaire de latin, et que je l'ai bossé seule.

Après, bien sûr, les universités proposent des parcours de lettres classiques; mais avouez que par rapport à la situation de la génération des 70-90 ans que décrit M. Lafforgue, on semblerait largement en dessous des générations passées et de ses souhaits. Il n'existe plus de famille où une ou deux personnes ont "fait du latin/grec", comme on en rencontrait un peu plus facilement avant 1960, selon lui.

Pour lui, un lettré mis au contact d'une littérature "riche" et "profonde", propice au questionnement et surtout à la critique du système dans lequel nous évoluons est primordial pour construire une pensée libre et capable de raisonner, d'évoluer, et de faire évoluer la société dans laquelle elle vit. Le remède à notre école, notre société et ses radicalismes encombrants serait là : une culture de la langue qui construit la pensée. Dites ça à un ministre de l'Education Nationale et il ne vous écoutera déjà plus la seconde d'après : c'est la plus grande vérité de La Palisse qui soit. Tout le monde le sait parmi les intervenants de l'Enseignement : on le sait, on le lit, on nous le répète, répète, répète. C'est intrinsèque à un prof : avant tout, former la pensée, par le langage et la culture. Et c'est là que le bât blesse aussi : quel langage, et quelle culture pour quelle pensée au bout ? Parce que si on croit que parce que M. Fort-en-intégrales a dit : "lisez ce bouquin-là", on va le faire... Ouh. Il y a loin de l'idée à l'application: il ne peut y avoir une idée monothéiste de la culture et de la valeur à faire passer, surtout dans un groupe professionnel largement acquis à la gauche, qui a plus tendance à se situer dans la contestation, la digestion lente, le rejet, qu'un autre bord politique.
Et il y aurait beaucoup à dire encore sur les radicalismes de tout poil fleurissant dans l'école, tant du coté des profs que du coté des enfants et des familles; la construction d'un pensée critique y parait compromise tant elle est prise en otage politique/religieux/culturel avant même son émergence dans nombres de cas.

Pour finir, M. Lafforgue ne peut proposer de mesure concrète, vraiment efficace dès demain dans toutes les classes, et là il signe tout l'échec de son propos: non, il n'est pas enseignant, ne connait pas la réalité du terrain, et très logiquement ne peut que rebondir quelques secondes à peine sur le faux argument en forme de perche de son interlocuteur : augmenter le nombre d'heures de français. Il y aurait encore beaucoup à dire sur une telle attitude, mais ma réponse est déjà longue, trop longue.

Combien de fois j'ai vu des collègues profondément accablés par les mesures ordonnées par un grand spécialiste de l'enseignement, qui après avoir été prof de français-histoire-géo-latin-grec-anglais-sport pendant trente ans nous pond une "solution miraculeuse" déconnectée de la réalité ACTUELLE des classes d'élèves parce que ça fait tellement longtemps qu'il est chercheur et qu'il s'est bien gardé de mettre le pied dans une classe depuis qu'il les a fuies!!

Sinon, je trouve le constat, globalement, de ce monsieur, pas tout à fait faux, mais pas tout à fait vrai. Juste un point parmi d'autres :

Il y a un malaise entre les différents acteurs de l'enseignement; mais il ne vient pas d'en bas. Quel manager ou général d'armée oserait dire que s'il y a malaise dans ses rangs, c'est de la faute des simples soldats. Ceux qui parmi vous sont managers comprendront largement : l'attitude d'une équipe vient toujours du chef, implique toujours le chef, et le chef peut toujours réussir à la retourner: parce que l'autorité c'est lui. Constater une dérive et un échec des élèves et se contenter de souligner le manque de bon sens d'un enseignant, c'est insultant. Je voudrais simplement jouer à "vis ma vie" avec ce monsieur, pendant un an. Et lui faire observer et ressentir tout ce qu'est le sacerdoce du moindre des enseignant, lui faire entendre les doutes, les accablements, les fatigues, les maladies d'épuisement, mais aussi les réussites arrachées parfois contre tout un milieu culturel, les joies, les surprises de la vie d'un "prof". Et comme par hasard, ensuite, à la question "donnez-nous trois mesures seulement à mettre en oeuvre pour l'école", il arriverait à répondre sans hésiter. C'est un métier, enseignant; et un métier ça s'apprend, et ça se pratique. ET tout autre qui parle de ce métier sans en être, fut-il un génie ou un exemple de réussite exceptionnel ou un sage érudit, tombe comme beaucoup dans la piège du verbiage du Yaka Fokon. Inutile génie.

Désolée pour les fautes, je ne suis pas chez moi et le clavier marche pas comme chez moi.

Re: Témoignage intéressant sur l'école (au sénat)

par p.cristian » sam. 25 avr. 2015, 12:59

Bonjour,
Personnage intéressant, médaillé Fields (l'équivalent du Nobel pour les mathématiques pour reprendre une expression assez inexacte) et fervent catholique.
Il s'était notablement brouillé avec Brighelli, dont les propos christianophobes l'avait outré.

Je l'aime bien car il mélange mes deux "passions", les mathématiques et le catholicisme.
Qui donc pourrait parler de Simone Weil et des maths?
http://www.ihes.fr/~lafforgue/education.html

Re: Témoignage intéressant sur l'école (au sénat)

par elenos » ven. 24 avr. 2015, 21:17

Intéressant et juste
écoutez son témoignage sur le lien ci-dessus

Témoignage intéressant sur l'école (Sénat)

par Wazabi » ven. 24 avr. 2015, 17:48

Intervention de Laurent Lafforgue au Sénat le 2 avril 2015. Ce génial mathématicien fut couronné de la Médaille Fields en 2002 qui est la plus haute distinction en mathématiques, équivalent du prix Nobel. Enseignant et chercheur, il déclare : « je ne fais plus confiance à l’école républicaine ».
http://jre2014.fr/lafforgue-je-ne-fais- ... -a-lecole/

Re: La science prouve la nocivité de la méthode globale

par Bénédictions » dim. 22 févr. 2015, 20:57

Ce qui me fascine c'est la propension du catholicisme à faire du christianisme une religion au service du conservatisme politique.

Re: La science prouve la nocivité de la méthode globale

par Anne » sam. 21 févr. 2015, 20:49

Est-ce que ça pourrait amener une situation dans laquelle des parents d'une confessionnalité A pourrait ouvrir leurs propres écoles B (avec un peu d'aide monétaire en provenance de pays C) et y enseigner leurs valeurs D à l'intérieur d'un curriculum E dans lequel le temps d'enseignement d'un livre F contenant des préceptes G pouvant mener à des comportements religieusement signifiants H quoiqu'étant contraires aux valeurs "républicaines"... ?

:aero: Je suis sortie !

Re: La science prouve la nocivité de la méthode globale

par James » sam. 21 févr. 2015, 15:57

La solution est plus que jamais dans les écoles hors-contrat si vous voulez mon avis!

http://youtu.be/z8uettRs9BI?t=13m1s

L'Éducation Nationale

par etienne lorant » lun. 24 nov. 2014, 17:55

Le participe passé bientôt dépassé

Niveler toujours par le bas semple devenir la règle en tous sujets : et ici la grammaire....
Le participe passé cristallise les débats autour de la question sociale de l’orthographe. Une erreur dans un accord, et voilà son auteur très sévèrement jugé. Contrairement aux propositions liées à ce que l’on appelle communément “la nouvelle orthographe” et qui étaient pour l’essentiel des rectifications ou des régularisations d’erreurs historiques, il s’agit ici d’un assouplissement (voir tableau ci-dessous). L’objectif avoué est de simplifier l’accord des participes passés, son enseignement/apprentissage phagocytant trop de temps scolaire (80 heures en moyenne de la scolarité obligatoire y étaient consacrées dans les années 80… pour quels résultats ?).

Chacun doit avoir à l’esprit que l’orthographe et ses accords ne sont au final que le résultat de successives constructions historiques humaines. L’orthographe n’est pas une donnée innée (elle est un artefact révélateur des mentalités d’une société), intangible (depuis le premier dictionnaire, on connait une réforme de l’orthographe en moyenne tous les vingt ans !), unique (beaucoup de mots ont plusieurs orthographes, les dictionnaires ne sont pas toujours en accord les uns avec les autres).

Un assouplissement des règles d’accord entrainera automatiquement la coexistence d’une double norme. Pourquoi pas finalement ? Les Modernes crieront leur enthousiasme, les Anciens leur désarroi face à ce siècle qui autorise toutes les errances orthographiques
On anana rivera dongle a et crire un si !!! :rire: :rire: :rire:



http://www.lalibre.be/debats/opinions/d ... 4ee322e9f3

Re: La FCPE demande la suppression des notes et des devoirs

par MariaMagdala » sam. 29 sept. 2012, 9:07

Interessant que ce soit des parents d'élèves qui demande ça...

Il va sans dire que les élèves eux même seront POUR LA PLUPART pour cette réforme.

Pour ce qu'il en est des parents, je les comprends parfaitement... C'est tellement plus sympa le soir de rentrer et de n'avoir pas a s'occuper du travail scolaire de ses enfants... A la TV et au lit! Au lycée ils seront assez grands pour travailler tout seul.

Et pendant les diners de familles ce sera tellement plus agréable de dire que son enfant est un véritable génie, quand il n'y a pas un carnet de note pour prouver le contraire.

Des générations d'enfants vont avoir un reveil difficile quand il s'agira d'intégrer le monde, ou règne la loi du plus fort; mais seront-ils capable d'y arriver? Face à peut être des élèves d'écoles privées (parce que j'imagine que ces projets ne concerne que l'éducation nationale publique) qui eux auront été "stimulés" dès leurs plus jeune âge....

Et pour les profs aussi, ce sera tellement plus facile.... Plus de travail hors cours :s


Le monde est fou!

Education : Manipulation idéologique et évangéliques

par jean_droit » lun. 11 juil. 2011, 10:40

Nos frères en Christ évangéliques protestent contre les manipulations historiques de l'Education Nationale.
De même qu'ils n'ont pas admis un homosexuel affiché comme professeur.
Vive le courage !

http://www.cpdh.info/npds/article.php?sid=1770&&thold=0
L'Education Nationale vient de diffuser à ses professeurs les nouveaux livres d'histoires qui incluent un passage sur l'histoire d'Israël et de la Palestine, ainsi que sur l'ONU et la question palestinienne.

C'est avec stupeur que l'on découvre que toutes ces pages ne sont orientées qu'à des fins de propagande pro-palestinienne ! Elles reprennent certains des grands mensonges diffusés par les activistes palestiniens pour en faire des "vérités historiques" ! Chaque mot est une manipulation de l'histoire afin de délégitimer Israël !
Pire encore le mot même d'Israël n'apparait nul part dans ces pages !
L'Education Nationale française va ainsi former des futures générations de pro-palestiniens et d'anti-israéliens.
Il semble évident que cette manipulation de l'histoire du conflit israélo-arabe est la réponse de l'Education Nationale au fait qu'il est de plus en plus difficile d'enseigner l'histoire de la Shoah et du Moyen Orient dans des classes ayant un grand nombre de jeunes musulmans qui refusent d'entendre l'histoire…
L'Education Nationale, dans une forme de dhimmitude, a déjà donné des directives dans un bulletin officiel afin que le mot "Shoah" ne soit pas utilisé mais remplacé par le mot anéantissement.

Lire la suite sur http://www.europe-israel.org/2011/06/ed ... tiniennes/

Lire également : Les manuels scolaires des éditions Hachette sont anti-israéliens ! Cette fois pour les classes de 4ème !

Ndlr CPDH. A l'instar de ce que l'on a vu dernièrement à propos de la théorie du "Gender" dans les manuels de SVT (Voir notre Action), les manuels scolaires sont des outils privilégiés pour infléchir la pensée d'une société donnée. Le phénomène n'est pas nouveau, hélas. Dans le cas présent, l'Education Nationale tente vraisemblablement d'apaiser les familles de parents d'élèves musulmans qui font de plus en plus pression contre les cours non compatibles avec le Coran et la Charia. Mais cette version palestino-compatible de l'histoire de la Palestine moderne s'inscrit également dans une démarche plus large telle que révélée par Bat Yé'or dans ouvrage "L'Europe et le spectre du califat" que nous avons déjà recommandé.
A LIRE

Re: L'éducation nationale, les jeunes et la religion

par Semtex » mar. 20 oct. 2009, 20:31

Franck a écrit :Bonjour Semtex,

Je vois plusieurs écueils possibles à cette idée de cours d'histoire des religions. Quelles religions retenir en plus du christianisme tout d'abord ? L'idée de sélectionner les monothéismes ne va pas de soi à mon sens. S'il est possible d’apprendre l'histoire du judaïsme à travers celle du christianisme, je ne suis pas convaincu de la nécessité impérieuse d'enseigner l’islam ou le zoroastrisme dans la mesure où ces religions sont étrangères à la culture européenne. A contrario, l'histoire des anciennes religions européennes (polythéistes) ne doit pas être délaissée. En tant qu'étudiant en histoire de l'art, je pense que vous saisirez cette nécessité, ne serait-ce que pour ne pas avoir l'air stupide lors de la visite d'un musée.
Ah ça, toujours pareil, à n'enseigner la culture que d'une seule religion, toutes les autres vont crier à l'injustice, et quand bien même tous les grands courants seraient représentés, nous aurions les nouveaux mouvements religieux qui viendraient toquer à la porte.
Je ne peux enfin m'empêcher de répondre à cette ultime question :
Semtex a écrit :En gros, quelle est selon vous la meilleure manière d'agir face à la désinformation dont fait preuve l'État concernant la religion ?
Séparer l'Éducation nationale de l'État en la privatisant, mais c'est un tout autre débat. :)
Idée à laquelle je souscris depuis un bon moment. En l'amplifiant.
Christophe a écrit :La perte de culture religieuse que vous déplorez chez vos condisciples n'est pas due au hasard : c'est le fruit d'une politique délibérée de promotion de l'athéisme pratique, politique qui est au cœur du projet de l'école laïque.
Il est aisé de constater que l'État est venu remplacer la religion dans les esprits, d'où le nombre impressionnant de personnes qui soutiennent le welfare state en France. Même les "anarchistes" que je connais réclament plus d'État dans leurs luttes quotidiennes, c'est dire.

Re: L'éducation nationale, les jeunes et la religion

par Pneumatis » mar. 20 oct. 2009, 17:33

Christophe a écrit :Oui, j'ai vu. ;)
Il y avait déjà eu sur ce forum, il me semble, au moins une discussion autour de la liberté scolaire et du chèque scolaire.

PaX
Christophe
:D Je sais bien Christophe, mon message, pas très clair il est vrai, s'adressais à Semtex en fait. Sur l'autre fil de discussion que vous évoquez, c'est justement Franck qui me l'avais indiqué un jour, au détour d'un fil de discussion. Il se trouve ici : http://www.cite-catholique.org/viewtopi ... 66&p=23436

Re: L'éducation nationale, les jeunes et la religion

par Christophe » mar. 20 oct. 2009, 17:19

Oui, j'ai vu. ;)
Il y avait déjà eu sur ce forum, il me semble, au moins une discussion autour de la liberté scolaire et du chèque scolaire (ou chèque-éducation). Je me suis personnellement rangé à cette idée (avec le maintien d'une école publique non-monopolistique).

PaX
Christophe

Re: L'éducation nationale, les jeunes et la religion

par Pneumatis » mar. 20 oct. 2009, 15:59

Bonjour,
Franck a écrit :
Semtex a écrit :En gros, quelle est selon vous la meilleure manière d'agir face à la désinformation dont fait preuve l'État concernant la religion ?
Séparer l'Éducation nationale de l'État en la privatisant, mais c'est un tout autre débat. :)
Christophe a écrit :En attendant, la seule solution - pour les parents catholiques - est de soustraire leurs enfants à l'influence néfaste de l'école laïque et - pour toute la communauté des personnes de bonne volonté - de promouvoir une plus grande liberté scolaire.
Je souscris évidemment 1000 fois. Je me permets de vous indiquer, si le débat sur le problème du rôle de l'état dans l'enseignement vous intéresse, un lien sur ce forum où nous avons récemment discuté cette question : http://www.cite-catholique.org/viewtopi ... 876#p97876

Haut