par Laurent L. » dim. 25 avr. 2010, 0:39
Anonymus a écrit :Mon point de vue a toujours été qu'il vaut mieux envoyer ses enfants dans le public et se charger du spirituel soi même. Et votre expérience m'en convint encore plus.
Je pense que cela dépend des écoles. J'ai fait toute ma scolarité dans le privé sous contrat et il y a quelques menus avantages, notamment le catéchisme inclus dans l'emploi du temps, ce qui permet d'avoir son mercredi de libre. Même si historiquement, le jeudi puis le mercredi de libre ont été institués pour permettre l'instruction religieuse, j'imagine que certains enfants peuvent prendre en grippe le catéchisme si pendant ce temps, leurs amis s'amusent toute la journée...
Dans mon premier collège, on ne voyait pas la différence avec le public (à part le prix et la "pastorale" très limite...) Dans mon second collège et au lycée, en revanche, beaucoup de professeurs étaient impliqués dans la vie religieuse, nous avions une chapelle, un aumônier disponible à certaines heures, pas de promotion de l'avortement et de louanges à la contraception en SVT (la prof était catéchiste
), du poisson le vendredi, un bol de riz pour le Vendredi Saint, des temps de prière, crucifix dans les salles de classe, la possibilité d'aller au chemin de croix le Vendredi Saint, dans l'après midi (même si certains en profitaient juste pour sécher les cours
), etc.
Enfin, nous n'avions pas de professeurs faisant étalage de leur anticléricalisme (en histoire, en philo, en français, ... ), pas de grèves des professeurs non plus. (Certains regrettaient d'être dans le privé, dans ces cas là
)
Le problème aujourd'hui, c'est qu'il y a de moins en moins de catholiques mais de plus en plus d'élèves scolarisés dans le privé, d'où une décatholicisation de l'école, qui tend à devenir une espèce de boîte à bac. Il est du devoir des directeurs et des diocèses de faire en sorte que les écoles catholiques le soient vraiment, l'Enseignement est une des dernières forces de l'Église en France (potentiellement, en tout cas), il ne faut pas l'oublier.
Mais je comprends très bien que certains parents catholiques préfèrent mettre leurs enfants dans le public, quand ils ont les moyens de choisir (et a fortiori si le collège n'a de catho que le nom de saint
).
Bref, les évêques et les Directeurs ont une certaine marge de manœuvre.
Tout à fait ! C'est surtout le directeur qui compte, même si l'évêque à un rôle non négligeable à jouer. Certains collèges sous contrat ont une chapelle, un temps de prière général le matin, des messes régulièrement tandis que d'autres n'ont ni crucifix dans les salles, ni enseignement religieux !
MB a écrit :Donc envoyez-y votre enfant si vous le pouvez ; dans le public, même de centre-ville, vous le livrerez à la tyrannie du groupe, des marques, des Ipods, des profs gauchistes (je sais de quoi je parle), etc. Il y a des exceptions, mais ne prenez pas de risques.
Malheureusement, la tyrannie de groupe, des marques et des ipods est largement présente dans le privé ! Qu'est-ce que vous croyez ?
Il y a cependant moins de profs gauchistes anticléricaux, c'est certain...
[quote="Anonymus"]Mon point de vue a toujours été qu'il vaut mieux envoyer ses enfants dans le public et se charger du spirituel soi même. Et votre expérience m'en convint encore plus.[/quote]
Je pense que cela dépend des écoles. J'ai fait toute ma scolarité dans le privé sous contrat et il y a quelques menus avantages, notamment le catéchisme inclus dans l'emploi du temps, ce qui permet d'avoir son mercredi de libre. Même si historiquement, le jeudi puis le mercredi de libre ont été institués pour permettre l'instruction religieuse, j'imagine que certains enfants peuvent prendre en grippe le catéchisme si pendant ce temps, leurs amis s'amusent toute la journée...
Dans mon premier collège, on ne voyait pas la différence avec le public (à part le prix et la "pastorale" très limite...) Dans mon second collège et au lycée, en revanche, beaucoup de professeurs étaient impliqués dans la vie religieuse, nous avions une chapelle, un aumônier disponible à certaines heures, pas de promotion de l'avortement et de louanges à la contraception en SVT (la prof était catéchiste :) ), du poisson le vendredi, un bol de riz pour le Vendredi Saint, des temps de prière, crucifix dans les salles de classe, la possibilité d'aller au chemin de croix le Vendredi Saint, dans l'après midi (même si certains en profitaient juste pour sécher les cours :-D), etc.
Enfin, nous n'avions pas de professeurs faisant étalage de leur anticléricalisme (en histoire, en philo, en français, ... ), pas de grèves des professeurs non plus. (Certains regrettaient d'être dans le privé, dans ces cas là ;) )
Le problème aujourd'hui, c'est qu'il y a de moins en moins de catholiques mais de plus en plus d'élèves scolarisés dans le privé, d'où une décatholicisation de l'école, qui tend à devenir une espèce de boîte à bac. Il est du devoir des directeurs et des diocèses de faire en sorte que les écoles catholiques le soient vraiment, l'Enseignement est une des dernières forces de l'Église en France (potentiellement, en tout cas), il ne faut pas l'oublier.
Mais je comprends très bien que certains parents catholiques préfèrent mettre leurs enfants dans le public, quand ils ont les moyens de choisir (et a fortiori si le collège n'a de catho que le nom de saint :bomb: ).
[quote]
Bref, les évêques et les Directeurs ont une certaine marge de manœuvre. [/quote]
Tout à fait ! C'est surtout le directeur qui compte, même si l'évêque à un rôle non négligeable à jouer. Certains collèges sous contrat ont une chapelle, un temps de prière général le matin, des messes régulièrement tandis que d'autres n'ont ni crucifix dans les salles, ni enseignement religieux !
[quote="MB"]Donc envoyez-y votre enfant si vous le pouvez ; dans le public, même de centre-ville, vous le livrerez à la tyrannie du groupe, des marques, des Ipods, des profs gauchistes (je sais de quoi je parle), etc. Il y a des exceptions, mais ne prenez pas de risques.[/quote]
Malheureusement, la tyrannie de groupe, des marques et des ipods est largement présente dans le privé ! Qu'est-ce que vous croyez ? :sonne:
Il y a cependant moins de profs gauchistes anticléricaux, c'est certain...