par zelie » sam. 19 oct. 2019, 18:30
IL y a beaucoup de vrai dans ce que vous dites, mais sur le point de l'amour, ça mérite une seconde d'arrêt. L'amour, tel qu'il est compris aujourd'hui, n'est plus ce qu'il était hier. Il peut sembler illusoire à ceux d'un âge certain, mais les choses en sont là: l'amour se conçoit aussi dans la liberté la plus totale. Car l'épanouissement personnel ne transige plus avec la moindre once de réduction de la liberté.
Je suis choquée aussi d'entendre l'autre bord, celui des "capricieux", comprenez les personnes à sexualité LGBT ou célibataires, qui veulent malgré tout un enfant, une sorte de droit "au beurre et à l'argent du beurre": leur argument princeps c'est "seul l'amour compte". C'est pas tout à fait faux, c'est biaisé, mais pas tout à fait faux; depuis toujours, l'enfant s'en sort mieux dans une famille moins pourvue mais aimante que dans une famille peu aimante.
Ces deux constats de situations biaisées dès le départ devraient nous amener à réfléchir : depuis combien de millénaires assistons-nous à des défauts de parentalité, à des enfances déchirées par toutes sortes de maltraitances et de faits divers tellement sordides qu'on ne veut pas savoir? La famille traditionnelle, a-t-elle toujours été vertueuse, source d'équilibre et d'épanouissement? A-t-elle pleinement joué le rôle que Dieu lui avait confié et s'en est-elle montrée digne? Et quand une famille sombrait, la société basée sur la famille a-t-elle tout fait pour aider cette famille dans l'amour, l'accueil et sans jugement? Non. Et trois fois non. La famille bisexuée ne fait plus recette et c'est entièrement de notre faute collective à tous. Face à un constat aussi consternant, les célibataires qui voient leur horloge biologique tourner sans trouver d'homme responsable pour s'engager avec elles n'ont plus le courage de chercher, encore et encore, un hypothétique mâle ayant la fibre paternelle chevillée au corps, et les jeunes hommes ont peur de s'engager avec une femme qui a déjà un enfant quand leur propre avenir s'annonce bouché ou du genre "tu vas changer de boulot tous les quatre ans, à chaque fermeture d'usine"...
La famille défigurée n'est que l'émergence d'un autre mal-être, bien plus grand, celui de l'homme en perte de repères.
Ca c'est pour le plan temporel.
Sur le plan spirituel, la voyante de Fatima, Lucia Dos Santos, disait que la Sainte Vierge lui avait demandé de prier pour la famille, car elle sera beaucoup, beaucoup attaquée dans les temps à venir, à tel point que le Pape Jean Paul II avait réagi à ce message en accentuant la défense de la famille. Nous y sommes; même l'être humain perd son statut sacré pour entrer dans une conception consumériste avant même d'avoir été conçu.
Le projet familial traditionnel est en grande mutation. Il y a fort à parier que comme toute grande mutation, elle engendrera une belle part de violences. Merci les projets humanistes! C'est un truc assez dingue : comment les gens qui réfléchissent à ces projets de société ne voient pas tout la gabegie de leurs idées?
Et au-delà de tout, ne nous y trompons pas; c'est Dieu qu'on rejette à chaque loi qui renie son enseignement. A ne pas garder les voies de notre Père, nous nous exposons non seulement à une temporalité hasardeuse, mais aussi à une suite hasardeuse dans le prochain monde, le monde spirituel.
IL y a beaucoup de vrai dans ce que vous dites, mais sur le point de l'amour, ça mérite une seconde d'arrêt. L'amour, tel qu'il est compris aujourd'hui, n'est plus ce qu'il était hier. Il peut sembler illusoire à ceux d'un âge certain, mais les choses en sont là: l'amour se conçoit aussi dans la liberté la plus totale. Car l'épanouissement personnel ne transige plus avec la moindre once de réduction de la liberté.
Je suis choquée aussi d'entendre l'autre bord, celui des "capricieux", comprenez les personnes à sexualité LGBT ou célibataires, qui veulent malgré tout un enfant, une sorte de droit "au beurre et à l'argent du beurre": leur argument princeps c'est "seul l'amour compte". C'est pas tout à fait faux, c'est biaisé, mais pas tout à fait faux; depuis toujours, l'enfant s'en sort mieux dans une famille moins pourvue mais aimante que dans une famille peu aimante.
Ces deux constats de situations biaisées dès le départ devraient nous amener à réfléchir : depuis combien de millénaires assistons-nous à des défauts de parentalité, à des enfances déchirées par toutes sortes de maltraitances et de faits divers tellement sordides qu'on ne veut pas savoir? La famille traditionnelle, a-t-elle toujours été vertueuse, source d'équilibre et d'épanouissement? A-t-elle pleinement joué le rôle que Dieu lui avait confié et s'en est-elle montrée digne? Et quand une famille sombrait, la société basée sur la famille a-t-elle tout fait pour aider cette famille dans l'amour, l'accueil et sans jugement? Non. Et trois fois non. La famille bisexuée ne fait plus recette et c'est entièrement de notre faute collective à tous. Face à un constat aussi consternant, les célibataires qui voient leur horloge biologique tourner sans trouver d'homme responsable pour s'engager avec elles n'ont plus le courage de chercher, encore et encore, un hypothétique mâle ayant la fibre paternelle chevillée au corps, et les jeunes hommes ont peur de s'engager avec une femme qui a déjà un enfant quand leur propre avenir s'annonce bouché ou du genre "tu vas changer de boulot tous les quatre ans, à chaque fermeture d'usine"...
La famille défigurée n'est que l'émergence d'un autre mal-être, bien plus grand, celui de l'homme en perte de repères.
Ca c'est pour le plan temporel.
Sur le plan spirituel, la voyante de Fatima, Lucia Dos Santos, disait que la Sainte Vierge lui avait demandé de prier pour la famille, car elle sera beaucoup, beaucoup attaquée dans les temps à venir, à tel point que le Pape Jean Paul II avait réagi à ce message en accentuant la défense de la famille. Nous y sommes; même l'être humain perd son statut sacré pour entrer dans une conception consumériste avant même d'avoir été conçu.
Le projet familial traditionnel est en grande mutation. Il y a fort à parier que comme toute grande mutation, elle engendrera une belle part de violences. Merci les projets humanistes! C'est un truc assez dingue : comment les gens qui réfléchissent à ces projets de société ne voient pas tout la gabegie de leurs idées?
Et au-delà de tout, ne nous y trompons pas; c'est Dieu qu'on rejette à chaque loi qui renie son enseignement. A ne pas garder les voies de notre Père, nous nous exposons non seulement à une temporalité hasardeuse, mais aussi à une suite hasardeuse dans le prochain monde, le monde spirituel.