par Altior » ven. 08 nov. 2019, 21:45
Je pense qu'il faut appeler un chat, un chat. Cela fait du bien que quelqu'un dise au roi qu'il est nu. Même au prix de perdre son amitié. Car le but n'est pas d'être ami, mais de sauver des vies et des âmes. Ce n'est pas le manque d'alternatives et d'aides tant le problème, preuve est que ma grande mère a eu 4 enfants (dans un pays proie à la famine communiste) et mon arrière grande mère en a eu 8. À mon avis et après une longue expérience, il y a trois raisons qui expliquent le nombre halucinant de massacres des innocents:
-le manque de foi
-la mentalité contraceptive
-la dépénalisation de l'avortement.
Le manque de foi est la cause principale et, en même temps, la causa prima (les deux autres peuvent être considérées des causes intermédiaires).
Je peux donner quelques témoignages concernant la deuxième cause, la mentalité contraceptive, en tant que médecin et en tant que cotisant par ma dîme à certaines associations pro-vie.
1) Je reçois au moins une fois par semaine des demandes d'ordonnances pour «la pilule». Les femmes et les filles, parfois même vierges, s'intoxiquent en prenant «la pilule» pendant des années. Si un médecin prescrivait toute combinaison de deux hormones, prenons tiroxine et adrenaline par exemple, à de jeunes femmes, s'il faisait ça pendant des années, alors il verrait vite suspendue sa licence d'exercer. Probablement il se verrait envoyé consulter un psychiatre, pour voir s'il n'est pas fou. Et à juste titre. Or, c'est exactement ce qui se passe. Des femmes et de filles, en parfaite santé, demandent et reçoivent sans opposition des ordonnances avec deux hormones, prolongées et reprolongées pendant des années, prises en charge, souvent à 100 pour cent, par l'organisme qui s'appelle, ironiquement, «assurance maladie» (le même qui rembourse les massacres des innocents). Là, nous ne sommes plus même dans l'éthique, mais dans la (i)logique médicale.
2) Je n'ai JAMAIS dans ma carrière réussi à persuader PERSONNE de passer aux méthodes naturelles de planification familiale. Je me cogne d'une quantité énorme d'idées reçues à partir même du collège. Malheureusement, les associations pro-vie ne font rien contre cet état de fait: elles ne perçoivent pas que l'avortement n'est que le fruit malheureux de la mentalité contraceptive. J'ai reçu pas mal de feuillets en faveur de la vie des petits, mais JAMAIS des feuillets qui expliquent aux familles que l'alternative à la pilule n'est pas forcément d'avoir 10 enfants, qu'il y a des moyens tout aussi sûrs de contrôler la chose, qui ne coûtent pas, qui n'intoxiquent pas, qui ne chargent pas la Sécu, qui engagent les deux du couple et pas seulement un seul.
Je pense qu'il faut appeler un chat, un chat. Cela fait du bien que quelqu'un dise au roi qu'il est nu. Même au prix de perdre son amitié. Car le but n'est pas d'être ami, mais de sauver des vies et des âmes. Ce n'est pas le manque d'alternatives et d'aides tant le problème, preuve est que ma grande mère a eu 4 enfants (dans un pays proie à la famine communiste) et mon arrière grande mère en a eu 8. À mon avis et après une longue expérience, il y a trois raisons qui expliquent le nombre halucinant de massacres des innocents:
-le manque de foi
-la mentalité contraceptive
-la dépénalisation de l'avortement.
Le manque de foi est la cause principale et, en même temps, la [i]causa prima[/i] (les deux autres peuvent être considérées des causes intermédiaires).
Je peux donner quelques témoignages concernant la deuxième cause, la mentalité contraceptive, en tant que médecin et en tant que cotisant par ma dîme à certaines associations pro-vie.
1) Je reçois au moins une fois par semaine des demandes d'ordonnances pour «la pilule». Les femmes et les filles, parfois même vierges, s'intoxiquent en prenant «la pilule» pendant des années. Si un médecin prescrivait toute combinaison de deux hormones, prenons tiroxine et adrenaline par exemple, à de jeunes femmes, s'il faisait ça pendant des années, alors il verrait vite suspendue sa licence d'exercer. Probablement il se verrait envoyé consulter un psychiatre, pour voir s'il n'est pas fou. Et à juste titre. Or, c'est exactement ce qui se passe. Des femmes et de filles, en parfaite santé, demandent et reçoivent sans opposition des ordonnances avec deux hormones, prolongées et reprolongées pendant des années, prises en charge, souvent à 100 pour cent, par l'organisme qui s'appelle, ironiquement, «assurance maladie» (le même qui rembourse les massacres des innocents). Là, nous ne sommes plus même dans l'éthique, mais dans la (i)logique médicale.
2) Je n'ai JAMAIS dans ma carrière réussi à persuader PERSONNE de passer aux méthodes naturelles de planification familiale. Je me cogne d'une quantité énorme d'idées reçues à partir même du collège. Malheureusement, les associations pro-vie ne font rien contre cet état de fait: elles ne perçoivent pas que l'avortement n'est que le fruit malheureux de la mentalité contraceptive. J'ai reçu pas mal de feuillets en faveur de la vie des petits, mais JAMAIS des feuillets qui expliquent aux familles que l'alternative à la pilule n'est pas forcément d'avoir 10 enfants, qu'il y a des moyens tout aussi sûrs de contrôler la chose, qui ne coûtent pas, qui n'intoxiquent pas, qui ne chargent pas la Sécu, qui engagent les deux du couple et pas seulement un seul.