par Jean-Mic » ven. 16 nov. 2018, 19:40
L'état de grâce est requis pour s'approcher d'un sacrement, en particulier pour celui que nous pratiquons le plus souvent : l'eucharistie. C'est vrai pour tous les sacrements, dont celui du (jour du) mariage. Mais l'acte d'amour partagé des époux N'EST PAS un sacrement en lui-même.
Alors, bien que le sujet soit intimement personnel votre question appelle plusieurs remarques.
Si le péché en question est une atteinte au lien entre les époux, c'est d'abord entre les époux que doit s'opérer la réconciliation ! Et alors, le sacrement de Réconciliation deviendra ... évident et même ... "facile". Entre les époux, contrairement à une expression consacrée, il n'existe pas de réconciliation sur l'oreiller, mais des réconciliations au bord du lit. Je m'explique : parler, avouer qu'on n'a pas été à la hauteur de l'amour et de la confiance de l'autre, dire aussi que l'autre nous a fait de la peine par son attitude, ses mots ... ou ses omissions ...
Après ce moment d'échange sincère et aimant, la réconciliation sous la couette a de quoi être belle ! Si cet échange de cœur à cœur est acquis, n'attendez pas pour vous le manifester de tout votre corps. La démarche individuelle du sacrement qui viendra (peut-être) ensuite sera alors le parachèvement de cette grande ou petite conversion : "Une sacrée bonne nouvelle pour les époux !"
Ma deuxième remarque est d'ordre plus personnelle encore (aussi, si vous vous sentez concernée, ne vous croyez pas obligée de vous étendre sur le sujet sur ce forum). Êtes-vous sûre que vos questions ne viennent pas cacher un manque plus profond dans votre relation avec vote époux ? Je vous en supplie : ne prenez pas prétexte de vos scrupules de casuistique pour masquer un manque ou une perte de désir ! Bien des couples passent par là. Ceux qui le surmontent sont ceux qui prennent le temps d'en parler ensemble, et s'il le faut, de se faire aider.
Qui peut vous aider ? Un ami prêtre, un conseiller conjugal, ... Si vous avez la chance d'habiter près d'une grande ville, il y a peut-être un CLER près de chez vous. Essayez, leurs conseillers bénévoles, sont des gens super, d'une écoute et d'un conseil extra.
En union fraternelle de prière avec vous deux.
Jean-Mic
L'état de grâce est requis pour s'approcher d'un sacrement, en particulier pour celui que nous pratiquons le plus souvent : l'eucharistie. C'est vrai pour tous les sacrements, dont celui du (jour du) mariage. Mais l'acte d'amour partagé des époux N'EST PAS un sacrement en lui-même.
Alors, bien que le sujet soit intimement personnel votre question appelle plusieurs remarques.
Si le [i]péché[/i] en question est une atteinte au lien entre les époux, c'est d'abord entre les époux que doit s'opérer la réconciliation ! Et alors, le sacrement de Réconciliation deviendra ... évident et même ... "facile". Entre les époux, contrairement à une expression consacrée, il n'existe pas de [i]réconciliation sur l'oreiller[/i], mais des [i]réconciliations au bord du lit[/i]. Je m'explique : parler, avouer qu'on n'a pas été à la hauteur de l'amour et de la confiance de l'autre, dire aussi que l'autre nous a fait de la peine par son attitude, ses mots ... ou ses omissions ...
Après ce moment d'échange sincère et aimant, la [i]réconciliation sous la couette[/i] a de quoi être belle ! Si cet échange de cœur à cœur est acquis, n'attendez pas pour vous le manifester de tout votre corps. La démarche individuelle du sacrement qui viendra (peut-être) ensuite sera alors le parachèvement de cette grande ou petite conversion : "Une sacrée bonne nouvelle pour les époux !"
Ma deuxième remarque est d'ordre plus personnelle encore (aussi, si vous vous sentez concernée, ne vous croyez pas obligée de vous étendre sur le sujet sur ce forum). Êtes-vous sûre que vos questions ne viennent pas cacher un manque plus profond dans votre relation avec vote époux ? Je vous en supplie : ne prenez pas prétexte de vos scrupules de casuistique pour masquer un manque ou une perte de désir ! Bien des couples passent par là. Ceux qui le surmontent sont ceux qui prennent le temps d'en parler ensemble, et s'il le faut, de se faire aider.
Qui peut vous aider ? Un ami prêtre, un conseiller conjugal, ... Si vous avez la chance d'habiter près d'une grande ville, il y a peut-être un CLER près de chez vous. Essayez, leurs conseillers bénévoles, sont des gens super, d'une écoute et d'un conseil extra.
En union fraternelle de prière avec vous deux.
Jean-Mic