Des enfants ? Moi, jamais !

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Re: Des enfants ? Moi, jamais !

par Alizee » mer. 20 juin 2018, 11:05

Une amie m'avait dit qu'elle se sentait trop jeune pour avoir des enfants - elle avait 40 ans ! Elle en a 50 aujourd'hui et n'en a pas. Je ne sais pas si elle regrette.

Je pense qu'on a très peur, dans notre société, du définitif, de l'engagement irréversible. On peut certes se séparer, abandonner et ne plus voir son enfant, mais cela n'effacera jamais la trace de son existence dans notre conscience.
On veut en permanence garder toutes les portes ouvertes, par une mauvaise compréhension de la liberté. La liberté, c'est faire un choix, c'est fermer des portes, c'est choisir la Vie et la vie, avec toutes ses conséquences. C'est l'abandon et la confiance.
Seulement, comment faire, dans un environnement où il n'y a pas une stabilité, une fidélité pour la vie, mais des successions de stabilité et de fidélités ?

Re: Des enfants ? Moi, jamais !

par Kerniou » mer. 20 juin 2018, 10:53

Après avoir réussi leur carrière certaines femmes se réveillent à 6o ans et plus pour enfanter !...
Il y a un âge pour tout, dans la vie ! Et devenir mère à l'âge d'être grand-mère n'est pas une solution ...
On veut vivre dans la toute puissance ...

Re: Des enfants ? Moi, jamais !

par PaxetBonum » mer. 20 juin 2018, 10:13

Dominus vobiscum a écrit :
mer. 13 juin 2018, 23:01
Peut etre, mais si les femmes renoncent a la materniter (je ne parle pas des consacrees) ca montre un malaise et a la fois un questionnement et quelque part une recherche de Dieu.
Le renoncement à la maternité présenté comme une recherche de Dieu est un cas particulier, pas du tout le cas général.
La motivation première actuelle oscille entre 'la carrière' et l'esthétique…
On est bien plus dans l'hédonisme et le consumérisme que dans la recherche de Dieu.

Re: Des enfants ? Moi, jamais !

par Dominus vobiscum » mer. 13 juin 2018, 23:01

Peut etre, mais si les femmes renoncent a la materniter (je ne parle pas des consacrees) ca montre un malaise et a la fois un questionnement et quelque part une recherche de Dieu.
Faut etre malheureux pour refuser l Amour et de donner la vie, quelqu en soit la forme.

Re: Des enfants ? Moi, jamais !

par Fleur de Lys » mer. 13 juin 2018, 22:50

Marc Oh,

Je ne considère évidemment pas l'avortement comme une contraception d'urgence meme si je connais des femmes qui le considèrent ainsi. Ca fait mal au coeur.
Et je suis tout aussi évidemment d'accord avec le catechisme de l'Eglise sur les sujets contraception, enfantement, chasteté.
Le problème est de suivre cet enseignement. La théorie et la pratique, en sorte.
D'où ma reflexion sur le "moindre mal".

Mais si je vous suis, la prise de contraceptif est un acte prémedité, alors que la relation charnelle peut ne pas avoir été prémédité. Et que si on avait mis sa confiance en Dieu on n'aurait peut être commis ni l'un ni l'autre. Ca je le comprends.
Il est malheureusement parfois necessaire de NE PAS tomber enceinte et complexe selon sa situation de rester abstinent...



Dominus Vobiscum,
Je partage votre opinion sur la vocation de la Femme. Bien que pour ma part je n'imaginais pas de ne pas avoir d'enfants, je n'aimerais pas être réduite à ma condition de mère, même si fatalement je suis mère avant tout, et je remercie Dieu pour cette joie.
Il y a tant de belles oeuvres qu'une femme sans enfants peut faire.
Avouons tout de meme que ce n'est pas pour faire de belles oeuvres que de plus en plus de femmes renoncent a la maternité.

Re: Des enfants ? Moi, jamais !

par Dominus vobiscum » mer. 13 juin 2018, 21:59

Kerniou a écrit :
mer. 13 juin 2018, 10:35
bon nombre de femmes ne veulent pas exister qu'à travers la maternité; d'autres refusent , d'emblée la maternité pour échapper au "rôle traditionnel de la femme"!
Elles ont bien tort, la maternité apporte vraiment beaucoup de bonheur et des voies merveilleuses de réalisation de soi ...
Elles rejettent une part essentielle d'elles -mêmes ...
Qu'y a-t-il de plus grand , au monde, que de donner la vie ? ...
La vocation de la femme n est pas de mettre les enfants au monde,ca ferait d elle une espece de pouliniere et c est franchement reducteur.
Donner la vie est beau,certaines femmes y sont appeler,pas toutes.
De plus donner la vie ne se resume pas a mettre au monde des enfants.
On peut donner la vie en tout temps et en tout lieu.
Mais surtout c est les ames qui faut enfanter...
Je fais partie des femmes qui ont refuser d avoir des enfants.
Je me sens tres bien,tres accomplie,complete parce que je vis ma vocation de Femme en Christ a l image de Marie .

Re: Des enfants ? Moi, jamais !

par Marc Oh » mer. 13 juin 2018, 11:27

Fleur de Lys a écrit :
mer. 13 juin 2018, 10:52
Je cite Marc Oh:
Mon directeur spirituel qui est de mon humble avis un saint homme de Dieu, me disait tout à l'heure qu'il n'y avait pas de différence fondamental de son point de vue car la finalité est la même.
Si j'ai bien compris, vous pensez que contraception naturelle (abstinence) et artificielle, ayant la meme finalité, c'est du pareil au meme?
Et je me demande si beaucoup de catholiques interpretent les choses ainsi. Car la pilule semble fortement utilisée dans tous les milieux meme catholiques.
Par ailleurs, que penser de l'attitude des femmes catholiques se refusant a prendre la pilule mais ayant tout de meme des relations hors mariage (respectant donc une loi de l'Eglise mais pas l'autre) et prenant ainsi le risque d'une grossesse dans des conditions compliquées. La pilule ne serait-elle pas un moindre mal? Avoir un bébe sans père ou au contraire avec un père pervers, parce que le couple ne se connaissait pas, et que l'enfant grandit écartelé entre deux familles, bof.

Bon, ok, je suis completement hors sujet, je vous pris de m'en excuser.


Quand aux femmes qui choisissent la contraception radicale et definitive d'une sterilisation, et bien ma foi, si elles sont à ce point dégoûtée d'enfanter, mieux vaut cela qu'un infanticide. Heu, pardon je voulais dire un avortement.
ha merci Fleur(e?) j'avais envie d'en parler et vous m'en offrez la posibilité. Je n'ai fait que relaté l'opinion de mon dir spi. Je sais très bien ce qu'en dit le cathéchisme et par principe l'aprouve ou du moins le reçoi (le CEC). Qui suis-je miserable pécheur pour avoire une opinion étayée libérée des contraintes de mes désirs. NB le prètre que je cite, un religieux, ne connais pas vraiment la "théologie du corps" qui est très récente et comme il est très agé il a du se forgé une opinion dans les années 60-70 avant qu'une communication audible soit faite par L'Eglise. La thélogie du corps on en parle plus aujourd'hui mais les moeurs nouvelles se sont imposée un peu partout avant sa diffusion.
Notez que "Le moindre mal" n'est pas un bien. Prévoire le pire en prenant une contraception en prévision d'une chutte vis à vis de son idéal (pas de relation sexuelles hors mariage) n'est-ce pas sortir Dieu de sa vie. Là aussi je cite mon acompagnateur. Tout n'est il pas possible à Dieu? Et donc à nous si nous lui donnont la bare?

Pour vous metre à l'aise l'avortement n'est qu'un infanticide près natal et non pas une contaception tardive. La stérilisation: ce n'est pas une bonne chose. Il me semble que c'est légitime dans certain rare cas. On en arrive à là où je voulais en arriver, que faire dans un couple dont la femme arrive à la cinquantaine? Ce n'est pas hors sujet car une tel femme peu en arrivé à dire à ce momment de sa vie et après en avoir eu: "Des enfants ? Moi, jamais !"
bonne journée et au plaisir de vous lire

Re: Des enfants ? Moi, jamais !

par Fleur de Lys » mer. 13 juin 2018, 10:52

Je cite Marc Oh:
Mon directeur spirituel qui est de mon humble avis un saint homme de Dieu, me disait tout à l'heure qu'il n'y avait pas de différence fondamental de son point de vue car la finalité est la même.
Si j'ai bien compris, vous pensez que contraception naturelle (abstinence) et artificielle, ayant la meme finalité, c'est du pareil au meme?
Et je me demande si beaucoup de catholiques interpretent les choses ainsi. Car la pilule semble fortement utilisée dans tous les milieux meme catholiques.
Par ailleurs, que penser de l'attitude des femmes catholiques se refusant a prendre la pilule mais ayant tout de meme des relations hors mariage (respectant donc une loi de l'Eglise mais pas l'autre) et prenant ainsi le risque d'une grossesse dans des conditions compliquées. La pilule ne serait-elle pas un moindre mal? Avoir un bébe sans père ou au contraire avec un père pervers, parce que le couple ne se connaissait pas, et que l'enfant grandit écartelé entre deux familles, bof.

Bon, ok, je suis completement hors sujet, je vous pris de m'en excuser.


Quand aux femmes qui choisissent la contraception radicale et definitive d'une sterilisation, et bien ma foi, si elles sont à ce point dégoûtée d'enfanter, mieux vaut cela qu'un infanticide. Heu, pardon je voulais dire un avortement.

Re: Des enfants ? Moi, jamais !

par Kerniou » mer. 13 juin 2018, 10:35

bon nombre de femmes ne veulent pas exister qu'à travers la maternité; d'autres refusent , d'emblée la maternité pour échapper au "rôle traditionnel de la femme"!
Elles ont bien tort, la maternité apporte vraiment beaucoup de bonheur et des voies merveilleuses de réalisation de soi ...
Elles rejettent une part essentielle d'elles -mêmes ...
Qu'y a-t-il de plus grand , au monde, que de donner la vie ? ...

Re: Des enfants ? Moi, jamais !

par PaxetBonum » mar. 12 juin 2018, 18:42

Marc Oh a écrit :
mar. 12 juin 2018, 15:30
J'aimerai connaitre l'avis de personne avertis de la position à tenir lorsque la femme passe la cinquantaine où la grossesse est difficilement envisageable.
Changer de femme ? lol

Re: Des enfants ? Moi, jamais !

par Marc Oh » mar. 12 juin 2018, 15:30

Héraclius a écrit :
lun. 11 juin 2018, 18:49
Kitab a écrit :
lun. 11 juin 2018, 15:25
Cette femme fait ce qu'elle veut, elle a parfaitement le droit de ne pas vouloir d'enfants. Laissez-la mener sa vie comme elle l'entend. Les femmes ne sont pas obligées de devenir mères , fort heureusement. Et c'est un choix beaucoup plus responsable que de ne pas éduquer correctement son enfant ou de le faire souffrir, volontairement ou non.
Personne ne critique le fait de ne pas vouloir avoir d'enfant. C'est l'usage de la stérilisation comme contraceptif qui est critiqué ici.

(1) D'un point de vue "humain", parce qu'elle est définitive et que c'est dangereux de proposer cela aux gens - si ils changeaient d'avis ?

(2) D'un point de vue moral, parce qu'elle désire clairement avoir des rapports sexuels coupés de la volonté de procréer : or cela est immoral. Les deux finalités indivisible de la sexualité sont la procréation et le bien des époux. Le plaisir ne peut être désiré pour lui-même indépendament des autres implications de la sexualité.


S'opposer à sa propre nature féminine offerte par Dieu pour obtenir la liberté d'avoir des rapports sexuels sans conséquences : voilà un bien piètre féminisme.
Bonjour Héraclus, j'aimerais apporter une précision. Depuis St J-Paul II qui à précisé dans sa "Théologie du corps" l'encyclique Humanæ vitæ de Paul VI, il est clair que le bien des époux dans l'acte conjugal est une belle chose (sainte et sacré je rajouterai) voulue de Notre Seigneur et que c'est un devoir selon les circonstances (beaucoup d'enfant conditions de vie...) de ne pas vouloir procréer. Les méthodes naturelles, par abstinence temporaire, sont la solution promue pas notre Sainte Eglise. Toute contraception est interdite par contre (sauf exception pour motif vraiment médical). Je parle ici de ce que disent les "textes" et évidement ne porte aucun jugement. Mon directeur spirituel qui est de mon humble avis un saint homme de Dieu, me disait tout à l'heure qu'il n'y avait pas de différence fondamental de son point de vue car la finalité est la même. Je note que la "Théologie du corps" est une vrai bombe et est largement méconnue.

J'aimerai connaitre l'avis de personne avertis de la position à tenir lorsque la femme passe la cinquantaine où la grossesse est difficilement envisageable. Il y a peu être un fils traitant de cela?

merci à tous de votre aide

Re: Des enfants ? Moi, jamais !

par Elric » mar. 12 juin 2018, 9:35

L'intérêt, si je peux m'exprimer ainsi, est à mon avis de pouvoir se passer définitivement de contraceptif, et de s'assurer à 100% en cas de rapport qu'elle n'aura pas d'enfant.
C'est un cas que je connais un peu, je ne pense pas que la raison principale qui l'ait poussé à faire cela soit la carrière, mais le dégoût des enfants.
C'est un phénomène que l'on peut rencontrer, mais qui souvent s'estompe un peu avec l'âge. Chez certaines personnes, la pression sociale pour avoir des enfants (car il ne faut pas se mentir, la normalité pose tout de même un cadre dans l'inconscient collectif) font que certaines personnes se braquent et radicalisent leur opinion, les child-free comme ils se nomment eux-même. "Libérés" de la "contrainte" d'avoir des enfants.
Derrière il y a l'idée qu'une vie pour soi tout seul, ses plaisirs, ses passions, ses envies, est plus épanouissante que de se donner pour quelqu'un qui pourra nous abandonner une fois arrivé à l'âge adulte.
On fait des enfants pour un tas de raison différentes, et ceux qui n'en veulent radicalement pas ont tout autant de raison, et généralement certaines blessures narcissiques.
Quand on en vient à se faire charcuter par peur d'avoir des enfants, je pense qu'on est dans une certaines souffrance morale.
Quand on veut réussir sa vie, on peut envisager de le faire sans enfant, c'est évident. Je ne pense pas que cette personne aura à 50 ans des bouffées d'angoisse parcequ'elle n'a pas d'enfant ou de petits enfants, d'ailleurs bien des gens qui ont des enfants se fâchent avec ou ne les voient plus après.
Je ne pense pas non plus, à plus de trente ans, qu'elle voudra revenir en arrière, elle a fait son choix. Au final cela ne fait que corroborer les études qui montrent que les athées font moins d'enfant, voire pas du tout. Il y a derrière l'idéologie libérale l'idée que perpétuer la vie est superflus, d'autres s'en chargeront pour nous. Nous n'avons pour seule mission que de nous amuser et d'en profiter au maximum, avec pour seules contraintes celles qu'on aura accepter de s'imposer. Leur parler de la joie immense que procure un enfant ne sert à rien, l'expérience ne se transmet pas. Et leur parler de Dieu serait carrément hors de propos tant ces gens vivent le coeur fermé à toute idée d'un Dieu qui les aime et veut leur bonheur.

Re: Des enfants ? Moi, jamais !

par PaxetBonum » lun. 11 juin 2018, 19:14

Kitab a écrit :
lun. 11 juin 2018, 15:25
Cette femme fait ce qu'elle veut, elle a parfaitement le droit de ne pas vouloir d'enfants
Alors que cette femme se rassure, comme l'indiquait Mgr Lustiger en son temps la grossesse n'est pas une maladie contagieuse, on ne l'attrape pas comme une grippe dans la rue…
Pas besoin de se mutiler pour cela, juste un peu de logique.

Re: Des enfants ? Moi, jamais !

par Héraclius » lun. 11 juin 2018, 18:49

Kitab a écrit :
lun. 11 juin 2018, 15:25
Cette femme fait ce qu'elle veut, elle a parfaitement le droit de ne pas vouloir d'enfants. Laissez-la mener sa vie comme elle l'entend. Les femmes ne sont pas obligées de devenir mères , fort heureusement. Et c'est un choix beaucoup plus responsable que de ne pas éduquer correctement son enfant ou de le faire souffrir, volontairement ou non.
Personne ne critique le fait de ne pas vouloir avoir d'enfant. C'est l'usage de la stérilisation comme contraceptif qui est critiqué ici.

(1) D'un point de vue "humain", parce qu'elle est définitive et que c'est dangereux de proposer cela aux gens - si ils changeaient d'avis ?

(2) D'un point de vue moral, parce qu'elle désire clairement avoir des rapports sexuels coupés de la volonté de procréer : or cela est immoral. Les deux finalités indivisible de la sexualité sont la procréation et le bien des époux. Le plaisir ne peut être désiré pour lui-même indépendament des autres implications de la sexualité.


S'opposer à sa propre nature féminine offerte par Dieu pour obtenir la liberté d'avoir des rapports sexuels sans conséquences : voilà un bien piètre féminisme.

Re: Des enfants ? Moi, jamais !

par Kerniou » lun. 11 juin 2018, 18:35

Je ne sais ce qu'il en est, aujourd'hui, mais pendant un temps, la ligature de trompe était possible pour des raisons médicales graves: à savoir lorsqu'une nouvelle grossesse pourrait mettre en danger la vie d'une femme qui avait déjà eu des enfants ...

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