par DeusPrimus » dim. 28 janv. 2018, 0:06
Bonjour,
Si vous me permettez, une confession serait invalide quand la personne ne serait pas contrite (regret des péchés et volonté de ne plus en faire) il me semble que cela fera un autre péché en prime...
Si donc un huissier va se confesser en étant contrit, il voudra ne plus pécher (par définition) donc, il arrêtera de mettre des enfants à la rue si c'est bien cela qu'il fait...(les aider etc. dejà dit)
Si il va se confesser sans être contrit, il ira rôtir plus sûrement en enfer et l'Eglise n'aura donc justifié et permis rien du tout.
Du plus, "la dévotion est convenable à toute sorte de vocations et de professions " voire pièce jointe chapitre trois : Introduction à la vie dévote de Saint François de Sales. Il est donc possible d'être huissier et chrétien.
(Je n'ai pas non plus d'argenterie)
Je prierai pour vous,
( après des problèmes techniques : voici le texte intéressant de la pièce jointe ; Philotée est un nom générique)
Dieu commanda en la création aux plantes de porter leurs fruits, chacune « selon son genre, ainsi commande-t-il aux chrétiens, qui sont les plantes vivantes de son Eglise, qu’ils produisent des fruits de dévotion, un chacun selon sa qualité et vocation. La dévotion doit être différemment exercée par le gentilhomme, par l’artisan, par le valet, par le prince, par la veuve, par la fille, par la mariée; et non seulement cela, mais il faut accommoder la pratique de la dévotion aux forces, aux affaires et aux devoirs de chaque particulier. Je vous prie, Philothée, serait-il à propos que l’évêque voulût être solitaire comme les chartreux ? Et si les mariés ne voulaient rien amasser non plus que les capucins, si l’artisan était tout le jour à l’église comme le religieux, et le religieux toujours exposé à toutes sortes de rencontres pour le service du prochain, comme l’évêque, cette dévotion ne serait-elle pas ridicule, déréglée et insupportable ? Cette faute néanmoins arrive bien souvent, et le monde qui ne discerne pas, ou ne veut pas discerner, entre la dévotion et l’indiscrétion de ceux qui pensent être dévots, murmure et blâme la dévotion, laquelle ne peut mais de ces désordres.
Non, Philothée, la dévotion ne gâte rien quand elle est vraie, ainsi elle perfectionne tout, et lorsqu’elle se rend contraire à la légitime vacation de quelqu’un, elle est sans doute fausse. L’abeille, dit Aristote, tire son miel des fleurs sans les intéresser, les laissant entières et fraîches comme elle les a trouvées; mais la vraie dévotion fait encore mieux, car non seulement elle ne gâte nulle sorte de vacation ni d’affaires, ainsi au contraire elle les orne et embellit. Toutes sortes de pierreries jetées dedans le miel en deviennent plus éclatantes, chacune selon sa couleur, et chacun devient plus agréable en sa vocation la conjoignant à la dévotion: le soin de la famille en est rendu paisible, l’amour du mari et de la femme plus sincère, le service du prince plus fidèle, et toutes sortes d’occupations plus suaves et aimables. C’est une erreur, ainsi une hérésie, de vouloir bannir la vie dévote de la compagnie des soldats, de la boutique des artisans, de la cour des princes, du ménage des gens mariés. Il est vrai, Philothée, que la dévotion purement contemplative, monastique et religieuse ne peut être exercée en ces vocations-là; mais aussi, outre ces trois sortes de dévotion, il y en a plusieurs autres, propres à perfectionner ceux qui vivent en états séculiers. Abraham, Isaac et Jacob, David, Job, Tobie, Sara, Rébecca et Judith en font foi pour l’ancien testament; et quant au nouveau, saint Joseph, Lydia et saint Crépin furent parfaitement dévots en leurs boutiques; sainte Anne, sainte Marthe, sainte Monique, Aquila, Priscilla, en leurs ménages; Cornélius, saint Sébastien, saint Maurice, parmi les armes; Constantin, Hélène, saint Louis, le bienheureux Amé, saint Edouard, en leurs trônes. Il est même arrivé que plusieurs ont perdu la perfection en la solitude, qui est néanmoins si désirable pour la perfection, et l’ont conservée parmi la multitude, qui semble si peu favorable à la perfection : Loth, dit saint Grégoire, qui fut si chaste en la ville, se souilla en la solitude. Où que nous soyons, nous pouvons et devons aspirer à la vie parfaite.
Vive Dieu,
DeusPrimus
Bonjour,
Si vous me permettez, une confession serait [u]invalide[/u] quand la personne ne serait pas contrite (regret des péchés et volonté de ne plus en faire) il me semble que cela fera un autre péché en prime...
Si donc un huissier va se confesser en étant contrit, il voudra ne plus pécher (par définition) donc, il arrêtera de mettre des enfants à la rue si c'est bien cela qu'il fait...(les aider etc. dejà dit)
Si il va se confesser sans être contrit, il ira rôtir plus sûrement en enfer et l'Eglise n'aura donc justifié et permis rien du tout.
Du plus, "la dévotion est convenable à toute sorte de vocations et de professions " voire pièce jointe chapitre trois : [i]Introduction à la vie dévote[/i] de Saint François de Sales. Il est donc possible d'être huissier et chrétien.
(Je n'ai pas non plus d'argenterie)
Je prierai pour vous,
( après des problèmes techniques : voici le texte intéressant de la pièce jointe ; [i] Philotée est un nom générique)
Dieu commanda en la création aux plantes de porter leurs fruits, chacune « selon son genre, ainsi commande-t-il aux chrétiens, qui sont les plantes vivantes de son Eglise, qu’ils produisent des fruits de dévotion, un chacun selon sa qualité et vocation. La dévotion doit être différemment exercée par le gentilhomme, par l’artisan, par le valet, par le prince, par la veuve, par la fille, par la mariée; et non seulement cela, mais il faut accommoder la pratique de la dévotion aux forces, aux affaires et aux devoirs de chaque particulier. Je vous prie, Philothée, serait-il à propos que l’évêque voulût être solitaire comme les chartreux ? Et si les mariés ne voulaient rien amasser non plus que les capucins, si l’artisan était tout le jour à l’église comme le religieux, et le religieux toujours exposé à toutes sortes de rencontres pour le service du prochain, comme l’évêque, cette dévotion ne serait-elle pas ridicule, déréglée et insupportable ? Cette faute néanmoins arrive bien souvent, et le monde qui ne discerne pas, ou ne veut pas discerner, entre la dévotion et l’indiscrétion de ceux qui pensent être dévots, murmure et blâme la dévotion, laquelle ne peut mais de ces désordres.
Non, Philothée, la dévotion ne gâte rien quand elle est vraie, ainsi elle perfectionne tout, et lorsqu’elle se rend contraire à la légitime vacation de quelqu’un, elle est sans doute fausse. L’abeille, dit Aristote, tire son miel des fleurs sans les intéresser, les laissant entières et fraîches comme elle les a trouvées; mais la vraie dévotion fait encore mieux, car non seulement elle ne gâte nulle sorte de vacation ni d’affaires, ainsi au contraire elle les orne et embellit. Toutes sortes de pierreries jetées dedans le miel en deviennent plus éclatantes, chacune selon sa couleur, et chacun devient plus agréable en sa vocation la conjoignant à la dévotion: le soin de la famille en est rendu paisible, l’amour du mari et de la femme plus sincère, le service du prince plus fidèle, et toutes sortes d’occupations plus suaves et aimables. C’est une erreur, ainsi une hérésie, de vouloir bannir la vie dévote de la compagnie des soldats, de la boutique des artisans, de la cour des princes, du ménage des gens mariés. Il est vrai, Philothée, que la dévotion purement contemplative, monastique et religieuse ne peut être exercée en ces vocations-là; mais aussi, outre ces trois sortes de dévotion, il y en a plusieurs autres, propres à perfectionner ceux qui vivent en états séculiers. Abraham, Isaac et Jacob, David, Job, Tobie, Sara, Rébecca et Judith en font foi pour l’ancien testament; et quant au nouveau, saint Joseph, Lydia et saint Crépin furent parfaitement dévots en leurs boutiques; sainte Anne, sainte Marthe, sainte Monique, Aquila, Priscilla, en leurs ménages; Cornélius, saint Sébastien, saint Maurice, parmi les armes; Constantin, Hélène, saint Louis, le bienheureux Amé, saint Edouard, en leurs trônes. Il est même arrivé que plusieurs ont perdu la perfection en la solitude, qui est néanmoins si désirable pour la perfection, et l’ont conservée parmi la multitude, qui semble si peu favorable à la perfection : Loth, dit saint Grégoire, qui fut si chaste en la ville, se souilla en la solitude. Où que nous soyons, nous pouvons et devons aspirer à la vie parfaite.
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DeusPrimus