Nudité, pureté et péché

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Re: Nudité, pureté et péché

par Pudik » mar. 16 janv. 2024, 10:25

Oui, il y a la loi qui doit être respectée et qu'on doit faire respecter
L'influence d'autres religions ou cultures a certainement une influence aussi...
Il y a aussi une possible influence du féminisme qui lutte contre la femme objet sexuelle et de désir...
Je pense que depuis quelques années , on sort de la révolution des annees 70 avec liberté sexuelle , de la nudité vue comme naturelle, de l'exhibition des corps .
On revient peut être à une certaine morale qui ne veut plus de nudité partout, dans n'importe quel contexte.
Personnellement, je suis presque dans la nostalgie de nos mères ou grands mères qui ne quittaient pas la chemise de nuit au lit dans une pudeur peut être extrême mais qui avaient un sens moral et une Foi catholique authentiques

Re: Nudité, pureté et péché

par Foxy » mer. 10 janv. 2024, 0:09

Altior a écrit :
mar. 09 janv. 2024, 14:00

Oui, mais je pense que ce retour à la pudeur est suite à une influence musulmane plutôt qu'une influence catholique.
Peut-être un peu, mais il y a une loi :
l’article 222-32 du Code pénal, qui sanctionne l'exhibition sexuelle. La nudité chez soi est en effet autorisée mais l'imposer à la vue d'autrui est passible de sanctions. Ainsi, une personne visiblement nue au "regard du public" peut être condamnée à un an de prison et 15 000 € d'amende.

Profiter des lieux naturistes

Pire encore, si vous êtes nu et que c'est un mineur qui vous voit, la peine peut atteindre deux ans de prison et 30 000 € d'amende. Attention donc si votre logement donne sur la rue, si vos voisins sont proches ou si votre balcon a un vis-à-vis. À noter également qu'il est impératif de se rhabiller si quelqu'un frappe à votre porte, pour les mêmes raisons.

Re: Nudité, pureté et péché

par Altior » mar. 09 janv. 2024, 14:00

M.Christine a écrit :
lun. 08 janv. 2024, 12:31
Je dis tant mieux ! Le retour de la pudeur, de la chasteté dans la tenue me convient mieux comme femme croyante.
Oui, mais je pense que ce retour à la pudeur est suite à une influence musulmane plutôt qu'une influence catholique.

Re: Nudité, pureté et péché

par M.Christine » lun. 08 janv. 2024, 12:31

Pour rebondir sur ce thème, je trouve que depuis quelques temps il y a un retour progressif de la pudeur. On le voit sur les plages où la pratique des seins nus n'est plus la règle et tend à disparaître. Dans beaucoup de salles de sports, les douches collectives ont été remplacées par des cabines individuelles.
Comme femme, je me suis rendue compte que la lingerie minimaliste ( le '' string '' ) n'est plus à la mode ... la lingerie classique bien couvrante est de retour .
Je dis tant mieux ! Le retour de la pudeur, de la chasteté dans la tenue me convient mieux comme femme croyante.

Re: Nudité, pureté et péché

par Réné » sam. 08 avr. 2023, 2:21

Moi je pense que la religion impose des tenues adéquates. La nudité est plus l'oeuvre des artistes. La pudeur a toujours été au coeur des religions monothéistes. regardez de plus près les bonnes soeurs, les femmes juives ainsi que les musulmanes qui portent leur tenue
[Lien désactivé. La modération]. Laisse-t-elle transparaître un seul élément de leur beauté. Non elles restent chastes et ne découvre leur détour pour les dernières uniquement devant leur mari ou les gens dont elles ont le droit appartenant à leur famille.

Re: Nudité, pureté et péché

par Frédéric Maret » ven. 12 févr. 2021, 15:42

Bonjour à toutes et tous !
Il est intéressant, Maxdem, que vous fassiez remonter ce sujet.
Le sujet de la pudeur corporelle m'a toujours intéressé et je me suis toujours posé la question de l'équation qui doit être faite entre morale chrétienne et usages culturels, dans ce domaine en particulier...

Re: Nudité, pureté et péché

par Maxdem » ven. 12 févr. 2021, 13:56

La nudité s'apparente souvent à la liberté. Le temps a fait son œuvre et les mœurs ont évolué. Positivement ou négativement, à chacun de se faire son opinion. Pour ma part, seul chez moi, j'aime être nu et je me sens bien mais je conçois qu'en couple, et je suis dans cet esprit, que la nudité ne se pratique pas aussi simplement. Jai toujours même plus jeune, et une éducation catholique, bravé le fait qu'il ne faille pas dormir nu. Cetait comme un plaisir perso, une envie rebelle de braver l'interdit, peut-être.

Re: Nudité, pureté et péché

par Muriel 6 » ven. 25 sept. 2020, 7:25

Dans la morale catholique avec laquelle j'ai été éduquée, la pudeur était une valeur forte et dormir nue était impensable !
Peu importe que l'on soit discrète et que l'on ne soit pas vue à ce moment là. la salle de bain était le seul motif légitime pour être dévêtue mais pas le lit. Cela serait passé pour une exhibition, une exaltation du corps contraire à la bonne morale !
Même pour la femme mariée, le port d'une chemise de nuit était incontournable pour dormir et même pour les moments d'intimité avec son mari si on se voulait d'être une vraie épouse catholique.
Qu'en est il maintenant ?
La morale à évolué comme les moeurs..... tant mieux ou dommage ....c'est à chacun de faire ce qui lui paraît en rapport avec sa Foi.

Re: Nudité, pureté et péché

par AdoramusTe » ven. 04 sept. 2020, 10:55

Muriel 5 a écrit :
jeu. 03 sept. 2020, 21:06
Chemise de nuit sans rien dessous, c'était " bien" mais toute nue pas question car trop immoral, impudique. Pour les garçons et hommes, je ne sais pas mais pour la gent féminine catholique, c'était ainsi.
N'est-ce pas une conception subjective de la pudeur et de la moralité ?
En fait, que vous soyez nue ou en chemise de nuit, personne ne vous voit sous les draps (hormis le conjoint pour ce qui est de la vie conjugale).
En quoi cela peut-il être impudique, pour peu que vous preniez des précautions pour le lever et le coucher ?

Re: Nudité, pureté et péché

par Muriel 5 » jeu. 03 sept. 2020, 21:06

Dormir nu(e) un péché ? Autrefois, du temps de ma mère et de ma grand mère (après guerre .....1970/80 ) la réponse aurait été évidente : oui ! J'ai été élevée ainsi .... une jeune fille, jeune femme, épouse et maman se devait être pudique et chaste pour être une bonne catholique, alors la nudité pour dormir, pas question ! Chemise de nuit sans rien dessous, c'était " bien" mais toute nue pas question car trop immoral, impudique. Pour les garçons et hommes, je ne sais pas mais pour la gent féminine catholique, c'était ainsi.

En 2020, cela est-il encore valable ? Je ne pense pas, les moeurs ont évolué et les catholiques ne font pas exception.

Re: Nudité, pureté et péché

par Fée Violine » dim. 30 août 2020, 20:27

Les rois et reines sont des cas particuliers. Mais je parle des gens ordinaires. Regardez les miniatures d'époque.

Re: Nudité, pureté et péché

par Suliko » dim. 30 août 2020, 14:03

Au Moyen Âge les gens dormaient nus, et tous dans le même lit.
Peut-on généraliser cela ? A la lecture de Tristan et Iseult, on a effectivement l'impression que c'est le cas, mais d'après mes souvenirs de lecture sur saint Louis ou Isabelle la Catholique, je suis loin d'être sûre que l'on peut en tirer des conclusions aussi claires. Il me semble que Joinville précisait que saint Louis était si pudique qu'il n'avait jamais même vu plus que ses chevilles (je cite de mémoire). Idem pour la reine d'Espagne, qui refusait de découvrir certaines parties de son corps pour que le prêtre lui administre l'extrême-onction.
Dans tous les cas, il me m'était jamais même venu à l'esprit que cela pût être un péché...

Re: Nudité, pureté et péché

par Fée Violine » sam. 29 août 2020, 22:57

Je ne vois pas pourquoi ce serait immoral.
Ça dépend surtout de la température. Moi, la moitié de l'année je dors plutôt avec deux pulls et des chaussettes ! Il fait froid en Lozère.
Au Moyen Âge les gens dormaient nus, et tous dans le même lit.

Re: Nudité, pureté et péché

par AdoramusTe » ven. 28 août 2020, 19:29

Bonjour,

Est-ce que dormir nu la nuit va à l'encontre de la morale catholique ?
Cette façon de dormir a un ensemble d'effets bénéfiques sur la santé et ne semble pas nuire à la pudeur puisque non visible.

Re: Nudité, pureté et péché

par cmoi » jeu. 02 juil. 2020, 17:49

Bonjour PaxetBonum,

Je comprends d’autant mieux votre position qu’elle fut longtemps la mienne et celle de la majorité des catholiques, d’ailleurs. Toutefois, je n’ai jamais cru que les naturistes « croyaient rétablir etc.. » pour la bonne raison que c’était leur prêter une référence catho que je ne pensais pas être la leur (j’étais parfois à la limite du dénigrement) et sinon, cela me semblait être juste une façon de répondre à nos accusations qui tournait court en utilisant nos concepts. Je le pense toujours maintenant que je les connais, et j’ai rarement entendu cet argument nommé parmi eux.

Si la nudité peut-être source de tentation (donc de péché) suite au péché originel, vous conviendrez que le corps en lui-même et sa nudité n’y sont pour rien : le responsable est le regard, ou plus exactement l’âme de celui qui regarde.

C’est le même débat qu’a mené Jésus à propos de ce qui souille le corps (il était question d’hygiène, d’aliment et de coeur), et qui ne vient pas de l’extérieur mais de l’intérieur, il suffit de transposer. Or pour que ce regard (le cœur) pèche, il suffit d’un sourire, d’un visage, d’une chute de rein, d’une chevelure, d’un galbe de sein ou de fesse ou de…, bref la nudité n’y est pas nécessaire et n’y ajoute rien.

Si l’on compare la nudité intégrale (je ne parle pas de celle sophistiquée et mise en scène par la pub ou des films) à celle que notre société a banalisée par les maillots de bain, permettez-moi de penser que l’effet est plutôt le contraire : la vue d’un sexe n’a rien de très excitante en soi, ce serait là encore plutôt le contraire (les naturistes ne sont pas en érection). Une poitrine féminine est bien plus excitante quand il y a un bas monokini, voire un haut, que quand la femme est nue et qu’elle ne saute plus aux yeux mais se moule et se fond dans l’harmonie générale du corps. Idem pour des fesses « habillées » (souvent moulées ou mises en valeur). Faites le test avec votre femme, si vous êtes marié… Le fait de voir l’ensemble relativise les qualités des parties qui provoquent le désir coupable, et favorise la simple contemplation du vrai, voire du beau telle que l’a exprimée Mulher et rappelé par Grégory.

Saint Augustin, de par son passé de luxure, a jouis d’une certaine autorité en la matière qui appartient à ces théologiens ayant suscité cette vision de honte liée aux parties sexuelles. Or que dit-il lui-même quand il cherche à l’expliquer ? Je le cite :
« Il est écrit en effet : « ils étaient nus et n’en rougissaient pas » (gen, 2, 25), non que leur nudité leur fut inconnue, mais elle n’était pas encore honteuse. Le temps n’était pas encore venu où la passion mettrait en mouvement ces membres en dehors de la volonté, où la désobéissance de l’homme aurait à entendre le reproche que la chair exprime silencieusement par sa désobéissance. »
Il est donc clair, sauf pour ceux qui voulaient déjà critiquer et ne trouvaient pas de prétexte, que ces mots se situent en quelque sorte au-dessus du lot qu’ils accablent, lui prêtant une symbolique supérieure qu’ils désignent comme devenue inaccessible et dont ils gardent une coupable nostalgie.

On en a fait le rêve des naturistes… Mais ils supposent une théorie et y référent. Or, trêve de mélancolie, quand il s’agit de vivre ici et maintenant, ils n’ont plus d’autre sens que celui d’une exhortation à se souvenir pour ne plus recommencer (le péché) vu ses conséquences désastreuses.

Sauf que leur signification et ce point de vue dégrade l’œuvre de Dieu, Lui adresse un reproche (l’état naturel serait une tentation pour autrui ?) alors que leur intention est manifestement et seulement de nous inviter à ne plus permettre de telles ou une telle rétrogradation (c’est un jeu dangereux que de jouer sur cette corde là… ! Car c’est nier ou douter de la capacité restauratrice de Dieu… Bouder presque son pardon et sa providence.)

Par ailleurs, ce « reproche que la chair exprime silencieusement par sa désobéissance » ne concerne pas la chair en tant que telle, mais le désir mauvais, donc l’âme. La confusion entre ce que désigne le mot « chair » dans la bible a été la cause de bien des erreurs et malentendus.
L’ascèse châtiait le corps, l’affaiblissait, or en le rendant moins fort on ne le rendait pas plus fort face aux tentations, ce n’est pas vrai et c’est même le contraire !

Quant à l’effet rédempteur (par association) de la souffrance, il y en a une à renforcer le corps (et qui lutte aussi contre la paresse et développe bien des qualités pas que physiques) et qui présente un vrai but (car aucune de ces ascèses n’a osé aller jusqu’à l’amputation préconisée par les évangiles, qu’elles considéraient comme offensante (pour eux ou pour Dieu) !

Le corps au contraire, naturellement, « résiste » au mal. Tout excès affaiblit le plaisir et peut provoquer des maladies. Le corps nous le fait bien sentir quand nous mangeons trop, buvons trop, nous soûlons de trop de musiques ou de parfums, un massage qui dépasse une heure/une heure trente ne suscite plus rien : nos sens sont saturés et ne « captent » plus… Nos sentiments négatifs affectent nos organes (la médecine chinoise ou ayurvédique ou tant d’autres holistiques le savent et qui ont fait preuve de leur efficacité.)
Quand plutôt que trop, il s‘agit de « moins », même constat : car notre intelligence même se développe par le biais des stimulations sensorielles.

Il convient de le respecter, le nôtre autant que celui des autres, et de les voir ces corps avec le regard adéquat y participe et y contribue.
Et cela donne tant de bonheur que changer cela pour adopter un regard concupiscent représente une perte, et non quelque chose d’aussi désirable.
Le regard pervers finit par disparaître (se baisser) quand ce qu’il regarde soutient son regard au lieu de l’esquiver, ne l’évite pas mais le sature, et qu’un autre regard l’observe et le toise en profondeur. Il est comme obligé de se confesser ou doit se masquer au point d’en perdre la raison qui le poussait à exister puisque tout est offert (principe évangélique : donner plus que ce qui nous est demandé…même à un voleur, donc si péché : la responsabilité ne se joue donc pas dans ce sens !).

Notre peau est plus forte que nous ou que notre regard (lequel peut se concentrer sur le mal perçu en l’autre qui ne peut plus se cacher et le foudroyer) pour résister aux agressions concupiscentes qui ne passent pas à l’acte mais relèvent de la menace.

Je ne cherche pas ici à vous convaincre, juste à vous expliquer. J’ai donné les raisons pour lesquelles j’ai franchi le pas, mais je n’ai pas encore parlé de celles que j’y ai trouvé « à postériori ». Ayant été victime d’incestes et de multiples viols dans mon jeune âge, le naturisme a réellement eut un effet guérisseur sur ma psyché. Je me le suis très bien expliqué. Certes, ce n’est pas une raison pour le généraliser forcément, mais précisément, les naturistes souhaitent rester en « petit comité » (ils m‘en voudraient de trop plaider leur cause !) et que leur pratique ne soit pas banalisée, où se rencontrerait la mixité partout.

Il s’agit donc bien d’une pratique qui se veut remplir un rôle social (un SAS de sécurité ou de décompression) à l’égard d’une société où s’accumulent de nombreuses perversités, non ou mal dénoncées, mal reconnues et mal soignées, contre lesquelles on ne sait pas se préserver.
Pour une autre raison mais qui en répond, s’il s’y rencontre aussi beaucoup de professions médicales ou paramédicales : je pense que ce n’est pas pour rien : elles voient souvent des corps mal portants ou morcelés, en risque de perdre leur dignité.

Je ne prétends pas enfin que ce soit la meilleure voie pour ne pas pécher, mais cela en est une, et de même que chacun selon sa sensibilité est appelé à vivre des choses particulières et d’une certaine façon. Toujours le même refrain : il y a ainsi plusieurs maisons dans la maison du père…

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