par zelie » ven. 14 avr. 2017, 9:00
Vous m'enlevez les mots de la bouche... Son choix semble nettement fait, mais son âme vaut plus que notre vie même...
Pour la jeune fille qui nous écrit:
je pense que votre jeune âge vous pousse à penser ainsi, comme écrit et repris ci-dessus. Il est évident qu'après vous avoir faite avoir durement quelques fois, vous penserez tout autrement.
Vous confondez prudence et charité. Oui, il est bon d'être charitable. Non, jamais aucune charité ne vous demandera d'aller jusqu'à l'imprudence, ou jusqu'à payer de votre personne sexuellement ou amoureusement pour tirer quelqu'un d'un système de tout plaisir (ce serait un bel échec). Relisez ce qu'on vous a tous écrit jusqu'à aujourd'hui, tout est dedans, comme votre obstination dans la naïveté. Mais réalisez-vous que même une naïveté peut être coupable, à force d'obstination? Si votre maman ou quelqu'un de moralement élevé pour vous vous demandait de lui obéir parce qu'il sait ce qui est le mieux pour vous, de lui faire confiance pour voir le danger là où vous ne pouvez pas le voir à cause de votre inexpérience de la vie, ne lui obéiriez-vous pas? Peut-être que non, car de nos jours "obéir" est confondu avec "se soumettre", alors qu'il est plus proche de "être protégé par quelqu'un qui vous aime vraiment" quand ce mot est bien compris. Voilà, votre conscience, votre ange gardien vous suggère tout ce qu'un adulte vous dirait, tout ce que nous vous avons dit ici à tour de rôle, en finissant par nous répéter. A vous de voir.
Qu'il vienne à la messe ou ailleurs pour vous amadouer, c'est son problème, pas le vôtre. On peut prier de toutes ses forces pour quelqu'un même à l'autre bout du monde, mais jamais, pour prier pour quelqu'un, on a besoin de le cotoyer s'il en va de notre intégrité. Lisez Padre Pio, à ce sujet il est surprenant, il priait des fois malgré lui pour des âmes inconnues de l'autre bout de la terre, et toujours, selon lui, Jésus l'exauçait.
Vous assistez ni plus ni moins à une âme envahie par tout un tas de choses (si on peut le dire ainsi) qui se débat pitoyablement entre son âme et son tentateur, et qui ne veut pas vraiment guérir. Si une âme envahie veut guérir, vous retrouverez toujours en elle, même atténué, ce que l'on retrouve chez quelqu'un comme Saint Augustin ou le Père de Foucauld (lisez leur vie). Si une âme dit "je veux guérir, je me cherche, je viens à la messe" et dès qu'elle en est sortie se replonge de plus belle dans sa bêtise, c'est à Judas qu'elle va finir par ressembler. Encore une fois: fuyez-la et priez pour elle ensuite autant que vous le voulez. Mais sans aller vous y refrotter!
Mais au delà de toute cette gabegie d'allers et de retours, souvenez-vous: vous êtes en pleine tentation, mais même au coeur du plus grand désintérêt pour la prière, de la plus grande tentation, on peut encore dire, même aridement: "Seigneur, sauve-moi, éloigne le danger de moi, serre-moi contre ton Coeur". Vous pouvez faire cela, le faire et le faire encore. Jésus vous entendra à la seconde où vous le direz, n'en doutez pas, même si apparemment rien ne se passe. Vous verrez dans le temps que si, quelque chose s'est passé.
Allez aux messes de Pâques, profitez de ce week-end de prières.
Que les Toutes-Puissances de Grâces du Précieux Sang de Jésus forment un bouclier de Protection, de Lumière et de Paix autour de votre âme, de votre famille, de vos amis et de votre région.
Que Dieu vous bénisse et vous garde!
Vous m'enlevez les mots de la bouche... Son choix semble nettement fait, mais son âme vaut plus que notre vie même...
Pour la jeune fille qui nous écrit:
je pense que votre jeune âge vous pousse à penser ainsi, comme écrit et repris ci-dessus. Il est évident qu'après vous avoir faite avoir durement quelques fois, vous penserez tout autrement.
Vous confondez prudence et charité. Oui, il est bon d'être charitable. Non, jamais aucune charité ne vous demandera d'aller jusqu'à l'imprudence, ou jusqu'à payer de votre personne sexuellement ou amoureusement pour tirer quelqu'un d'un système de tout plaisir (ce serait un bel échec). Relisez ce qu'on vous a tous écrit jusqu'à aujourd'hui, tout est dedans, comme votre obstination dans la naïveté. Mais réalisez-vous que même une naïveté peut être coupable, à force d'obstination? Si votre maman ou quelqu'un de moralement élevé pour vous vous demandait de lui obéir parce qu'il sait ce qui est le mieux pour vous, de lui faire confiance pour voir le danger là où vous ne pouvez pas le voir à cause de votre inexpérience de la vie, ne lui obéiriez-vous pas? Peut-être que non, car de nos jours "obéir" est confondu avec "se soumettre", alors qu'il est plus proche de "être protégé par quelqu'un qui vous aime vraiment" quand ce mot est bien compris. Voilà, votre conscience, votre ange gardien vous suggère tout ce qu'un adulte vous dirait, tout ce que nous vous avons dit ici à tour de rôle, en finissant par nous répéter. A vous de voir.
Qu'il vienne à la messe ou ailleurs pour vous amadouer, c'est son problème, pas le vôtre. On peut prier de toutes ses forces pour quelqu'un même à l'autre bout du monde, mais jamais, pour prier pour quelqu'un, on a besoin de le cotoyer s'il en va de notre intégrité. Lisez Padre Pio, à ce sujet il est surprenant, il priait des fois malgré lui pour des âmes inconnues de l'autre bout de la terre, et toujours, selon lui, Jésus l'exauçait.
Vous assistez ni plus ni moins à une âme envahie par tout un tas de [i]choses[/i] (si on peut le dire ainsi) qui se débat pitoyablement entre son âme et son tentateur, et qui ne veut pas vraiment guérir. Si une âme envahie veut guérir, vous retrouverez toujours en elle, même atténué, ce que l'on retrouve chez quelqu'un comme Saint Augustin ou le Père de Foucauld (lisez leur vie). Si une âme dit "je veux guérir, je me cherche, je viens à la messe" et dès qu'elle en est sortie se replonge de plus belle dans sa bêtise, c'est à Judas qu'elle va finir par ressembler. Encore une fois: fuyez-la et priez pour elle ensuite autant que vous le voulez. Mais sans aller vous y refrotter!
Mais au delà de toute cette gabegie d'allers et de retours, souvenez-vous: vous êtes en pleine tentation, mais même au coeur du plus grand désintérêt pour la prière, de la plus grande tentation, on peut encore dire, même aridement: "Seigneur, sauve-moi, éloigne le danger de moi, serre-moi contre ton Coeur". Vous pouvez faire cela, le faire et le faire encore. Jésus vous entendra à la seconde où vous le direz, n'en doutez pas, même si apparemment rien ne se passe. Vous verrez dans le temps que si, quelque chose s'est passé.
Allez aux messes de Pâques, profitez de ce week-end de prières.
Que les Toutes-Puissances de Grâces du Précieux Sang de Jésus forment un bouclier de Protection, de Lumière et de Paix autour de votre âme, de votre famille, de vos amis et de votre région.
Que Dieu vous bénisse et vous garde!