par Le Fils Prodigue » dim. 19 mars 2017, 12:55
L'avortement et sa banalisation sont, il me semble, le produit d'une société qui, dans son ensemble, va très mal. Autant je désapprouve l'avortement, autant je crois aussi qu'il sera toujours trop facile d'aller culpabiliser les femmes qui font cela. Je ne cautionne pas du tout cette démarche. Mais derrière une femme qui attend un enfant, il y a un homme. Et souvent, en la matière, la "liberté de choix" de la femme arrange bien l'homme qui ne veut pas assumer sa paternité. C'est le genre de péché structurel, dont parlait Saint Jean-Paul II, qui existe et se banalise parce qu'au final, tout le monde est un peu responsable aussi. Beaucoup de femmes le font, je pense, parce que le père de l'enfant ne veut pas entendre parler de cet enfant et parce que dans leur milieu, mais aussi dans la société (chrétiens compris) personne ne les aidera. C'est dur à avaler, mais nous en sommes comptables. C'est un peu la même chose que pour les injustices sociales. Nous versons tous des larmes de crocodile là-dessus mais nous sommes bien souvent complices de la financiarisation et du capitalisme sans frein qui broie bien des vies (et l'IVG fait d'ailleurs bien partie de la question parce qu'elle enrichit des actionnaires d'entreprises "pharmaceutiques" qui s'engraissent sur le dos de la détresse humaine tout en faisant la promotion d'une vision affreusement utilitariste de l'humanité...).
En fin de compte, cela me fait de plus en plus penser que le plus grand gagnant de Mai 68 n'aura été ni le peuple, ni les jeunes, ni les femmes, mais bien plutôt les gros capitalistes qui ont compris que l'illusion de la libération des mœurs et du consumérisme allait remplir leurs comptes en banque comme jamais auparavant, et cela en laissant des milliers de gens dans la détresse la plus totale. Mammon sera toujours le principal concurrent de Dieu, et bien des péchés sont cautionnés par lui, car souvent, le péché, ça rapporte (Cf Las Vegas). C'est pour ça que le jeune homme riche n'a pas voulu suivre Jésus, contrairement à Marie-Madeleine, qui certes était pécheresse, mais n'avait pas d'argent pour lui boucher la vue...
L'avortement et sa banalisation sont, il me semble, le produit d'une société qui, dans son ensemble, va très mal. Autant je désapprouve l'avortement, autant je crois aussi qu'il sera toujours trop facile d'aller culpabiliser les femmes qui font cela. Je ne cautionne pas du tout cette démarche. Mais derrière une femme qui attend un enfant, il y a un homme. Et souvent, en la matière, la "liberté de choix" de la femme arrange bien l'homme qui ne veut pas assumer sa paternité. C'est le genre de péché structurel, dont parlait Saint Jean-Paul II, qui existe et se banalise parce qu'au final, tout le monde est un peu responsable aussi. Beaucoup de femmes le font, je pense, parce que le père de l'enfant ne veut pas entendre parler de cet enfant et parce que dans leur milieu, mais aussi dans la société (chrétiens compris) personne ne les aidera. C'est dur à avaler, mais nous en sommes comptables. C'est un peu la même chose que pour les injustices sociales. Nous versons tous des larmes de crocodile là-dessus mais nous sommes bien souvent complices de la financiarisation et du capitalisme sans frein qui broie bien des vies (et l'IVG fait d'ailleurs bien partie de la question parce qu'elle enrichit des actionnaires d'entreprises "pharmaceutiques" qui s'engraissent sur le dos de la détresse humaine tout en faisant la promotion d'une vision affreusement utilitariste de l'humanité...).
En fin de compte, cela me fait de plus en plus penser que le plus grand gagnant de Mai 68 n'aura été ni le peuple, ni les jeunes, ni les femmes, mais bien plutôt les gros capitalistes qui ont compris que l'illusion de la libération des mœurs et du consumérisme allait remplir leurs comptes en banque comme jamais auparavant, et cela en laissant des milliers de gens dans la détresse la plus totale. Mammon sera toujours le principal concurrent de Dieu, et bien des péchés sont cautionnés par lui, car souvent, le péché, ça rapporte (Cf Las Vegas). C'est pour ça que le jeune homme riche n'a pas voulu suivre Jésus, contrairement à Marie-Madeleine, qui certes était pécheresse, mais n'avait pas d'argent pour lui boucher la vue...