par Valentin » jeu. 17 mai 2018, 22:25
Salut à vous Pierre.
pierre_ a écrit : ↑mar. 15 mai 2018, 23:13
Pouvez m'expliquer concrètement et avec des exemples comment l'effacement du masculin se traduit dans notre société ?
Le principe masculin s'exprime par
les instincts joyeux de guerre et de victoire, comme disait Nietzsche. Il est
volonté de puissance : volonté d'exercer ses forces, de croiser le fer avec la Vie. Pour un homme, la vie n'a de sens que si elle est un Destin. L'existence de larves sans âme que nous propose le monde moderne, c'est-à-dire d'existences épuisées dès l'enfance, baignant leur vie durant dans une sorte de mélancolie rêveuse, aspirant avidement le suc intellectuel et virtuel que procurent plaisir et divertissement (drogues, sexe, cinéma, littérature romanesque, Internet et jeux vidéo), mais délaissant le monde physique (la Nature) et fuyant la vie réelle, qui est lutte, effort, danger, grâce... cette existence-là, donc, nos ancêtres auraient craché dessus après avoir été longtemps secoués d'un rire sans doute plus cruel qu'apitoyé. La vie de l'homme occidental urbain et moderne ne vaut rien : les siècles du futur le prouveront, en classant notre époque imbécile et arrogante parmi les périodes de décadence les plus viles de l'Histoire.
Vous me demandez des exemples. Regardez autour de vous.
Et lorsque vous évoquez "l'alignement du féminin sur le masculin", parlez-vous de l'égalité homme-femme? Si oui, dans quelle mesure la contestez-vous?
Je le conteste bien entendu, car la femme n'est pas l'égale de l'homme, elle incarne un principe essentiellement distinct. Au lieu de faire des femmes "des hommes comme les autres" (lors même que ceux-ci sont en pleine dégénérescence), il faudrait au contraire souligner ce qui fait la dignité de la femme en tant que femme. Mais cela n'a de sens que dans une société où le principe masculin est fort.
En cela, un homme qui ressent de l'amour pour un autre homme n'explique pas son sentiment, il l'éprouve.
C'est tout à fait exact. Simplement, si on est soi-même un homme, on ne peut aimer un autre homme de la même manière qu'on aime une femme.
Valentin a écrit : ↑lun. 14 mai 2018, 23:41
En clair, il y aura un homme qui jouera le rôle de la femme, comme un acteur de théâtre (ou une femme prenant le rôle de l'homme pour un couple lesbien).
Pouvez-vous expliciter ce qui vous permet d'affirmer cela et nous dire sur quoi vous vous appuyez ?
Dans tout couple, il y a un rapport de force. Pour un homme et une femme en bonne santé, ce rapport de force sera vertical, avec toutefois une circulation dans les deux sens : de l'homme vers la femme et vice-versa, selon la polarité dont j'ai essayé d'esquisser le mode un peu plus haut.
Dans beaucoup de couples, ce rapport de force est horizontal ("égalitariste") : une mollesse, un effondrement du masculin qui créée FATALEMENT des problèmes, les femmes ne supportant naturellement pas la faiblesse, recherchant au contraire la dureté, la solidité, l'endurance. Pour cette raison, dans un couple "horizontal" la faute incombe
toujours à l'homme en cas de conflit... qui surviendra nécessairement tôt ou tard.
Maintenant lorsque vous reproduisez ce schéma dans un couple de même sexe, s'établira là encore un rapport de force, selon le caractère de chacun. Le plus viril des deux prendra la place échue à l'homme dans le couple hétérosexuel, et le second prendra évidemment la place de la femme, soit celle de l'obéissance aimante, de la soumission.
Or cette place ne convient pas à un homme. C'est une déchéance, comme l'avaient très bien compris Grecs et Romains, qui étaient pourtant presque tous sodomites. Songez au grand César qui devint la risée de ses soldats pour avoir tenu dans sa jeunesse le rôle passif devant le roi de Bithynie Nicomède IV. Ses légionnaires criaient lors des triomphes en son honneur : « César a soumis les Gaules et Nicomède César ! »
Un homme libre ne peut tenir que le rôle actif ! Par conséquent, toute relation homosexuelle implique le déshonneur pour celui qui prend la place de l'esclave. Il n'y a que dans la relation hétérosexuelle qu'aucune des deux parties n'est lésée ou humiliée, puisqu'elles sont appelées à s'y exprimer selon leur principe particulier et à s'y
compléter en fusionnant érotiquement et amoureusement.
Salut à vous Pierre.
[quote=pierre_ post_id=382223 time=1526418834 user_id=16529]
Pouvez m'expliquer concrètement et avec des exemples comment l'effacement du masculin se traduit dans notre société ?
[/quote]
Le principe masculin s'exprime par [i]les instincts joyeux de guerre et de victoire[/i], comme disait Nietzsche. Il est [i]volonté de puissance[/i] : volonté d'exercer ses forces, de croiser le fer avec la Vie. Pour un homme, la vie n'a de sens que si elle est un Destin. L'existence de larves sans âme que nous propose le monde moderne, c'est-à-dire d'existences épuisées dès l'enfance, baignant leur vie durant dans une sorte de mélancolie rêveuse, aspirant avidement le suc intellectuel et virtuel que procurent plaisir et divertissement (drogues, sexe, cinéma, littérature romanesque, Internet et jeux vidéo), mais délaissant le monde physique (la Nature) et fuyant la vie réelle, qui est lutte, effort, danger, grâce... cette existence-là, donc, nos ancêtres auraient craché dessus après avoir été longtemps secoués d'un rire sans doute plus cruel qu'apitoyé. La vie de l'homme occidental urbain et moderne ne vaut rien : les siècles du futur le prouveront, en classant notre époque imbécile et arrogante parmi les périodes de décadence les plus viles de l'Histoire.
Vous me demandez des exemples. Regardez autour de vous.
[quote]Et lorsque vous évoquez "l'alignement du féminin sur le masculin", parlez-vous de l'égalité homme-femme? Si oui, dans quelle mesure la contestez-vous?[/quote]
Je le conteste bien entendu, car la femme n'est pas l'égale de l'homme, elle incarne un principe essentiellement distinct. Au lieu de faire des femmes "des hommes comme les autres" (lors même que ceux-ci sont en pleine dégénérescence), il faudrait au contraire souligner ce qui fait la dignité de la femme en tant que femme. Mais cela n'a de sens que dans une société où le principe masculin est fort.
[quote]
En cela, un homme qui ressent de l'amour pour un autre homme n'explique pas son sentiment, il l'éprouve.[/quote]
C'est tout à fait exact. Simplement, si on est soi-même un homme, on ne peut aimer un autre homme de la même manière qu'on aime une femme.
[quote][quote=Valentin post_id=382174 time=1526334092 user_id=16498]En clair, il y aura un homme qui jouera le rôle de la femme, comme un acteur de théâtre (ou une femme prenant le rôle de l'homme pour un couple lesbien).[/quote]
Pouvez-vous expliciter ce qui vous permet d'affirmer cela et nous dire sur quoi vous vous appuyez ? [/quote]
Dans tout couple, il y a un rapport de force. Pour un homme et une femme en bonne santé, ce rapport de force sera vertical, avec toutefois une circulation dans les deux sens : de l'homme vers la femme et vice-versa, selon la polarité dont j'ai essayé d'esquisser le mode un peu plus haut.
Dans beaucoup de couples, ce rapport de force est horizontal ("égalitariste") : une mollesse, un effondrement du masculin qui créée FATALEMENT des problèmes, les femmes ne supportant naturellement pas la faiblesse, recherchant au contraire la dureté, la solidité, l'endurance. Pour cette raison, dans un couple "horizontal" la faute incombe [i]toujours[/i] à l'homme en cas de conflit... qui surviendra nécessairement tôt ou tard.
Maintenant lorsque vous reproduisez ce schéma dans un couple de même sexe, s'établira là encore un rapport de force, selon le caractère de chacun. Le plus viril des deux prendra la place échue à l'homme dans le couple hétérosexuel, et le second prendra évidemment la place de la femme, soit celle de l'obéissance aimante, de la soumission.
Or cette place ne convient pas à un homme. C'est une déchéance, comme l'avaient très bien compris Grecs et Romains, qui étaient pourtant presque tous sodomites. Songez au grand César qui devint la risée de ses soldats pour avoir tenu dans sa jeunesse le rôle passif devant le roi de Bithynie Nicomède IV. Ses légionnaires criaient lors des triomphes en son honneur : « César a soumis les Gaules et Nicomède César ! »
Un homme libre ne peut tenir que le rôle actif ! Par conséquent, toute relation homosexuelle implique le déshonneur pour celui qui prend la place de l'esclave. Il n'y a que dans la relation hétérosexuelle qu'aucune des deux parties n'est lésée ou humiliée, puisqu'elles sont appelées à s'y exprimer selon leur principe particulier et à s'y [i][u]compléter[/u][/i] en fusionnant érotiquement et amoureusement.