par Alexis E. » mar. 06 févr. 2018, 18:26
Bonjour à tous,
Sur la question des animaux et du végétarisme, l’Eglise enseigne à juste titre que l’homme a été établi par Dieu roi de la terre, à l’image de ce qu’Il est Lui-même. Aussi l’empire que l’homme-roi exerce sur les autres créatures-sujets doit-il être, dans l’ordre normal des choses, empreint de vertu, toujours à l’image de Dieu.
On pourrait citer quantité de références scripturaires, patristiques et magistérielles. Mais saint Basile de Césarée (IVe siècle) résume bien le sujet :
« On ne connaissait point le vin dans le paradis terrestre, on n’y tuait point d’animaux, on n’y mangeait point de chair. C’est après le déluge (…) lorsqu’on a désespéré de leur perfection, qu’on leur a accordé cette jouissance (…) Lorsque l’abstinence (ndlr : le végétarisme) règne, nul animal ne déplore son trépas : le sang ne coule nulle part, nulle part une voracité impitoyable ne prononce une sentence cruelle contre les animaux : le couteau des cuisiniers se repose ; la table se contente des fruits que donne la nature. » (Homélie sur le jeûne)
Pour approfondir la question, je vous recommande les deux ouvrages suivants:
- L’Eglise et la pitié envers les animaux (Marquise de Rambures):
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9 ... rk=21459;2;
- Traité historique et moral de l’abstinence de viande (R.P. dom Grégoire Berthelet):
https://books.google.ci/books/about/Tra ... edir_esc=y.
Voilà pour ma petite contribution.
Fraternellement dans le Seigneur!
Bonjour à tous,
Sur la question des animaux et du végétarisme, l’Eglise enseigne à juste titre que l’homme a été établi par Dieu roi de la terre, à l’image de ce qu’Il est Lui-même. Aussi l’empire que l’homme-roi exerce sur les autres créatures-sujets doit-il être, dans l’ordre normal des choses, empreint de vertu, toujours à l’image de Dieu.
On pourrait citer quantité de références scripturaires, patristiques et magistérielles. Mais saint Basile de Césarée (IVe siècle) résume bien le sujet :
« On ne connaissait point le vin dans le paradis terrestre, on n’y tuait point d’animaux, on n’y mangeait point de chair. C’est après le déluge (…) lorsqu’on a désespéré de leur perfection, qu’on leur a accordé cette jouissance (…) Lorsque l’abstinence (ndlr : le végétarisme) règne, nul animal ne déplore son trépas : le sang ne coule nulle part, nulle part une voracité impitoyable ne prononce une sentence cruelle contre les animaux : le couteau des cuisiniers se repose ; la table se contente des fruits que donne la nature. » (Homélie sur le jeûne)
Pour approfondir la question, je vous recommande les deux ouvrages suivants:
- L’Eglise et la pitié envers les animaux (Marquise de Rambures): http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9 ... rk=21459;2;
- Traité historique et moral de l’abstinence de viande (R.P. dom Grégoire Berthelet): https://books.google.ci/books/about/Tra ... edir_esc=y.
Voilà pour ma petite contribution.
Fraternellement dans le Seigneur!