par Boris » jeu. 22 mars 2007, 15:31
Il faut bien comprendre qu'un avortement est aussi sinon plus traumatisant d'un viol.
La position de l'Eglise est simple :
1)la fin ne justifie pas les moyens d'une part
2)d'autre part on ne répare pas une traumatisme en commentant un autre traumatisme.
L'Eglise n'oblige pas à élever cet enfant, il peut être adopter par exemple.
Si je revient sur le point 1) :
- Dans le CEC, l'Eglise dit clairement que pour qu'un acte soit bon, il doit avoir une fin bonne et des moyens bons. Si la fin est mauvaise, alors même si on fait des choses bonnes elles sont corrompues par la fin mauvaise. Cela est évident pour tout le monde.
Mais l'Eglise ajoute : bien que la fin soit bonne, si on commet le mal pour y arriver, alors cela entraine la corruption de la fin et l'ensemble deveint mauvais.
C'est pourquoi la fin ne justifie pas les moyens.
Pour agir de manière juste, il faut faire des actes bons en vue d'obtenir le bien. Aucune autre voie n'est juste.
Application au viol :
- but : aider une femme en détresse ayant subis un traumatisme (premier effet) et étant en enceinte (second effet)
- le premier effet résulte d'un mal, la fin est de permettre à cette femme de surmonter son traumatisme. Cette fin est bonne. Si on en reste là, il existe toute une batterie de traitement psy ou autre pour l'aider. Ces traitements sont bons. Donc l'action est bonne.
- le second effet (la grossesse) est un bien résultant d'un mal : une Vie ne peut pas être considérée comme un mal. Ce qui semble être un mal c'est "est-ce que cette femme peut garder cet enfant ?". La vrai question est là : soit elle le garde en vue d'en faire son enfant, soit elle le garde en vue de le faire adopter.
- la compléxité du problème : cette grossesse résulte d'un mal (le viol). Néanmoins, il ne faut pas mélanger les 2. Si elle avait été violée 48h avant ou après, elle ne serait pas enceinte. Néanmoins elle serait tout autant traumatiser pas ce viol. De plus, le traumatimse du viol est immédiat. Elle s'est bel et bien rendu compte instantanément qu'elle a été violée. Pour la grossesse, elle ne se rend compte que 10 à 20 jours plus tard (c'est physiologique). Un premier travail sur le viol aura pu être entamé. Il faut donc traiter cette grossesse non désiréé à part du viol.
Enfin, tout cela n'est que pure spéculation : quand on voit la difficulté de certains couple pour avoir des enfants en ayant des unions très fréquentes, il faut regarder avec réalisme la possibilité qu'une femme tombe enceinte avec 1 seul viol (même s'il y a plusieurs hommes dans le coup).
Il faut bien comprendre qu'un avortement est aussi sinon plus traumatisant d'un viol.
La position de l'Eglise est simple :
1)la fin ne justifie pas les moyens d'une part
2)d'autre part on ne répare pas une traumatisme en commentant un autre traumatisme.
L'Eglise n'oblige pas à élever cet enfant, il peut être adopter par exemple.
Si je revient sur le point 1) :
- Dans le CEC, l'Eglise dit clairement que pour qu'un acte soit bon, il doit avoir une fin bonne et des moyens bons. Si la fin est mauvaise, alors même si on fait des choses bonnes elles sont corrompues par la fin mauvaise. Cela est évident pour tout le monde.
Mais l'Eglise ajoute : bien que la fin soit bonne, si on commet le mal pour y arriver, alors cela entraine la corruption de la fin et l'ensemble deveint mauvais.
C'est pourquoi la fin ne justifie pas les moyens.
Pour agir de manière juste, il faut faire des actes bons en vue d'obtenir le bien. Aucune autre voie n'est juste.
Application au viol :
- but : aider une femme en détresse ayant subis un traumatisme (premier effet) et étant en enceinte (second effet)
- le premier effet résulte d'un mal, la fin est de permettre à cette femme de surmonter son traumatisme. Cette fin est bonne. Si on en reste là, il existe toute une batterie de traitement psy ou autre pour l'aider. Ces traitements sont bons. Donc l'action est bonne.
- le second effet (la grossesse) est un bien résultant d'un mal : une Vie ne peut pas être considérée comme un mal. Ce qui semble être un mal c'est "est-ce que cette femme peut garder cet enfant ?". La vrai question est là : soit elle le garde en vue d'en faire son enfant, soit elle le garde en vue de le faire adopter.
- la compléxité du problème : cette grossesse résulte d'un mal (le viol). Néanmoins, il ne faut pas mélanger les 2. Si elle avait été violée 48h avant ou après, elle ne serait pas enceinte. Néanmoins elle serait tout autant traumatiser pas ce viol. De plus, le traumatimse du viol est immédiat. Elle s'est bel et bien rendu compte instantanément qu'elle a été violée. Pour la grossesse, elle ne se rend compte que 10 à 20 jours plus tard (c'est physiologique). Un premier travail sur le viol aura pu être entamé. Il faut donc traiter cette grossesse non désiréé à part du viol.
Enfin, tout cela n'est que pure spéculation : quand on voit la difficulté de certains couple pour avoir des enfants en ayant des unions très fréquentes, il faut regarder avec réalisme la possibilité qu'une femme tombe enceinte avec 1 seul viol (même s'il y a plusieurs hommes dans le coup).