Relations sexuelles avant le mariage religieux

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Re: Relations sexuelles avant le mariage RELIGIEUX

par Jean-Mic » lun. 11 mars 2024, 13:14

Soyons franc ! Pensez-vous sérieusement en être capable ?

Re: Relations sexuelles avant le mariage religieux

par Invité » dim. 10 mars 2024, 15:19

Bonjour,
J’ai une question : je souhaiterais d’abord faire un mariage civil et un an après faire un mariage religieux; pour les relations sexuelles je dois attendre le mariage religieux ?

Re: Relations sexuelles avant le mariage religieux

par fertooos » sam. 08 janv. 2022, 22:34

Historiquement, les relations sexuelles avant le mariage étaient considérées comme un problème moral, tabou dans de nombreuses cultures et considérées comme un péché par le judaïsme, le christianisme et l'islam ; mais depuis les années 1960, elles sont plus largement acceptées, notamment dans les pays occidentaux.

Re: Religion et sexualité

par Cgs » mar. 11 sept. 2012, 9:13

oneanwser a écrit : Autre chose également ^^ selon, la religion catholique, est ce que le fait que je ne crois pas en dieu, condamnera mon âme à ne pas accéder au paradis ? c'est quelque chose qu'elle craint et auquel elle n'a pas encore trouvé de réponse.
Bonjour oneanswer,

Comme il vous a été dit précédemment, ne pas croire en Dieu peut en effet conduire en enfer. Mais il faut bien entendre ce que vous mettez derrière "je ne crois pas en Dieu". Est-ce :

:arrow: je refuse Dieu, je le nie et le rejette ?

Ou est-ce :

:arrow: je ne sais pas trop si Dieu existe, je doute ?

Dans le première cas, le refus de Dieu conduit en enfer, par définition (l'enfer est un état de vie spirituelle où Dieu est absent). Dieu aime tant ses enfants que celui qui refuse Dieu sera exaucé : il vivra éternellement sans Dieu (le catéchisme parle d'auto-exclusion de la grâce de Dieu).

Dans le second cas, cela signifie que vous êtes en recherche, en chemin. Il faut donc oser se poser les bonnes questions métaphysiques et spirituelles sur Dieu, et voir les réponses que l'on peut vous apporter. Ce forum peut vous y aider, en effectuant des recherches à l'aide du bouton "Rechercher" en haut à gauche.

Bien à vous,

Re: Religion et sexualité

par PaxetBonum » mar. 11 sept. 2012, 8:38

Twin a écrit :Autre chose également ^^ selon, la religion catholique, est ce que le fait que je ne crois pas en dieu, condamnera mon âme à ne pas accéder au paradis ? c'est quelque chose qu'elle craint et auquel elle n'a pas encore trouvé de réponse.

Heu, oui il me semble que là il y a un petit souci... :incertain: plus important que le sexe avant le mariage...
Puisque votre moitié est trop jeune pour l'instant, profitez-en pour vous convertir car je ne vois pas de mariage à l'église si les deux ne sont pas croyants, il faut être logique.. :saint:

Vous seuls pouvez vous condamner en agissant contre la volonté de Dieu.
Ainsi les relation conjugales hors mariage sont un moyen pouvant conduire en enfer croyant ou non croyant.
Jésus a bien indiqué que ce n'est pas celui qui dit "Seigneur, Seigneur" qui entre au paradis, mais celui qui fait la volonté de Dieu.
Lisez les évangiles et si vous trouvez que l'enseignement de Jésus est Saint, suivez le et les portes du paradis s'ouvriront pour vous.
Mais nul ne va au paradis sans passer par Jésus.

Que Dieu vous accorde Paix et Joie

Re: Religion et sexualité

par ti'hamo » mar. 11 sept. 2012, 2:01

@Salésienne

Puisqu'on demande un point de vue masculin :

. Il me semble que, justement, les fiançailles servent à prendre le temps de discerner entre désir passager et volonté réelle de s'engager.

. Personnellement, je vois très bien comment le désir peut prendre le pas sur la volonté, mais ça ne veut pas dire pour autant que l'on confond : c'est le principe de la passion amoureuse : si on prend le temps de réfléchir posément, on voit bien que l'engagement de toute une vie avec telle personne n'est pas raisonnable ni réalisable,... mais comme la passion et le désir l'emporte, on s'arrange juste pour ne pas écouter la voix de la raison.

Avec les filles avec qui j'ai été en couple avant de connaître mon épouse, j'ai connu des relations passionnelles, où le désir parasitait tout, soit ; mais, hors des moments passionnels, si je me posais la question, je sentais bien qu'il y avait trop d'incompatibilités pour qu'un réel engagement soit possible. Mais, le désir parasitant tout, je m'arrangeais juste pour ne même pas me poser la question.

Je ne pense donc pas que la passion et le désir mènent à un mariage précipité... si du moins on est accompagné, par quelqu'un qui, justement dans un moment de calme en tête-à-tête va poser des questions raisonnables auxquelles il faudra bien chercher des réponses.
C'est tout le sens de la préparation au mariage.

Si tout un chacun est laissé livré à lui-même, alors, oui, effectivement, dans ce cas, on risquerait de se dire "oui oui je me marie" poussé uniquement par la passion et le désir. Mais le chrétien n'est pas sensé se débrouiller tout seul dans son coin.



. La maladresse : heu, ma réponse sera : "ben, oui, et alors ?"
On est tous maladroits les premières fois, non ? Bon. Et bien, donc, ces premières fois, on sera maladroit à deux, on se déocuvrira à deux, on avancera pas à pas à deux.

Penser qu'il faudrait être d'emblée "performant" (outre qu'il faudrait m'expliquer pourquoi, déjà) impliquerait qu'il faille d'abord "s'entraîner" avec des personnes qui, du coup, n'auront qu'une fonction utilitaire sexuelle, pour pouvoir ensuite "faire bonne impression" à la femme de sa vie qui, elle, se sera entraînée de son côté.
Ai-je besoin d'insister sur tout le caractère glauque d'une telle vision des choses ?

Et on perd toute la richesse d'un apprentissage commun, ensemble, dans l'intimité (et, parfois, les rires).



. D'ailleurs, si je puis me permettre, ça peut être le fait d'avoir "essayé avant" et d'avoir été déçue, qui peut être à l'origine de votre désintérêt qui perdure encore. Ce qui ne plaiderait pas vraiment pour les relations sexuelles avant le mariage.

Cela dit, quand vous écrivez "je trouve bien plus agréable un bon repas en amoureux les yeux dans les yeux qu'une longue étreinte sous la couette", on se dit surtout que, tout simplement, c'est sans doute que votre langage de l'amour à vous n'est pas la relation physique, mais les "moments de couple", c'est tout.


Et ma propre expérience, c'est effectivement que les "expériences avant" sont bien plus un frein et un obstacle à un amour conjugal vrai et entier : le fait d'avoir approché d'autres filles (ça n'a jamais été vraiment "jusqu'au bout", mais assez loin quand-même pour qu'on ne parle plus de simple flirt) a été, pour moi, plutôt un poids dont il a fallu me débarasser petit à petit avant de pouvoir entrer dans une relation saine et vraie avec mon épouse
(parce que l'apprentissage par la passion et non par l'amour patient, ça ne dispose pas vraiment à l'écoute, à la délicatesse et à la chasteté...)



. Malgré tout, quand vous écrivez "je savais que ce n'était pas forcément aussi extraordinaire que cela (et beaucoup de femmes le pensent)", je trouve ça un peu triste, selon ce qu'on en comprend :
qu'attendaient-elles, ces femmes ? À quoi comparent-elles pour se dire que "ce n'est pas si formidable que cela" ?

Être ensembles et se donner l'un à l'autre, être l'un devant l'autre, sans obstacles et sans fards, ce n'est pas formidable ?
Je veux dire, même simplement être "ensemble sous la couette", comme vous dites, ou même quand ça ne marche pas tout à fait, c'est malgré tout formidable, non ?

Calmement formidable, certes, et il n'y a pas forcément tous les effets promis par les films et la publicité.

Les femmes dont vous vous faite l'écho, ne sont-elles pas "déçues" à cause de ce que leur imagination leur a promis, travaillée par cette culture de la performance ? Si on prend la réalité telle qu'elle est, n'est-elle pas, dans un mariage vrai, toujours plus formidable qu'une performance totalement imaginaire ? Ces femmes n'ont-elles pas juste le petit problème de ne pas avoir encore réussi à dépasser leurs fantasmes ? (ou d'avoir été déçues par leurs fantasmes ?)

C'est un peu comme si je disais (et je suis certain que vous pourrez en trouver autant qui le disent) que "le mariage, ce n'est pas si formidable" : et bien, si, et bien plus que ce qu'on pouvait imaginer ; simplement, ce n'est pas ce qu'on imaginait... et je connais beaucoup de femmes qui, sur quelque point que ce soit, ont bien du mal à acceptere et apprécier ce qui ne correspond pas à ce qu'elles imaginaient. :siffle: Mais bon on va encore me dire que je suis misogyne. Surtout que les hommes aussi savent très bien s'enfermer dans leurs fantasmes et tout juger à partir de ça.



. "J'ai parfois l'impression à lire tout ce que l'Eglise écrit sur la sexualité, que c'est écrit pour les hommes"
Mais, justement, regardez, l'article de Nystagmus, décrit bien l'expérience d'une femme (et René Poujol, qui lui est un homme, n'a visiblement, lui, même pas compris ce que disait l'Église...)

"et que l'on part donc du principe que l'acte sexuel est forcément agréable et qu'une fois qu'on le fait, on peut se croire amoureux.."
Il ne me semble pas avoir lu ça, ni compris ça. Au contraire, je vois nombre de mises en garde sur le fait que le désir ce n'est pas l'amour, que ce n'est pas parce qu'on se lance dans une relation sexuelle qu'on est réellement amoureux, que le sentiment amoureux ne suffit pas et n'est pas l'amour à lui tout seul, que le plaisir physique c'est beau et bon entre époux, mais que ce n'est pas l'alpha et l'oméga de la vie de couple...

Ce qui, d'ailleurs, réponds à votre question sur la préparation au mariage (mais, évidemment, il en va là comme de la liturige ou de la préparation au baptême ou du catéchisme, on trouvera forcément des paroisses qui font ça n'importe comment, ou qui ne font rien que de gentil, mignon et consensuel, de peur de froisser les gens et de les faire fuir...)

Re: Religion et sexualité

par ti'hamo » mar. 11 sept. 2012, 1:33

@oneanswer

Le mariage, c'est placer son couple entre les mains de Dieu : c'est pourquoi on commence par cela, ça ne vient pas plus tard. Le mariage et l'engagement viennent en même temps : l'engagement des époux l'un envers l'autre, et envers Dieu. (d'ailleurs le sacrement de mariage, durant la cérémonie, c'est le moment où les époux se disent "oui" l'un à l'autre)

C'est pourquoi, du point de vue du croyant, cela n'a pas de sens de dire : "oui, c'est lui, c'est elle, je veux m'engager et lui rester fidèle toute ma vie, ... mais on se mariera plus tard" :
parce que, se marier, c'est ça, c'est cet engagement l'un envers l'autre.


Du coup, "se marier plus tard", ne peut vouloir dire que deux choses :
. soit cela veut dire que pour l'instant "on essaye", et qu'on ne s'engagera vraiment que plus tard : mais ça n'a pas l'air d'être votre cas, puisque vous dites vouloir vous engager maintenant.

. soit cela veut dire qu'on ne voit pas le lien entre cet engagement et le sacrement du mariage. Mais, je vous l'ai dit, pour un croyant, l'engagement l'un envers l'autre est mêlé à l'engagement du couple devant Dieu : on ne commence pas son couple tout seul pour ne faire intervenir Dieu que "plus tard".


Donc, franchement, s'il faut encore un temps de réflexion et de préparation, les fiançailles, dans ce cas, ce n'est que du bon. (ce qui veut dire continence, et oui) (mais si vous savez vouloir vous engager l'un envers l'autre, vous savez que chacun de vous pourra attendre l'autre, non ?)

Re: Religion et sexualité

par Twin » lun. 10 sept. 2012, 22:04

Autre chose également ^^ selon, la religion catholique, est ce que le fait que je ne crois pas en dieu, condamnera mon âme à ne pas accéder au paradis ? c'est quelque chose qu'elle craint et auquel elle n'a pas encore trouvé de réponse.

Heu, oui il me semble que là il y a un petit souci... :incertain: plus important que le sexe avant le mariage...
Puisque votre moitié est trop jeune pour l'instant, profitez-en pour vous convertir car je ne vois pas de mariage à l'église si les deux ne sont pas croyants, il faut être logique.. :saint:

Re: Religion et sexualité

par Raistlin » lun. 10 sept. 2012, 18:57

Bonsoir Cécile,

Je comprends bien ce que vous dites. En même temps, se marier à 30 ans, est-ce une obligation ? Que ce soit devenu la norme pour nos contemporains ne signifie pas que ça doive être accepté comme quelque chose de définitif. L'Église se contente de souligner que la sexualité est un moyen privilégié pour un couple de vivre la communion et qu'à partir de là, elle est ordonnée à l'amour et ne saurait se vivre n'importe comment. Ça, c'est la théorie. Il va de soi qu'ensuite, il y a une multitude de cas particuliers, selon les circonstances de vie de chacun et son degré plus ou moins de sainteté. L'Église ne juge ni ne condamne personne : elle montre la voie, et met à la disposition du pécheur qui se serait égaré un temps une armée de prêtre pour lui donner le sacrement de la Réconciliation.

L'important est toujours de comprendre que si on peut ne pas être à la hauteur de ce que nous demande l'Église (et Dieu à travers elle), nous ne devons jamais croire que notre situation est "bonne". Prenons acte de nos limites, écoutons l’Église avec amour et essayons de faire de notre mieux pour mettre en pratique ce qu’elle nous demande. Dieu ne nous demande pas plus.

Maintenant, concernant votre dernière remarque sur la « technicité », comment dire ça… tout s’apprend, et à tout âge. Certes, un homme de 30 ans maladroit dans ce domaine ressentira certainement davantage de honte qu’un gamin de 17 ans. Mais est-ce si important que la première fois soit une super performance ? Il apprendra à y faire. Et s’il faut un peu de temps, où est le problème ? Certes, la vie sexuelle est importante mais enfin, il ne faut quand même pas que les choses prennent des proportions démesurées. Ainsi, quand je discute avec des amis non croyants de la continence avant le mariage pour des fiancés, ils me disent souvent : « ouais, mais et si ça se passe mal au lit après le mariage ? » Eh bien, je leur réponds : « c’est pas grave, on réessaye plus tard, on y met beaucoup de tendresse et de compréhension et, si vraiment ça coince, on se fait aider par un spécialiste. » La sexualité est ordonnée à l’amour et non l’inverse.

Fraternellement,

Re: Religion et sexualité

par salésienne05 » lun. 10 sept. 2012, 15:04

Merci Raistlin pour ces articles.

La question que je me pose est la suivante : il s'agit ici d'une femme. Mais, voilà, j'ai fait lire votre article à mon mari ce midi. Il a souri. Je rappelle que mon mari n'est pas croyant. Enfin, lui dit qu'il l'est "un peu" (en gros, il croit que Dieu existe) mais cela en va pas au-delà de la simple transcendance. Mon mari me dit : "oui mais à ce rythme, j'aurais pu épouser mon premier grand amour : celui de mes 15 ans, avec qui je suis resté jusqu'à 21 ans. Elle m'aurait épousé et m'aurait quitté de la même manière" (elel l'a quitté alors que lui l'avait déjà demandé en mariage). Et de continuer : "Je ne sais pas comment sont les femmes mais chez un homme, il est très difficile de ne pas confondre amour et désir de l'autre, et parfois, le désir parasite tout. J'ai pu être chaste avec toi car je savais ce qu'était l'acte sexuel. J'aurais tout confondu avec la première car le désir de savoir ce que ça faisait était trop parasitant".

Et je confirme tout de même ce que dit Mr Pujol : désormais, on se marie à 30 ans, en ayant rencontré son conjoint autour de la trentaine également. Il fut un temps, le temps où les mariages se célébraient dans les deux mois qui suivaient la rencontre, et c'était autour des 18-20 ans de la demoiselle (et pour trouver des hommes puceaux, y compris dans un pays catholique, il fallait se lever tôt, comme si la virginité et l'abstinence n'avaient toujours concerné que les femmes !).

Convertie autour "réellement" vers 19 ans, je n'étais pas vierge le jour de mon mariage. Cependant, je me demande si je n'aurais pas eu la même réflexion que mon mari : je ne sais pas si le désir n'aurait pas tout parasité lors de notre rencontre si j'avais été sans expérience. Car une fois que "je l'ai eu fait" avec mon premier petit ami, après trois ans d'attente (difficile de se marier à entre 14 et 19 ans), je n'ai plus jamais accordé autant d'importance à la sexualité. Ce qui a fait que j'ai pu attendre (lorsque mon petit ami m'a quittée pour des raisons religieuses : il était juif et je commençais à devenir catholique) après pour le "bon" : je savais que ce n'était pas forcément aussi extraordinaire que cela (et beaucoup de femmes le pensent)...

J'ai parfois l'impression à lire tout ce que l'Eglise écrit sur la sexualité, que c'est écrit pour les hommes, et que l'on part donc du principe que l'acte sexuel est forcément agréable et qu'une fois qu'on le fait, on peut se croire amoureux... Pour ma part, ça a eu l'effet contraire, car je pensais, avec le désir que j'en avais, que c'était drôlement plus agréable que ça... Et même désormais, après 10 années de mariage, je trouve bien plus agréable un bon repas en amoureux les yeux dans les yeux qu'une longue étreinte sous la couette... Je peux vous assurer que mon mari n'est pas du tout de cet avis :siffle:

Evidemment, je souscris à ce que dit l'Eglise sur la chasteté et le don de soi, mais je ne sais pas comment elle prépare actuellement les jeunes couples pour être sûre que le désir de l'acte n'interfère pas, et qu'ils ne confondent pas désir sexuel et amour, notamment chez les hommes... Et pour parler crument, étant donné l'âge tardif du mariage actuellement, comment préparer "techniquement" les couples : être maladroit à 17-18 ans, c'est mignon, mais à trente, ça passe beaucoup moins :roule: , surtout si on a fantasmé 15 ans sur la chose !

Fraternellement.

Cécile

Re: Religion et sexualité

par Raistlin » lun. 10 sept. 2012, 12:22

Re: Religion et sexualité

par Xavi » dim. 09 sept. 2012, 15:57

Oui ! Pourquoi ?

Quel plus beau cadeau à votre bien-aimée que de vous donner vous-mêmes sans condition, tel que vous êtes ! De construire non sur un essai mais sur un don.

Votre virginité réciproque vous donne la possibilité de vivre un vrai don mutuel.

Le sacrement de mariage vous offre la possibilité de construire votre union de manière indissoluble, comme une image de l’union du Christ et de l’Eglise.

Les fiançailles dans la virginité sont un chemin merveilleux par lequel vous pouvez vous exprimer l’un à l’autre toute l’importance de votre don mutuel.

La plus solide des bases.

S’unir entièrement de manière physique pour retourner ensuite chacun chez soi, quelle désolation !

S’unir dans une vie commune pour s’assurer de l’autre, c’est tout le contraire de l’amour gratuit, c’est démarrer sur de la méfiance.

Aimer sous condition, quelle désolation !

Je ne peux que vous souhaiter de construire votre vie commune sur la confiance en Dieu et en l’autre.

Aimer, ce n’est pas soupeser les qualités et les défauts de l’autre. C’est aimer l’autre globalement y compris ses faiblesses et ses défauts.

Si après dix mois de relation proche, vous avec encore des doutes, ce n’est pas une mise en commun de l’intimité ou de l’existence qui va nécessairement les lever.

Le temps peut être long avant de rencontrer l’âme sœur et il faut certes s’assurer de l’amour global mutuel de l’un pour l’autre dans toutes les circonstances concrètes avant de s’engager, mais, si vous avez acquis la conviction que c’est lui ou que c’est elle, la grâce de débuter une mise en commun totale par le don total (et mieux encore le sacrement) du mariage est un immense cadeau mutuel.

Re: Religion et sexualité

par Fée Violine » sam. 08 sept. 2012, 20:12

Merci!
Je pense que la question du mariage ne pourra être envisagé qu’après quelques années de vie commune, ce qui n'est pas encore notre cas.
Mais pourquoi ?

Re: Religion et sexualité

par oneanwser » sam. 08 sept. 2012, 14:24

Bonjour Fée Violine

Je ne pense pas que cela soit envisageable.
Ma moitié est quelqu'un de posé, qui prend son temps et agis une fois qu'elle à envie de le faire.
Etant en plein dans ses études, toujours dépendante financièrement de sa mère et n'ayant que 19 ans, ce n'est même pas concevable pour elle, et moi même je trouverais cela précipité ^^
Je pense que la question du mariage ne pourra être envisagé qu’après quelques années de vie commune, ce qui n'est pas encore notre cas.

Merci, je vous souhaite également beaucoup de bohneur à vous aussi :)

Re: Religion et sexualité

par Fée Violine » sam. 08 sept. 2012, 12:59

Bonjour oneanswer,

oui, c'est vrai que les relations sexuelles hors mariage constituent un péché de luxure, et votre fiancée a raison de s'inquiéter.
Mais puisque vous êtes sûrs de vous aimer pour la vie, qu'est-ce qui vous empêche de vous marier maintenant?
Si c'est juste le manque d'argent qui vous empêche de faire une fête, c'est pas grave, vous pouvez faire la fête plus tard.
Il est vrai que ce n'est pas la mode de se marier jeune, mais est-on obligé de suivre la mode?

Je vous souhaite beaucoup de bonheur à tous deux ! :amoureux:

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