Lundi de Pentecôte

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Lundi de Pentecôte chômé

par mgls » lun. 28 janv. 2008, 0:29

Selon des sources bien informées, Xavier Bertrand souhaiterait revenir à un lundi de Pentecôte chômé.
La mobilisation du Collectif des Amis du Lundi aurait été déterminante.

http://pagesperso-orange.fr/milisoft/stuff/

esclavagisme

par bajulans » jeu. 21 juil. 2005, 9:20

Le vrai débat pour le lundi de Pentecote, ce n'est pas les trente-cinq heures, les avantages vrais ou imaginés de telle ou telle catégorie de personnel, l'autorité dans l'entreprise, que sais-je ?

Débattre de cela fait perdre de vue l'essentiel : le gouvernement français sous des prétextes pseudo humanitaires introduit le travail non payé, le travail obligatoire non payé, c'est l'esclavagisme.

Si l'on considère que l'on a gagné parce que "de" Villepin va donner le choix de la journée, alors que Raffarin avait choisi autoritairement ce jour, "ils" auront gagné.

Le problème ce n'est pas le jour (lundi de Pentecote, 11 novembre, 1er janvier...), le problème c'est le travail non payé, le travail sous l'autorité d'un chef, donc obligatoire et non salarié.

C'est leur ruse habituelle : dédoubler les problèmes et proposer des leures pour casser l'opposition. Faire passer le principe en faisant semblant d'avoir reculé.

MAIS en réalité,

Il faut exiger la suppression de cette notion.

Le reste c'est du barratin, de la poudre aux yeux. Cette mesure est très grave, elle n'est qu'un "ballon d'essai", ATTENTION, ATTENTION.

Il faut continuer la lutte jusqu'à la suppression totale de cette mesure. Il faudrait réclamer l'inscription dans la constitution du principe ci-dessous :
l'ouvrier mérite son salaire.
Luc Ch X v. 7 Jésus-Christ l'a dit et c'est écrit dans l'Evangile.

Gagné !

par mgls » mar. 19 juil. 2005, 22:40

Le Premier ministre a appelé aujourd'hui les employeurs du public et du privé à la souplesse dans l'organisation de la journée supplémentaire travaillée au nom de la solidarité avec les personnes âgées. Les écoles seront de nouveau fermées le lundi de Pentecôte 2006.

Les salariés français vont sans doute pouvoir de nouveau goûter, en mai prochain, aux charmes du long week-end de Pentecôte. C'est ce que laisse entendre l'appel lancé aujourd'hui par le Premier ministre à "l'organisation libre" de la journée de solidarité pour les personnes âgées à partir de 2006. Un appel qui fait suite à la remise à Dominique de Villepin, ce matin, d'un rapport très critique sur le fonctionnement du dispositif cette année.

Selon le Premier ministre, il convient donc qu'à l'avenir, la journée de solidarité soit mise en oeuvre "avec davantage de souplesse". Les employeurs, qu'ils soient publics ou privés, sont donc invités par Dominique de Villepin à "s'organiser librement en 2006" pour les modalités d'application des sept heures de travail supplémentaires demandées au nom du financement de la dépendance.

Cette prise de position du gouvernement, qui semble bien enterrer le principe du lundi de Pentecôte travaillé, faite suite à la remise du rapport d'évaluation demandé à un comité présidé par le député UMP Jean Leonetti.

Selon ce rapport, il est indispensable que la création de cette journée de travail supplémentaire soit perçue comme "nécessaire, efficace et juste", ce qui n'est pas le cas pour l'heure... La suppression du lundi de Pentecôte, en mai dernier, a été très mal vécue par une grande partie de la population, avec grèves et absentéisme à l'appui.

Pour le comité d'évaluation, le problème vient notamment de l'effet d'entraînement qu'a eu l'Education nationale. En décidant dans presque toutes les académies que la journée travaillée supplémentaire serait le lundi de Pentecôte, l'Education nationale a amené la plupart des entreprises à faire de même.

Pour qu'il n'en soit plus de même à l'avenir, il importe donc de changer les modalités de la journée travaillée dans le monde scolaire. Le comité Leonetti propose qu'à l'avenir les enseignants consacrent sept heures au projet d'établissement ou à du soutien scolaire. De cette façon, les élèves n'auraient pas à venir à l'école plus longtemps qu'auparavant, les écoles demeureraient donc fermées le lundi de Pentecôte, et les autres employeurs pourraient se déterminer en toute liberté en fonction de leurs propres critères.

Le rapport ne préconise par pour autant la suppression de la mention du lundi de Pentecôte dans la loi en tant que solution de dernier recours. Mais selon le comité, si en 2006 "l'ensemble des services publics donnait l'exemple de la souplesse et de la concertation, il est probable qu'il ne serait utilisé dans le secteur privé que de manière exceptionnelle".

Considérant par ailleurs que les 2 milliards d'euros dégagés par la journée de solidarité cette année ne seront pas suffisants sur le long terme pour financer le coût de la dépendance des personnes âgées, le comité passe en revue plusieurs pistes de financement additionnel, allant de l'augmentation de la part des prélèvements sur les revenus du patrimoine et les revenus de placement jusqu'à l'utilisation de l'impôt sur la fortune, en passant par une augmentation de la CSG.

Prenant acte aussitôt des conclusions du comité, le Premier ministre a donc appelé aujourd'hui "les employeurs du secteur privé et l'administration à déterminer les conditions dans lesquelles seront effectuées les sept heures de travail supplémentaires en faveur de l'autonomie, qui pourront être réparties dans l'année".

A cette fin, les ministres de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo et de la Fonction publique Christian Jacob vont devoir "préparer les textes réglementaires permettant aux employeurs publics et privés de s'organiser librement en 2006". De son côté, le ministre de l'Education nationale Gilles de Robien devra faire "des propositions avant la rentrée scolaire sur les modalités d'application du dispositif par les personnels de son ministère en dehors du temps scolaire".

Les Amis du Lundi

Lundi de Pentecôte

par mgls » sam. 09 juil. 2005, 8:15

Le préfet des Landes a saisi le tribunal administratif de Pau (Landes) après la décision du socialiste Henri Emmanuelli de maintenir fermés les bureaux du Conseil général, qu'il préside, le lundi de Pentecôte, jour de solidarité avec les personnes âgées et dépendantes.

La notification arrivée au Conseil général le 30 juin a surpris Henri Emmanuelli, qui s'était opposé à la suppression du caractère férié du lundi de Pentecôte.

Cette suppression, avait déploré le président du Conseil général des Landes, "ne s'applique qu'aux seuls salariés, remet en cause notre système de protection sociale fondé sur la solidarité nationale et consacre un nouveau recul des droits des salariés en augmentant subrepticement la durée légale du temps de travail".

Henri Emmanuelli estime vendredi dans le journal "Sud-Ouest" que, "compte tenu de tous les dossiers que nous avons en souffrance", le préfet "avait d'autres chats à fouetter que ce genre d'incongruité".

Le préfet Pierre Soubelet avait mis en garde Henri Emmanuelli par un courrier du 11 mai, dans lequel il rappelait les dispositions des textes de mise en application de la journée de solidarité pour les personnes âgées. Toute décision de conserver cette journée comme non travaillée "serait entachée d'illégalité", avait-il souligné.

Où en est le lundi de Pentecôte ?

par aramis » mar. 10 mai 2005, 23:30

Tu as raison mon cher zefdebruz, il y a 2 statuts différents :

PS 24 : statut classique et PS 27 : statut équivalent au privé, c'est à dire du personnel qui fait le même boulot mais ne bénéficie pas de la caisse de prévoyance, ni des obligations de reclassement.

Par contre, la confusion vient du grand nombre de métiers, ayant tous des particularités. Les conducteurs dont tu parles sont effectivement les mieux lotis. Mais ils ne représentent que 3% du personnel (avec un pouvoir de bloquage gigantesque...) Ils ont un syndicat autonome (la FGAAC) qui ne s'occupe que d'intérêts catégoriel. Lorsque les médias annoncent que "La SNCF est encore en grève", c'est trés souvent ce syndicat qui bloque tout sans concertation.

Pour les autres métiers c'est totalement différents.
Les administratifs ont des horaires de bureaux, tous leurs we, et une paie qui dépasse rarement 1000 euros.
Les commerciaux (guichets ou trains) sont comme décrit plus haut...
Les gars bossant sur les voies travaillent souvent la nuit, mais avec des primes (qui ne comptent pas pour la retraite)
La surveillance générale (police ferroviaire) n'a aucun pouvoir et est trés mal payé également.

Reste les cadres et les cadres supérieurs qui vivent bien, et sont assez nombreux. Sur certains chantiers, on trouve parfois 3 chefs pour encadrer un agent... Mais si tu es fonctionnaires, ces problèmes ne te sont pas étrangers, n'est-ce pas.... ;-)

Concernant les primes, la majorités des syndicats évolués ( c'est à dire non communistes... :roll: ) souhaiteraient les voir disparaître au profit d'une augmentation raisonnable des salaires. Mais bizarement, ni la direction, ni l'Etat ne sont d'accord.
Un exemple : Pour évoluer dans l'entreprise, il faut préparer des examens et partir en cours durant 6 mois, parfois 9. Durant ce temps, le salaire est maintenu, mais pas les primes. Or, 1/3 de notre salaire est versé sous cette forme. Ainsi passe-t-on de 1200 à 900 euros par mois... Impossible de payer son loyer et de nourrir ses enfants avec une telle somme. Donc pas d'examens, donc pas d'évolution de carrière. Et toujours la même antienne : Ceux qui n'évoluent pas sont des fainéants. Ben tiens... :ranting:

par zefdebruz » mar. 10 mai 2005, 21:49

Bonjour Aramis,
en ce qui concerne le statut des agents de la SNCF, je crois que vous exagérez un peu. J'en parle d'autant plus librement que je suis fonctionnaire. Il n'y a pas un statut, mais des statuts à la SNCF et le personnel roulant n'est tout de même pas trop mal loti : en dehors des conditions un peu particulières d'admission à la retraite, la liste des primes absconces et anachroniques est somme toute assez longue pour que le quidam se pose quelques questions...
Bien à vous.

par aramis » mar. 10 mai 2005, 17:42

Mon cher VexillumRegis,

1. Ayant travaillé plus de dix ans dans le privé je connais bien les problèmes rencontré dans ces entreprises. Pour tout résumer, je citerai Marc Sangnier (le Sillon) qui disait que la démocratie n'existerai jamais en france tant que la monarchie régnerai dans les entreprises.
Je constate que les patrons français sont les plus conservateurs du monde (avec les anglais) car les derniers sans doute en europe à pratiquer la discrimination syndicale.
Mes fonctions m'amène à défendre parfois des salariés du privé, sincèrement, il ne faut pas se réjouir (quand on est chrétien) que nos syndicats soient si faibles...

2. Les 1mn42s de travail supplémentaires ne sont pas une propositions syndicales, mais une décision de la direction de l'entreprise à qui l'état a demandé de tout faire pour éviter une grève avant le 29 mai prochain (on se demande bien pourquoi... :lol: ). Mon syndicat combat actuellement cette mesure ridicule, mais d'autres dossier tellement plus graves s'empilent sur mon bureau que je ne peux pas t'en dire plus...

3. Quant aux privilèges de mon statuts...
Seule la puissance des syndicats empêche les licenciements comme dans le privé.
L'age de la retraite nous est imposée, et ne nous convient pas (du moins pas aux plus jeunes...)
Les salaires sont beaucoup plus bas que dans le privé
1/3 de notre salaire est versé sous forme de prime, ce qui fait que la retraite moyenne d'un cheminot s'élève à 930 euros par mois. Heureusement qu'on ne calcule que sur les 6 derniers mois...
Lors de mon 1er entretiens d'embauche nous étions 100 réunis dans une pièce.
On nous a expliqué que nous travaillerions tot le matin, tard le soir, les we, les jours fériés, que notre vie de famille serait malmenée, qu'il nous faudrait accepter des mutations géographiques et que notre salaire serait de 6500 francs/mois au début.
Le gars est sorti fumer une cigarette...

Quand il est revenu, nous n'étions plus que 27.

Et tu vois, j'en ai marre souvent que les 73 qui sont sortis parlent de mes "privilèges". ( cette dernière remarque n'est bien sur pas pour toi... ;-) )

par VexillumRegis » mar. 10 mai 2005, 8:14

aramis a écrit :Il me semble que quelqu'un a dit un jour "Ne jugez pas...". Je ne suis pas si formel, je dirai juste "Ne jugez pas SANS CONNAITRE".
[align=justify]Il n'a jamais été question pour moi de m'attaquer aux gens de la SNCF, mais de m'amuser (en grinçant des dents) de cette mesure ridicule qui vise à travailler 1 minute et 42 secondes (merci pour la précision...) supplémentaire par jour pour maintenir chômé le lundi de Pentecôte. Comme vous le reconnaissez vous-même, cette mesure est ridicule !

Et même si les salariés de la SNCF ne sont pas fonctionnaires stricto sensu, ils n'en ont pas moins un statut objectivement privilégié comparativement aux salariés du privé (au sens plein...), qui eux ne peuvent pas se permettre, faute de syndicats performants, de se moquer ainsi du monde...[/align]

- VR -

par aramis » lun. 09 mai 2005, 22:13

Petites mises au point :

1. Les agents de la SNCF ne sont pas des fonctionnaires.
La SNCF est un EPIC, c'est à dire Etablissement Public, Industriel et Commercial.
Les agents ont effectivement un statut particulier, mais qui est bien moins avantageux que celui des fonctionnaires. Mieux vaut travailler aux impôts par exemple ( si on veut une planque...)

2. Nous sommes contre cette mesure qui consiste à nous faire effectuer 1mn 42 secondes supplémentaire par jour pour plusieurs raisons :

a. Effectivement, cela parait ridicule... ( et ça l'est )
b. Si ce temps n'est pas payé, c'est illégal
c. Si ce temps est payé comme l'exige certain syndicat communiste que je ne nommerai pas :P c'est une remise en cause des 35h00.

3. Comme tous les citoyens, les cheminots considèrent que la solidarité nationale ne doit pas reposer sur les épaules des seules salariés, soit 42% des français.

4. Si vous souhaitez connaître les conditions de travail des cheminots, ouvrez un fil spécial, je me ferai une joie de vous éclairer, même si ces heures supplémentaires ne sont pas payées.
A titre d'infos, je pars demain défendre 250 bonhommes que la direction a décidé de reclasser ....en 2 mois. Sans bien sur s'occuper des pertes de salaires, des crédits en cours, du travail du conjoint, des études des enfants, etc... Il est juste prévu de les déplacer d'environs 50km ou de leur faire perdre une grosse partie de leur salaire.

5. Il me semble que quelqu'un a dit un jour "Ne jugez pas...". Je ne suis pas si formel, je dirai juste "Ne jugez pas SANS CONNAITRE".

par zefdebruz » sam. 07 mai 2005, 17:50

C'est ça la flexibilité ! :lol:

par VexillumRegis » sam. 07 mai 2005, 17:47

[align=justify]Ce qui m'a bien fait rire (le rire étant entendu ici comme le signe d'une indignation à son comble), c'est le cas des fonctionnaires de la SNCF qui, en échange du lundi de Pentecôté chômé, travailleront une minute et quelques poussières de secondes en plus chaque jour... Franchement, n'est-ce pas honteux de se moquer ainsi du monde ?[/align]

- VR -

par MB » sam. 07 mai 2005, 17:31

Et en plus, obliger les gens à bosser pour que le fruit de leur travail leur soit totalement confisqué, c'est du travail forcé.
En arriver à une telle extrémité pour trouver des sous est bien le signe de la détresse actuelle du gouvernement (et, je pense, des hommes politiques en général). Faute d'être capables de réformer le système, de changer un iota de leur mode de pensée, voilà à quoi nous en arrivons...

Lundi de Pentecôte - Journée de solidarité ?

par mgls » sam. 07 mai 2005, 16:31

[align=center]Finalement, après de légères retouches, elle n’est pas si mal,
la campagne de pub (à nos frais) du Gouvernement !
[/align]


[align=center]Image[/align]


[align=center]Trois millions d’€uros pour un lavage de cerveau.[/align]
Annoncée il y a plusieurs jours, la campagne de propagande réalisée par le Gouvernement pour défendre sa mesure va coûter... 3 millions d’€uros au contribuable, abaissant le débat politique au niveau d’une campagne publicitaire.
Alors que près de 80% des Français refusent la suppression du lundi de Pentecôte, le Premier ministre s’acharne à vouloir démontrer qu'il a raison. Que ce n’est pas la mesure qui est mauvaise, mais toute la "France d’en bas" qui pense mal. Et il dépense pour cela la valeur de 50.000 journées de smicard.
Raffarin lave plus blanc ? Un scandale de plus, et une maison de retraite de moins.

[align=center]Version grand format affichable dans tous les lieux publics à télécharger ici ![/align]
[align=center]http://www.lesamisdulundi.com[/align]

par sola » jeu. 28 avr. 2005, 10:53

:lol:
ce matin sur rnd il a été précisé que le lundi de pâques et celui de pentecôte ont été institués à la fin du 19ème siècle mais n'étaient POINT des fêtes religieuses (leur suppression ne change rien au calendrier liturgique).

j'en déduis qu'il faut rester très calme quand d'aventure on se retrouve face à des laicards qui veulent leur remplacement par une fête "laique" pour punir les cathos d'exister...
et d'avoir existé. :)

perso, je suis contre cette mesure gouvernementale que je juge cynique. quand les infirmiers ont appelé au secours au moment de la canicule, ils se sont fait rembarrer par nos ministres leur reprochant de les déranger pendant leurs vacances pour des revendications futiles... je n'ai pas oublié. nous faire payer cette incompétence et cette arrogance (à nous, salariés), je n'accepte pas. :ranting:

Lundi de Pentecôte

par mgls » mer. 27 avr. 2005, 18:59

Pour les Amis du lundi, la loi du 30 juin 2004 ne s’adresse qu’aux salariés majeurs.
Elle exonère explicitement les salariés mineurs. Les élèves et les étudiants, n’étant pas salariés, ne sont évidemment pas tenus de faire les 7 heures supplémentaires de travail forcé que sont obligés de faire leurs professeurs.
M. Léonetti, vice-président du groupe UMP, a confirmé que les enfants ne sont pas concernés par la loi, de même que la FCPE, Fédération des conseils de parents d'élèves, l’une des plus grandes associations de parents d’élèves en France.
Les enfants ne sont en aucun cas tenus de faire du travail supplémentaire et les rythmes scolaires ne doivent être modifiés que pour des raisons pédagogiques, pas pour des raisons politiques.
Vous pouvez réagir auprès du directeur de l'établissement de vos enfants, ou auprès de votre maire et de votre député en utilisant la lettre-type.
Il est important que nos enfants n'aillent pas à l'école le 16 mai pour exiger du gouvernement qu'il modifie cette réforme.


[align=center]Le Salon Beige[/align]

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