par Cinci » jeu. 26 oct. 2017, 20:12
Le problème de l'immigration
Prenons un exemple politiquement incorrect. Un citoyen peut entendre à la télévision que l'immigration est une "chance pour la France", qu'elle promeut une diversité bénéfique sans aucun inconvénient en contrepartie. Mais si ce citoyen vit dans un quartier envahi par des immigrés d'une culture tout autre que la sienne, que si beaucoup d'entre eux deviennent des délinquants suite à leur déracinement, il jugera que cette immigration massive et anarchique est une véritable catastrophe. L'information venue du vécu , c'est à dire l'information expérimentale aura plus de poids à ses yeux que l'information mimétique débitée par la télévision.
La gouvernance dite démocratique, qui est en réalité technocratique et oligarchique, prend rarement en compte l'information expérimentale et avance donc aveuglément sur la base de la seule information mimétique. Celle-ci peut constituer un écran qui la sépare de la réalité. Les gouvernants surinformés sont en réalité sur-désinformés mais ils sont persuadés du contraire.
La technocratie voit les problèmes à travers le prisme de sa vision juridique et budgétaire des choses, Pour parler comme Aristote, elle ne s'intéresse qu'aux causes matérielles et formelles des phénomènes. Elle ignore les causes motrices et finales.
Reprenons notre exemple de l'immigration. Admettons que des émeutes se produisent dans un quartier à forte densité d'immigrés d'Afrique du Nord. Le technocrate va dire : pour que cela ne se reproduise pas, il faut dépenser beaucoup d'argent pour augmenter le nombre de policiers, réhabiliter les immeubles dégradés et créer éventuellement des emplois. Le technocrate s'attaque d'abord à la cause matérielle de l'émeute avec des moyens matériels. Puis, il va dire aussi : la loi ne permet pas de réprimer correctement les émeutiers mineurs, et il proposera de changer la loi. Là, il s'attaque à la cause formelle et répond par des moyens formels, c'est à dire juridique. `
On observera que la cause motrice de l'émeute (un certain type d'hommes déracinés) n'est pas traitée. Elle n'est pas traitée par incompétence, car le technocrate n'a été formé qu,au droit et à l'économie, pas à l'ethnologie et aux sciences humaines. Pire encore, il fermera les yeux sur cet aspect des choses pour ne pas être accusé d'avoir une approche "raciste"!
Dans le système du Gestell, l'homme est toujours vu comme une matière première interchangeable de l'économie. Tout autre vision de l'homme est bannie. Seule la vision d'hommes interchangeables et "égaux" est admise, c'est à dire que l'on se refuse à voir les hommes dans leur réalité humaine.
Voir les hommes dans l'essence qui vient de leur provenance donc de leur être est considérée comme "raciste", ce qui relève de l'imposture la plus totale. Une telle vision permettrait pourtant de s'attaquer au problème réel du déracinement et d'envisager de modifier l'urbanisme et d'organiser le retour au pays des populations non intégrées.
Reste la cause finale à laquelle le technocrate est aveugle. Si des populations nombreuses se sont entassées anarchiquement dans ce quartier, c'est parce que la politique suivie consiste à voir les hommes comme de simples matières premières. On n'empêche pas les matières premières de circuler! C'est le système économique et social, qui combine le libre-échange de la main d'oeuvre et l'attribution de prestations sociales automatiquement garanties aux étrangers qui crée l'appel d'air à l'origine de l'immigration.
Si l'on voulait bien considérer la France, non comme simplement une société de consommateurs et de producteurs mais comme une Nation habitant une patrie, la politique prendrait un tout autre cours. On ferait passer l'impératif de l'identité nationale avant les impératifs utilitaires des hommes conçus comme de simples agents économiques.
Conclusion
Le Gestell secrète les armes idéologiques qui permettent à l'oligarchie régnante de justifier son pouvoir. Le progrès, l'égalité, les droits de l'homme, la gouvernance démocratique sont proclamés comme des "valeurs" suprêmes. Ces valeurs n'ont pas de fondements authentiques. Derrière le progrès, il y a l'utilitarisme du Gestell qui détruit les racines, fait de l'homme une matière première privée de patrie. Derrière l'égalité, il y a la destruction des libertés, l'oppression et la diffusion d'un esprit de haine qui déchire le tissu social. Derrière les droits de l'homme, il y a la volonté de légitimer tous les caprices de l'ego quitte à menacer l'ordre public et l'État de droit lui-même. Derrière la gouvernance démocratique, il y a l'oligarchie et la volonté d'empêcher le peuple de participer vraiment au débat public, sous le prétexte d'étouffer le "populisme".
Il faut donc s'appuyer sur l'information expérimentale contenue dans le vécu des citoyens pour accomplir le tournant philosophique et politique permettant à l'homme, dans son essence, d'habiter une patrie, de retrouver sa liberté et de protéger la dignité de l'homme en restaurant le sacré et la justice.
p. 77
[b]Le problème de l'immigration
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Prenons un exemple politiquement incorrect. Un citoyen peut entendre à la télévision que l'immigration est une "chance pour la France", qu'elle promeut une diversité bénéfique sans aucun inconvénient en contrepartie. Mais si ce citoyen vit dans un quartier envahi par des immigrés d'une culture tout autre que la sienne, que si beaucoup d'entre eux deviennent des délinquants suite à leur déracinement, il jugera que cette immigration massive et anarchique est une véritable catastrophe. L'information venue du vécu , c'est à dire l'information expérimentale aura plus de poids à ses yeux que l'information mimétique débitée par la télévision.
La gouvernance dite démocratique, qui est en réalité technocratique et oligarchique, prend rarement en compte l'information expérimentale et avance donc aveuglément sur la base de la seule information mimétique. Celle-ci peut constituer un écran qui la sépare de la réalité. Les gouvernants surinformés sont en réalité sur-désinformés mais ils sont persuadés du contraire.
La technocratie voit les problèmes à travers le prisme de sa vision juridique et budgétaire des choses, Pour parler comme Aristote, elle ne s'intéresse qu'aux causes matérielles et formelles des phénomènes. Elle ignore les causes motrices et finales.
Reprenons notre exemple de l'immigration. Admettons que des émeutes se produisent dans un quartier à forte densité d'immigrés d'Afrique du Nord. Le technocrate va dire : pour que cela ne se reproduise pas, il faut dépenser beaucoup d'argent pour augmenter le nombre de policiers, réhabiliter les immeubles dégradés et créer éventuellement des emplois. Le technocrate s'attaque d'abord à la cause matérielle de l'émeute avec des moyens matériels. Puis, il va dire aussi : la loi ne permet pas de réprimer correctement les émeutiers mineurs, et il proposera de changer la loi. Là, il s'attaque à la cause formelle et répond par des moyens formels, c'est à dire juridique. `
On observera que la cause motrice de l'émeute (un certain type d'hommes déracinés) n'est pas traitée. Elle n'est pas traitée par incompétence, car le technocrate n'a été formé qu,au droit et à l'économie, pas à l'ethnologie et aux sciences humaines. Pire encore, il fermera les yeux sur cet aspect des choses pour ne pas être accusé d'avoir une approche "raciste"!
Dans le système du Gestell, l'homme est toujours vu comme une matière première interchangeable de l'économie. Tout autre vision de l'homme est bannie. Seule la vision d'hommes interchangeables et "égaux" est admise, c'est à dire que l'on se refuse à voir les hommes dans leur réalité humaine.
Voir les hommes dans l'essence qui vient de leur provenance donc de leur être est considérée comme "raciste", ce qui relève de l'imposture la plus totale. Une telle vision permettrait pourtant de s'attaquer au problème réel du déracinement et d'envisager de modifier l'urbanisme et d'organiser le retour au pays des populations non intégrées.
Reste la cause finale à laquelle le technocrate est aveugle. Si des populations nombreuses se sont entassées anarchiquement dans ce quartier, c'est parce que la politique suivie consiste à voir les hommes comme de simples matières premières. On n'empêche pas les matières premières de circuler! C'est le système économique et social, qui combine le libre-échange de la main d'oeuvre et l'attribution de prestations sociales automatiquement garanties aux étrangers qui crée l'appel d'air à l'origine de l'immigration.
Si l'on voulait bien considérer la France, non comme simplement une société de consommateurs et de producteurs mais comme une Nation habitant une patrie, la politique prendrait un tout autre cours. On ferait passer l'impératif de l'identité nationale avant les impératifs utilitaires des hommes conçus comme de simples agents économiques.
[b]Conclusion
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Le Gestell secrète les armes idéologiques qui permettent à l'oligarchie régnante de justifier son pouvoir. Le progrès, l'égalité, les droits de l'homme, la gouvernance démocratique sont proclamés comme des "valeurs" suprêmes. Ces valeurs n'ont pas de fondements authentiques. Derrière le progrès, il y a l'utilitarisme du Gestell qui détruit les racines, fait de l'homme une matière première privée de patrie. Derrière l'égalité, il y a la destruction des libertés, l'oppression et la diffusion d'un esprit de haine qui déchire le tissu social. Derrière les droits de l'homme, il y a la volonté de légitimer tous les caprices de l'ego quitte à menacer l'ordre public et l'État de droit lui-même. Derrière la gouvernance démocratique, il y a l'oligarchie et la volonté d'empêcher le peuple de participer vraiment au débat public, sous le prétexte d'étouffer le "populisme".
Il faut donc s'appuyer sur l'information expérimentale contenue dans le vécu des citoyens pour accomplir le tournant philosophique et politique permettant à l'homme, dans son essence, d'habiter une patrie, de retrouver sa liberté et de protéger la dignité de l'homme en restaurant le sacré et la justice.
p. 77