Situation politique en Amérique

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Re: Situation politique en Amérique

par Jesper Andieu » sam. 08 sept. 2018, 13:39

Selon l'expression biblique, ils sont "frappés de berlue".

Re: Situation politique en Amérique

par etienne lorant » sam. 08 sept. 2018, 13:34

Les Etats-Unis, malgré leur retrait de l'accord de Paris sur le changement climatique, continuent de saper les discussions internationales, ont dénoncé samedi à Bangkok des participants à la réunion préparatoire de la COP


"Les Etats-Unis ne sont plus dans le jeu, mais c'est toujours eux qui imposent les règles", a critiqué un négociateur de premier plan, pointant du doigt une délégation américaine venue pour "empoisonner" les débats.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans un premier temps côté américain.
Selon ce responsable et d'autres sources ayant accepté de parler à l'AFP sous le couvert de l’anonymat, Washington cherche à empêcher un encadrement plus strict du financement du plan d'action global par les Etats qui les obligerait à une plus grande transparence.
L'accord de Paris prévoit en effet que les pays doivent donner le détail de leurs contributions, afin que la communauté internationale puisse s'assurer que les montants annoncés par les uns et les autres ne sont pas de simples effets d'annonce, incluant dans les faits des prêts ou des budgets déjà annoncés par le passé.
Selon ces mêmes sources, le Japon et l'Australie sont favorables à ce refus d'une plus grande transparence, qui mettrait les pays riches en face de leurs obligations, étant les plus gros pollueurs.

https://www.msn.com/fr-be/actualite/tec ... BBN1IwM?oc

Donald Trump annonce le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien

par antoine75 » dim. 13 mai 2018, 2:13

Après plusieurs mois de menaces de retrait, le président américain a annoncé qu’il désengageait son pays de l’accord nucléaire avec l’Iran conclu par son prédécesseur.
Source http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... _3222.html
« J’ai ordonné à l’Organisation iranienne de l’énergie atomique de prendre les mesures nécessaires (…) pour qu’en cas de nécessité nous reprenions l’enrichissement industriel sans limite. (…) Nous attendrons quelques semaines avant d’appliquer cette décision », en fonction du résultat des discussions entre Téhéran et les autres partenaires de l’accord, a-t-il ajouté.
L'Iran est sur le point de lever ses restriction sur "l'enrichissement industriel"; Mais si ça reste industriel, ou est le mal ? Si on ne leur impose aucune limite par un accord, ils risquent surement de se servir de cette technologie pour avoir l'arme nucléaire, mais il y a déjà un accord de non-prolifération d'armes atomiques, non ?

Sinon, je vois pas en quoi l'Iran dans l'hypothèse ou ils auraient l'arme nucléaire, l'Iran présenterait une menace contre Israel par ce biais. Israel abrite des lieux saints pour l'Islam ... Ca n'a pas de sens. Par contre, ils peuvent présenter une menace pour les pays occidentaux et les Etats-Unis en particulier. Et le risque, si l'Iran acquiert la bombe atomique, est que plusieurs pays dans la région se dotent de l'arme nucléaire...

Il faut savoir aussi que le Pakistan, qui est un pays musulman, a la bombe atomique. On peut se demander si ils représentent une menace pour le monde. On ne leur demande pas un contrôle de leur arsenal nucléaire que je sache avec des sanctions à la clé.

En fait, l'Iran arme des organisations terroristes palestiniennes et libanaises de ce que j'ai compris. Et si ils perfectionnent leur armement et fournissent de nouvelles armes à ces organisations, ça risque de faire un conflit armé avec Israel de plus en plus équilibré, même si Israel a pour l'instant encore une longueur d'avance, avec les Etats Unis derrière eux. D'où les sanctions économiques contre l'Iran.

Enfin ce conflit israélo palestinien est pour moi un non sens, les palestiniens ne vont pas détruire la terre qu'ils convoitent ...

Re: Situation politique en Amérique

par etienne lorant » dim. 25 mars 2018, 8:40

"Vous les élus, représentez la population ou partez !", a lancé Cameron Kasky, un lycéen de 17 ans ayant survécu au massacre, à la marée humaine de quelque 800.000 personnes rassemblée dans les avenues entre la Maison Blanche et le Capitole à Washington, selon les organisateurs cités par NBC.

A New York, ils étaient 175.000 dans les rues, selon le maire Bill de Blasio. Et plus de 800 marches se sont déroulées dans d'autres villes des Etats-Unis et dans le monde avec, partout, les jeunes comme force d'impulsion.

"Plus jamais ça!" était le mot d'ordre fédérant ces adultes et adolescents, révoltés par la répétition des fusillades dans les écoles.

Ils ont crié leur frustration, alimentée par l'inaction des législateurs et des pouvoirs publics, réticents à agir contre la National Rifle Association (NRA), le puissant lobby des armes.

- La NRA en ligne de mire -

"Faisons primer les USA sur la NRA", a lancé à Washington David Hogg, un lycéen devenu l'un des porte-voix du mouvement, en appelant à se mobiliser dans les urnes.

"Ces enfants ont raison. Ils disent en substance que la NRA paient ces Républicains", le parti du président Donald Trump qui contrôle actuellement le Congrès, accuse Jeff Turchin, un retraité de 68 ans venu de New York manifester à Washington.

L'événement national, baptisé "March for Our Lives" ("Marchons pour nos vies"), est une réaction au massacre le 14 février de 17 personnes dans un lycée de Floride. Nikolas Cruz, un jeune de 19 ans, avait déchargé son fusil semi-automatique AR-15 sur des lycéens et des adultes du lycée Marjory Stoneman Douglas de la ville de Parkland, au nord de Miami, dont il avait été exclu pour "raisons disciplinaires".

Cristallisant l'émotion, la petite fille de Martin Luther King, âgée de seulement 9 ans, a lancé un appel vibrant, suscitant l'admiration des manifestants.

S'inspirant du célèbre discours de son grand-père, Yolanda Renee King a lancé: "Je fais un rêve dans lequel trop c'est trop. Il ne devrait pas y avoir d'armes dans ce monde".


Agée de 9 ans, la petite fille de Martin Luther King a lancé le 24 mars 2018 à Washington un appel contre les armes à feu
A New York, Atlanta, Chicago, Dallas, Houston, St. Paul Nashville, Seattle ou Los Angeles mais aussi notamment à Londres, Montréal, Ottawa ou Edimbourg, les habitants sont sortis en nombre.

La possibilité de détenir une arme à feu est considérée par des millions d'Américains comme un droit constitutionnel aussi fondamental que la liberté d'expression.

Cependant, cette fois, la tuerie commise par un ancien élève perturbé psychologiquement dans la ville de Parkland a soudé des lycéens s'identifiant comme "survivants": depuis cinq semaines, ils sont omniprésents dans les médias.

AFP / JIM WATSONAFP / JIM WATSON


https://www.afp.com/fr/infos/335/maree- ... c-13135313

Re: La société américaine

par etienne lorant » mer. 23 août 2017, 17:45

Le ministre américain du Budget a affirmé jeudi que rien ne démontrait l'efficacité du soutien scolaire destiné aux enfants démunis, qui y reçoivent parfois leur seul repas de la journée, afin de justifier la suppression d'un programme public s'occupant de plus d'un million d'écoliers.

Les programmes publics de soutien scolaire «sont censés aider les enfants qui n'ont pas à manger à la maison à être nourris pour pouvoir progresser à l'école. Et bien, devinez quoi? Il n'y a aucune preuve concrète qu'ils le fassent», a déclaré Mick Mulvaney, directeur du Bureau de la gestion et du budget de la Maison Blanche, lors d'une conférence de presse.

Il présentait la proposition de budget 2018 de Donald Trump, qui doit encore être approuvée par le Congrès. Ce projet inclut l'élimination du programme «21st Century Community Learning Centers» qui, selon le site du ministère de l'Education, prend en charge plus d'un million d'enfants et d'adolescents.

«Il n'y a pas de preuves solides que ce programme atteigne ses objectifs, dont celui d'améliorer les performances des élèves», est-il expliqué dans la proposition de budget, qui avance que sa suppression permettrait d'économiser 1,2 milliard de dollars.
Le ministre du Budget a également défendu les coupes prévues dans une enveloppe destinée notamment à financer la distribution de repas à des personnes âgées dans le besoin, estimant qu'il «n'y a juste pas de résultats démontrés».
Inégalités criantes

Une alliance d'organisations publiques et privées défendant le soutien scolaire public, Afterschool Alliance, a rapidement dénoncé «une trahison des millions d'élèves et de parents qui dépendent de ces programmes d'apprentissage».
«Cette proposition dévasterait les familles où les parents travaillent», a-t-elle écrit dans un communiqué. «Elle ne se préoccupe malheureusement que du court terme et bafoue la promesse du président de rendre notre pays plus sûr».

Les inégalités sont criantes dans les écoles américaines, où les enfants issus de familles démunies trouvent parfois leur seul repas de la journée. Plus de 31 millions d'élèves ont reçu en 2012 des repas moins chers ou gratuits grâce à un programme national financé par des fonds fédéraux, le «National School Lunch Program», soit près de 10% de la population américaine.


http://www.leparisien.fr/international/ ... 769812.php

Ce 4 juillet : Fête de l'indépenance des Etats-Unis

par etienne lorant » mar. 04 juil. 2017, 11:09

... fête , mais fête sous haute tension !


Depuis ce week-end, l’Amérique vit à l’heure de l’Independence Day. Le 4 juillet, fête nationale commémorant la déclaration d’indépendance de 1776, a commencé en fait dès le 1er juillet, premier jour d’un très long week-end festif et familial. Il s’achèvera ce soir avec des feux d’artifice, point d’orgue d’une journée de parades et de manifestations bon enfant.

Ces commémorations, dans un pays où on ne badine pas avec les couleurs nationales, sont l’occasion d’un festival de bleu, de blanc et de rouge. La cocarde est de sortie, comme la bannière étoilée, incontournables dans les commerces et dans les publicités. Dans le port de San Diego, l’imposant porte-avions USS Midway, que l’on visite en famille depuis sa mise à la retraite en 1992, s’est également fait une beauté pour ces jours symboles d’unité nationale.

Des « marches pour la destitution » de Donald Trump…

Pourtant, les couleurs de ­l’Amérique s’effilochent. Depuis l’élection de Donald Trump, elles sont même décousues, comme rarement dans l’histoire ­moderne des États-Unis. Même en ces temps de célébration du ­chemin collectif parcouru depuis le 4 juillet 1776, il n’est pas question de trêve : les appels à l’unité, de saison, ne dissimulent pas ­tensions et divisions.

Pour preuve, les « marches pour la destitution » organisées dans une cinquantaine de villes du pays, pour ­appeler au départ de Donald Trump, au nom de violations supposées de la Constitution, en ­particulier pour obstruction à la justice dans l’enquête russe. Leurs ­organisateurs, très actifs sur les réseaux ­sociaux, s’inspirent des ­méthodes du mouvement du Tea Party, qui avait mené la vie dure à ­Barack Obama, dès son arrivée à la ­Maison-Blanche, en multipliant les mobilisations au niveau local.

Maintenir la pression sur les élus

« Il faut maintenir la pression sur les élus du Congrès, pour qu’ils ne laissent pas les coudées franches au président. C’est notre message, explique l’une des organisatrices de la marche à San Diego, Jeane Wong. Et nous devons mener cet ­effort jusqu’aux élections de mi-mandat, en novembre 2018. » Ces élections législatives, l’an prochain, seront particulièrement importantes car en cas de destitution, ce sont les membres du Congrès qui se prononcent. Or, aussi bien le Sénat que la Chambre des représentants sont aujourd’hui aux mains des alliés du chef de l’État…

C’est important d’être ici pour rappeler, à l’occasion de la fête de l’Indépendance, ce que voulaient les pères fondateurs… et ce dont ils ne voulaient pas, comme la haine de l’autre », ajoute Hugo Castro, un militant des droits des Hispaniques. Membre de Border ­Angels, une organisation qui vient en aide aux migrants, il s’est exprimé lors du rassemblement aux abords de la baie de San Diego, devant quelque 2000 manifestants remontés contre le locataire de la ­Maison-Blanche. Mais aussi devant plus d’une centaine de ses supporteurs, dont certains casqués, brandissant des pancartes appelant à la construction du mur promis par Donald Trump.

De violentes manifestations pro-Trump

À plusieurs reprises, la ­police de San Diego a dû s’interposer, pendant la marche et les discours, afin d’éviter tout dérapage. « Nous ­savions que les pro-Trump allaient venir, confie Jeane Wong, une scientifique d’une quarantaine d’années qui, pour la première fois de sa vie, se mobilise pour une cause politique. Mais peut-être pas qu’ils seraient aussi agressifs. » Équipés de mégaphones, ces militants, des hommes pour la plupart, ont donné de la voix pour perturber les intervenants, interrompus plusieurs fois par l’hymne américain ou par des « USA, USA, USA ».


http://www.la-croix.com/Monde/Ameriques ... 1200860184

Re: La société américaine

par etienne lorant » ven. 30 juin 2017, 18:28

Les deux journalistes vedettes de la chaîne MSNBC, Mika Brzezinski et Joe Scarborough, qui ont fait l'objet d'attaques personnelles et insultantes sur Twitter par Donald Trump, ont dénoncé vendredi un président américain "à la dérive" et mis en doute sa santé mentale.

"L'obsession malsaine du président avec Morning Joe (l'émission matinale de MSNBC, NDLR) ne sert pas l'intérêt de son état mental, ni du pays qu'il dirige", écrivent les deux journalistes dans un éditorial publié par le Washington Post, intitulé "M. Trump, s'il vous plaît, arrêtez de nous regarder".

"Les dirigeants et les alliés de l'Amérique se demandent une nouvelle fois si cet homme a les capacités requises pour être président", poursuivent-ils.

Donald Trump avait fustigé jeudi en deux tweets assassins "la folle Mika au faible QI" et "Joe le psychopathe". Il affirme avoir refusé de les recevoir en décembre dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, et mentionne que Mika Brzezinski "saignait abondamment à cause d'une chirurgie esthétique au visage".

Cette étrange tirade a suscité un tollé jusque dans les rangs des élus républicains, craignant pour la dignité de la fonction présidentielle.

Mika Brzezinski et Joe Scarborough - en couple à l'écran comme à la ville - parlent "d'insultes de cour d'école" et accusent le président américain de mensonges.

Donald Trump, disent-ils, les a invités personnellement à Mar-a-Lago où ils se sont rendus pour ce qu'ils décrivent comme une "plaisante conversation" en présence de son épouse Melania.

Les deux journalistes affirment également avoir fait l'objet de chantage de la part de responsables de la Maison Blanche les mettant en garde contre un "article négatif" dans l'hebdomadaire à scandale National Enquirer, si Joe Scarborough n'appelait pas Donald Trump pour s'excuser de la couverture critique du président dans leur émission. Ce que le journaliste a refusé de faire.


© 2017 AFP

L'Obamacare toujours en vigueur !

par etienne lorant » mer. 28 juin 2017, 11:21

La majorité républicaine du Sénat américain a renoncé mardi à voter cette semaine sur son projet de réforme du système de santé et d'abrogation partielle d'Obamacare, torpillé par des frondeurs du groupe.

"Nous allons continuer à discuter au sein du groupe pour résoudre nos différends. Par conséquent, nous n'examinerons pas la proposition de loi cette semaine", a annoncé le chef de la majorité sénatoriale, Mitch McConnell. "Nous restons optimistes", a-t-il toutefois ajouté.

Selon le sénateur David Perdue, le vote, initialement prévu avant la fin de cette semaine, pourrait avoir lieu en juillet.

Le report du vote est un revers pour la majorité et pour le président Donald Trump, qui a bien du mal à concrétiser sa promesse électorale d'abrogation de la loi démocrate de 2010, dans le viseur des républicains depuis des années.

Tous les sénateurs républicains ont rendez-vous à 16 heures à la Maison Blanche, à l'invitation du dirigeant.

Sur les 52 sénateurs républicains, au moins cinq étaient prêts à voter contre le projet de réforme, alors que le groupe ne peut se permettre que deux défections. Les 48 membres du groupe démocrate sont unanimement opposés.

Le texte a été torpillé à la fois par des ultra-conservateurs, qui estiment qu'il ne va pas assez loin dans le détricotage d'Obamacare, et les modérés, qui s'inquiétaient de voir que la réforme allait priver d'assurance des dizaines de millions d'Américains

http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direc ... cette.html

CNN : Faux média !

par etienne lorant » mar. 27 juin 2017, 18:20

Trois journalistes de CNN ont démissionné après le retrait d’un article affirmant que le Congrès américain enquêtait sur les liens de membres de l’équipe Trump avec un fonds d’investissement russe, une décision saluée par le président des États-Unis, pour qui la chaîne d’information est un «faux média».

Il s’agit de l’auteur de l’article, Thomas Frank, l’un des membres de l’équipe d’édition, Eric Lichtblau et du responsable de la cellule d’enquête dont faisait partie les deux premiers, Lex Haris.
L’article avait été mis en ligne jeudi sur le site de CNN, avant d’en être retiré vendredi. Il n’a jamais été repris ou mentionné à l’antenne de la chaîne d’information américaine.
Déjà très critique vis-à-vis de CNN, l’une de ses cibles favorites, Donald Trump a rapidement réagi à l’annonce des départs au sein de la chaîne.
«Le faux média CNN envisage de grands changements de son encadrement, maintenant qu’ils ont été pris à publier leurs articles russes bidons», a tweeté le président des États-Unis mardi matin.


http://www.journaldemontreal.com/2017/0 ... -la-russie

AFP
Mardi, 27 juin 2017 11:09
MISE à JOUR Mardi, 27 juin 2017 11:09

La société américaine

par etienne lorant » jeu. 22 juin 2017, 11:08

Le président des Etats-Unis, Donald Trump, s’applique à saper, avec l’aide d’un Congrès tenu par les républicains, bon nombre des valeurs fondamentales chères aux Américains.
Il compromet leur accès aux soins de santé en cherchant à abroger l’Obamacare ; son budget propose des coupes monumentales dans bien des domaines, de l’école maternelle aux bons alimentaires pour les indigents en passant par la recherche médicale ; son plan de réforme des impôts, et notamment l’adoption d’un taux beaucoup plus bas pour les revenus imputables aux sociétés de personnes (« pass-through businesses »), se traduira par une redistribution significative des revenus en faveur des riches.
Dixième amendement de la Constitution
Plus récemment, sa décision inconsidérée de dénoncer l’accord de Paris sur le climat fragilise la place de l’Amérique dans le monde. Elle met aussi en péril, ce qui est bien plus grave, la santé et le bien-être de la planète tout entière.
C’est le moment de rappeler que les Etats-Unis sont un système fédéral et non, comme la France, une république indivisible dont l’Etat central est tout-puissant. Selon le dixième amendement de la Constitution, les pouvoirs qui ne sont pas expressément attribués au gouvernement fédéral sont « réservés aux Etats ».
Les droits des Etats ont été invoqués par les Etats du Sud pour défendre d’abord l’esclavage (jusqu’en 1861) puis, pendant presque un siècle, les lois « Jim Crow » (le cadre légal de la ségrégation raciale). Des Etats conservateurs ont souvent invoqué le dixième amendement pour s’opposer à des législations progressistes, et plus généralement à l’expansion des pouvoirs fédéraux.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... P2cFI1U.99

La société américaine

par etienne lorant » ven. 16 juin 2017, 18:22

Les ministres de la Justice du Maryland et du District de Columbia ont déposé une plainte le lundi 12 juin contre le président Trump. La plainte stipule que le président des Etats-Unis viole les lois contre la corruption car il n'a pas coupé les liens avec son empire immobilier, officiellement géré par ses fils depuis l'élection. Le texte affirme que la politique de Donald Trump est sous influence des pays étrangers qui font des affaires avec les sociétés du milliardaire.

C'est la première plainte de ce type : deux Etats américains contre le président des Etats-Unis pour violation des lois sur la corruption. L'objectif de la démarche, les deux ministres de la Justice n'en font pas mystère, est d'obtenir un audit des affaires de Donald Trump, et par la même occasion, une divulgation de ses déclarations de revenus qui n'ont jamais été rendues publiques, contrairement à une tradition datant des années 1970.

« Jamais, dans l'histoire de ce pays, nous n'avons eu un président empêtré dans les affaires à ce point, ou un président qui refuse de prendre ses distances avec ses entreprises. Les affaires du président Trump violent les textes anticorruption de notre Constitution, explique Karl Racine, ministre de la Justice du District de Columbia. Le président Trump viole, de manière flagrante, la Constitution, qui interdit clairement aux présidents de recevoir des cadeaux ou de faire des affaires avec des gouvernements étrangers. Nous savons que des gouvernements étrangers dépensent de l'argent, dans le but d'obtenir des faveurs du président des Etats-Unis.

« Nous sommes un Etat de droit »

Un exemple : le royaume d'Arabie saoudite, qui fait de nombreuses affaires avec le président, a déjà dépensé des centaines de milliers de dollars à l'Hôtel Trump International (de Washington, ndlr). Nous sommes un Etat de droit, et personne, pas même le président des Etats-Unis, n'est au-dessus de la loi. Personne, pas même le président, n'est autorisé à mettre en danger notre démocratie. A chaque fois que le président a promis de séparer ses affaires de son mandat, il a renié cette promesse. De plus, le Congrès tenu par les républicains n'a pas fait son devoir. »

Dans la seule journée de lundi, il y a eu le dépôt de cette plainte pour corruption contre le président, le deuxième décret sur l'immigration de Donald Trump a été rejeté et la polémique sur la Russie continue de polluer l'air du Congrès. La Maison Blanche, par la voix de son porte-parole, continue de crier au lynchage. Les républicains conseillent au président de ne pas réagir pour éviter de donner des munitions à ses adversaires...


http://www.rfi.fr/ameriques/20170613-et ... s-etranger

Re: La société américaine

par etienne lorant » jeu. 15 juin 2017, 10:40

Donald Trump a-t-il fait obstruction à la justice dans l’« affaire russe » ? The Washington Post rapporte mercredi 14 juin que cette question fait désormais partie de l’enquête de Robert Mueller, le procureur spécial chargé des investigations sur l’ingérence présumée de Moscou dans la présidentielle américaine.


L’ancien chef du FBI interroge actuellement des responsables du renseignement pour déterminer si le président des Etats-Unis a tenté de freiner ou bloquer l’enquête sur le rôle de Moscou dans le processus électoral de 2016 ainsi que sur une possible collusion entre les proches de M. Trump et Le Kremlin, affirme le quotidien qui cite des sources anonymes.
Cinq demandes d’entretien
Le procureur aurait sollicité des entretiens avec cinq hauts responsables, dont trois ont accepté d’être entendus. Il s’agit de Daniel Coats, directeur du renseignement, Mike Rogers, directeur de l’agence d’espionnage NSA, ainsi que de son ancien adjoint, Richard Ledgett. Ces auditions pourraient se tenir dès cette semaine, selon le quotidien.
M. Mueller s’intéresserait notamment à un événement survenu le 22 mars, lorsque Daniel Coats avait affirmé à des associés que Donald Trump lui avait demandé d’intervenir auprès de James Comey pour qu’il cesse de cibler son ancien conseiller Michael Flynn, personnage central de ce dossier.


Le fait d’élargir ainsi le champ de l’enquête représente « un tournant majeur », affirme The Washington Post, qui souligne par ailleurs que les enquêteurs sont à la recherche de potentiels délits financiers chez les collaborateurs du milliardaire républicain.
Le président états-unien s’était félicité la semaine dernière des déclarations de James Comey, ancien chef du FBI qu’il a limogé au début de mai, qui avait affirmé lors d’un témoignage très à charge contre Donald Trump que celui-ci ne faisait pas l’objet d’une enquête de la police fédérale dans le cadre de l’affaire russe à l’époque où il était en place.
Selon les sources anonymes du journal, la donne a changé « rapidement après le limogeage de Comey », le 9 mai. Robert Mueller avait été nommé procureur spécial dans cette affaire pour garantir l’indépendance de l’enquête la semaine suivante, le 17 ma

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article ... 0WVUZg1.99



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Re: La société américaine

par etienne lorant » jeu. 08 juin 2017, 18:14

Les interférences de Donald Trump dans l'enquête du FBI sur les liens entre son équipe de campagne et la Russie constituent-elles une entrave à la justice, qui est un délit, et cela pourrait-il entraîner sa destitution? Voici quelques éléments de réponse.

- Qu'est-ce qu'une entrave à la justice ?

Selon le code des Etats-Unis (US Code), qui rassemble l'ensemble des lois fédérales américaines, "quiconque essaye, de manière corruptrice, (...) d'influencer, d'entraver ou d'empêcher la bonne administration de la justice, doit être puni". Le délit est passible d'une peine d'emprisonnement n'excédant pas cinq ans.

- Trump a-t-il entravé la justice ?

Les faits portent surtout sur ce qu'a pu faire le président des Etats-Unis pour empêcher le déroulement normal de l'enquête sur les liens entre son équipe de campagne et des responsables russes.

Lors d'une conversation en tête à tête avec le directeur du FBI, James Comey, Donald Trump a notamment laissé entendre qu'il souhaitait que M. Comey renonce à son enquête sur les relations entre l'ancien conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn, et la Russie.

Début mai, le président a limogé M. Comey et se serait vanté à des diplomates russes d'avoir ainsi fait dérailler l'enquête, selon le New York Times.

"La clé", explique Brandon Garrett, professeur de droit à l'université de Virginie, "c'est qu'il doit y avoir une intention" de contrecarrer, en connaissance de cause, le bon fonctionnement de la justice.

Pour les juristes interrogés par l'AFP, ce n'est pas établi à ce stade.

"Le limogeage de Comey est jusqu'ici la meilleure preuve que Trump a agi de manière corruptrice", explique Joshua Dresser, professeur à l'université d'Etat de l'Ohio.

Pour autant, aucun procureur ne prendrait le risque de poursuivre sur cette base, selon lui, car il lui faut "des preuves qu'il estime suffisantes pour déclarer coupable, au-delà du doute raisonnable, et nous n'en sommes pas encore là".

Autre réserve des spécialistes, il existe un débat sur le fait de savoir si une enquête du FBI entre bien dans le champ du fonctionnement du système judiciaire et peut donc être l'objet d'une entrave à la justice.

- Le président peut-il être inculpé ?

Les avis sont partagés, en partie faute de précédent. "Il y a des doutes considérables quant à savoir si un président en exercice peut être inculpé, sans parler d'être condamné", explique Charles Collier, professeur à l'université de Floride.

- L'entrave à la justice peut-elle servir de base à une procédure en destitution ?

Oui, même si le concept d'entrave à la justice relève du système judiciaire, alors que la procédure de destitution est entièrement politique.

Elle pourrait ainsi être lancée même si Donald Trump n'est pas formellement mis en cause par la justice. C'est ce qui s'était produit pour l'ancien président Richard Nixon, en 1974.

Il appartient au Congrès, à majorité républicaine, de destituer le président, s'il estime qu'il s'est rendu coupable de "trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs". En pareil cas, le Congrès peut s'appuyer sur les éléments de preuve éventuellement exposés par la justice.

Source Washington AFP

par etienne lorant » jeu. 08 juin 2017, 15:28

Audition sous haute tension de Comey au Congrès sur Trump et la Russie
Publié le jeudi 08 juin 2017 à 14h02 à Washington (AFP)

Dans une audition au Congrès attendue par toute l'Amérique, l'ancien directeur du FBI James Comey va raconter jeudi les coulisses de son limogeage par Donald Trump, en particulier comment il a résisté aux pressions du président pour épargner l'un de ses proches conseillers.

L'audition-événement, devant la commission du Renseignement du Sénat, commencera à 14H00 GMT et sera retransmise sur les grandes chaînes de télévision américaines.

Le contenu de son témoignage est déjà partiellement connu. La déclaration liminaire de M. Comey a été publiée mercredi sous la forme d'un minutieux récit de ses conversations avec le milliardaire depuis janvier, provoquant une déflagration politique.

Il y confirme ce qui avait fuité dans la presse: Donald Trump lui aurait demandé d'abandonner toute enquête sur Michael Flynn, son conseiller à la sécurité nationale évincé en février et inquiété pour n'avoir pas révélé le contenu de ses conversations avec l'ambassadeur russe aux Etats-Unis.

"J'espère que vous pourrez trouver une façon d'abandonner cela, de lâcher Flynn. C'est un homme bien", aurait dit le président à M. Comey en tête à tête le 14 février dans le Bureau ovale.

Donald Trump avait nié avoir formulé une telle demande.

L'ancien chef du FBI relate aussi en détails un dîner à la Maison Blanche, le 27 janvier, lors duquel Donald Trump lui aurait dit: "J'ai besoin de loyauté, je m'attends à de la loyauté".

Une requête ambigüe adressée à l'homme qui supervisait à l'époque l'enquête du FBI sur une éventuelle collusion entre des membres de l'équipe de campagne de Donald Trump et la Russie.

Les partisans républicains du chef de l'Etat américain faisaient la différence entre des demandes inhabituelles ou "inappropriées", et illégales, selon eux non prouvées. M. Comey lui-même ne qualifie pas juridiquement les requêtes présidentielles.

Dans un communiqué, l'avocat personnel de Donald Trump, Marc Kasowitz, a affirmé que celui-ci était "complètement conforté" par le témoignage de l'ancien directeur.

Il s'est réjoui qu'il ait confirmé ce que le successeur de Barack Obama clame depuis des mois: le président ne fait "pas l'objet d'une enquête en lien avec une investigation sur la Russie", écrit l'avocat.

Note perso: C'est maintenant que çà se passe ! Depuis 14hGMT

Re: La société américaine

par etienne lorant » jeu. 08 juin 2017, 9:28

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Le procureur général Jeff Sessions, dont la relation avec Donald Trump s'est passablement dégradée, aurait proposé sa démission au président américain.

Crise en vue au sein de l'administration Trump? Selon CNN, le ministre américain de la Justice, Jeff Sessions, aurait proposé au président des Etats-Unis de démissionner de son poste, à l'issue de plusieurs échanges houleux entre les deux hommes ces dernières semaines. La chaîne d'information américaine cite une source proche du ministre pour appuyer son propos.

Selon CNN, la situation entre Donald Trump et Jeff Sessions se serait tendue depuis que ce dernier a annoncé, en mars, qu'il se retirait de l'enquête sur les ingérences de la Russie dans la campagne électorale du républicain, après des révélations du Washington Post sur ses rencontres avec l'ambassadeur russe.

La relation avec le président des Etats-Unis serait devenue si houleuse que le ministre de la Justice a proposé de démissionner, si Donald Trump ne voulait plus de lui.


Cette fracture avec son ministre de la Justice intervient à un moment particulièrement critique pour Donald Trump, alors que l'ancien directeur du FBI James Comey, qu'il a limogé le 9 mai dernier, doit témoigner jeudi devant le Congrès sur les conditions de son limogeage. James Comey est notamment appelé à confirmer si, oui ou non, le président américain a fait pression sur lui pour orienter ou faire classer des pans de l'enquête du FBI sur les ingérences russes.

Interrogé sur une potentielle démission de Jeff Sessions, la Maison Blanche s'est refusée à tout commentaire. Si le départ du ministre venait à se confirmer, il interviendrait quatre mois après celui du conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, qui avait dû quitter ses fonctions en raison d'une controverse sur ses contacts avec des diplomates russes. De quoi fragiliser encore davantage une administration déjà
chancelante.


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