par Cinci » ven. 16 déc. 2016, 19:08
Salut Pax,
Ici c'est le genre de propos que l'on pouvait lire le lendemain du vote de blâme de l'Assemblée nationale.
Le Robin de la Race
La seule façon de décrire l'idéologie politique de M. Yves Michaud est de dire que
c'est un homme d'extrême-droite. Ses allusions récurrentes et obsessionnelles aux Juifs et à Israël, ses références inacceptables au «vote ethnique», son admiration, étonnante de nos jours, pour le chanoine Lionel Groulx le placent très nettement aux extrêmes de notre échiquier politique.
Plus encore, son discours, à la limite du racisme et de l'antisémitisme ferait en sorte qu'il serait, dans la plupart des pays occidentaux, rejeté par les grands partis traditionnels. En France par exemple, un pays qu'il connaît si bien,
seul le Front national de Jean-Marie Le Pen tolérerait ses dérapages. Même sa façon
populiste de dénoncer le grand capital trouve des échos dans d'autres courants politiques qui n'avaient rien de socialiste.
Nous respectons le Parti québécois, un pôle essentiel de notre vie politique, et nous respectons le gouvernement Bouchard. Et nous savons que M. Michaud n'y a pas sa place. La question se pose d'autant plus que sa candidature dans Mercier est appuyée unanimement par l'exécutif du comté, et que la possibilité est donc forte pour que le «Robin des banques» devienne le candidat du PQ aux élections complémentaires et qu'il siège à l'Assemblée nationale dans les rangs gouvernementaux.
Ce problème trouve son origine dans le fait qu'en raison du débat national, les partis politiques du Québec sont des coalitions parfois hétérogènes. Comme ce qui cimente le Parti québécois, c'est l'attachement au projet de souveraineté,
ce parti attirera aussi les tenants d'un nationalisme réactionnaire, porteur d'exclusion, comme celui de Yves Michaud. Cela peut mener à d'étranges paradoxes, comme dans Mercier, où la gauche militante s'allie à un homme de droite parce qu'ils partagent une même vision pure et dure de la souveraineté.
Loin de nous l'idée de condamner par association le Parti québécois pour les dérives d'un de ses «loose cannon». Le PQ a déployé, au fil des ans, des efforts constants pour faire du projet souverainiste un courant moderne et ouvert sur les autres. Mais ce parti, pour rester fidèle à ses principes, doit définir des balises pour que des excès qui lui sont extérieurs ne lui portent pas ombrage.
L'Assemblée nationale a unanimement condamné M. Michaud pour ses propos. Tant mieux. Le ministre Bernard Landry lui a demandé de se retirer de la course. Encore là, tant mieux, mais c'est la moindre des choses, le ministre des Finances étant l'un de ses amis et qui, après avoir subventionné les activités du Robin des banques, avait encouragé son retour à la vie politique. «Ce sont les militants de Mercier qui décideront, ils sont souverains, mais si Yves Michaud revenait en politique, je serais le plus heureux des hommes», avait dit le ministre il y a moins de deux mois. À notre connaissance, il y a deux mois, M. Michaud était tout autant réactionnaire que maintenant.
Il faudra donc plus. Pour le bien du PQ, pour le bien du gouvernement, mais aussi pour la santé de la vie politique et sociale de tous les Québécois, le PQ doit prendre les moyens qu'il faut pour clairement écarter Yves Michaud.
Source : Alain Dubuc, "Le Robin de la race",
La Presse
http://faculty.marianopolis.edu/c.belan ... aud/15.htm
Le texte représente un condensé de mensonges, une accumulation de faussetés, un chef d'oeuvre de perversion intellectuelle. C'est plutôt choquant à lire quand on connaît tant soit peu le bonhomme ainsi que sa carrière, en pensant à Michaud. Il s'agit véritablement de diffamation. Si nous étions à une autre époque, des journalistes comme Dubuc seraient invités à régler la question en duel en présence de témoins (sourire).
Il n'y a pas moins politicien "extrémiste de droite" que Michaud en réalité. Le gars est un social-démocrate, mais un vrai démocrate, le plus grand ami de feu René Lévesque, un vrai libéral au sens politique du terme, un personnage qui, lors de son passage en France, était d'une compagnie recherchée par les trois-quart du personnel politique français, de Giscard d'Estaing en passant par Chirac et jusqu'à Mitterrand, Rocard et bien d'autres.
Il faut savoir que le journaliste Dubuc a commencé sa carrière en tant que marxiste-léniniste. Et un jour il aura vu la lumière, il se sera converti au néo-libéralisme. Il a vendu son âme au diable "Paul Desmarais" de Power Corporation, une entreprise qui possède actuellement 70% des principaux quotidiens au Québec, des hebdos régionaux, magazines, etc. Dubuc est à l'emploi de Desmarais ... comme éditorialiste dans le journal phare que possède la famille Desmarais ... or que Yves Michaud est justement le gars qui a alerté l'opinion publique et le gouvernement québécois en 1968, sur les manoeuvres monopolistes de Desmarais; donc notre gars qui fut le responsable de la création de Commission d'enquête sur les activités de Desmarais et de son holding. Pour sa part, feu René Lévesque considérait que Desmarais était un roi-nègre.
Desmarais c'est la banque, le capitalisme financier à son "meilleur", la dépossession du Québec (retirer aux Québécois la maîtrise de leur propre société) , l'anti-patriotisme ... et, de là, cette opprobre jetée sur la mémoire du chanoine Lionel Groulx (premier occupant de la chaire d'histoire à l'université de Montréal, dans les années 1920, 1930, etc.) , le chanoine qui fut un des grands intellectuels du Québec au XXe siècle et l'architecte également du nationalisme québécois contemporain, promoteur infatigable de la création d'un État français en Amérique, promoteur du redressement de la société québécoise, d'une reprise en main du politique et de l'économique par les Québécois, et ce, à l'encontre des intérêts d'affaires des anglo-américains.
Par conséquent ...
C'est ce qui nous vaut des attaques incessantes, dans les médias, offensives commanditées par des groupes financiers désireux d'évoluer dans un environnement idéologico-p;olitique anglo-saxon. Parlons d' attaques à l'effet que les Québécois disciples de Lionel Groulx et de son nationalisme sont des racistes, des fascistes dans l'âme, des antisémites, etc. Le bombardement est incessant. Pour réaliser ce sale boulot, le Capital utilise abondamment des personnalités juives comme Robert LIbman du B'naï Brith. C'est la raison pourquoi un Yves Michaud peut-être amené à parler des Juifs ou de l'histoire des Juifs.
Le B'naï Brith sommait avec insolence les Québécois, leur demandant de cesser d'honorer la mémoire du chanoine Groulx, comme de débaptiser les lieux publics pouvant rappeler son souvenir (station de métro, etc.) Imagine-t-on un peu de quel mépris des Québécois un tel exercice peut être le vecteur? On imagine un peu des admirateurs juifs des héros sionistes, des types qui ne font qu'applaudir à la mémoire des créateurs de l'État d'Israël, mais qui sommeraient les Français, en France, de renier la mémoire du général de Gaulle, de déboulonner le souvenir de héros de la résistance, de cacher les monuments de Jeanne d'Arc, etc.
Les attaques de propagande contre la mémoire de Lionel Groulx s'enracinaient, vers la fin des années 1990 et au tournant des années 2000, dans un mauvais mémoire de maîtrise qu'une Esther Delisle (étudiante juive) avait réalisée, et pu ensuite faire éditer en librairie grâce au réseau de Pierre Elliott Trudeau et Desmarais. Le mémoire procédait à un salissage en règle de la personnalité du chanoine, le portraiturant sous les apparences d'un grand admirateur du fascisme, un crypto-nazi. C'est sûr que les médias contrôlés à 70% par Desmarais auront veillés à ce que le mémoire reçoive bien l'attention qu'il fallait.
Depuis l'année 2000, la société Radio-Canada (propriété publique gérée par le gouvernement canadien) a conclu un pacte d'affaire, une entente dûment signée de convergence avec le réseau médiatique que contrôle Power Corporation. C'est dans un tel contexte que l'on peut apprécier la motion de blâme à l'égard de Michaud qui fut votée à l'Assemblée nationale.
La manoeuvre visait à faire de la place (ex : en tassant Michaud, bloquer son retour) dans le but d'implanter davantage, au Québec même, l'idéologie multiculturaliste qui procède bien d'une définition
anglo-canadian, une sorte de nationalisme civique "ouvert" , une idéologie que parraine le gouvernement du Canada.
Salut Pax,
Ici c'est le genre de propos que l'on pouvait lire le lendemain du vote de blâme de l'Assemblée nationale.
[quote] Le Robin de la Race
La seule façon de décrire l'idéologie politique de M. Yves Michaud est de dire que [u]c'est un homme d'extrême-droite[/u]. Ses allusions récurrentes et obsessionnelles aux Juifs et à Israël, ses références inacceptables au «vote ethnique», son admiration, étonnante de nos jours, pour le chanoine Lionel Groulx le placent très nettement aux extrêmes de notre échiquier politique.
Plus encore, son discours, à la limite du racisme et de l'antisémitisme ferait en sorte qu'il serait, dans la plupart des pays occidentaux, rejeté par les grands partis traditionnels. En France par exemple, un pays qu'il connaît si bien, [u]seul le Front national de Jean-Marie Le Pen tolérerait ses dérapages[/u]. Même sa façon [u]populiste[/u] de dénoncer le grand capital trouve des échos dans d'autres courants politiques qui n'avaient rien de socialiste.
Nous respectons le Parti québécois, un pôle essentiel de notre vie politique, et nous respectons le gouvernement Bouchard. Et nous savons que M. Michaud n'y a pas sa place. La question se pose d'autant plus que sa candidature dans Mercier est appuyée unanimement par l'exécutif du comté, et que la possibilité est donc forte pour que le «Robin des banques» devienne le candidat du PQ aux élections complémentaires et qu'il siège à l'Assemblée nationale dans les rangs gouvernementaux.
Ce problème trouve son origine dans le fait qu'en raison du débat national, les partis politiques du Québec sont des coalitions parfois hétérogènes. Comme ce qui cimente le Parti québécois, c'est l'attachement au projet de souveraineté, [u]ce parti attirera aussi les tenants d'un nationalisme réactionnaire, porteur d'exclusion, comme celui de Yves Michaud[/u]. Cela peut mener à d'étranges paradoxes, comme dans Mercier, où la gauche militante s'allie à un homme de droite parce qu'ils partagent une même vision pure et dure de la souveraineté.
Loin de nous l'idée de condamner par association le Parti québécois pour les dérives d'un de ses «loose cannon». Le PQ a déployé, au fil des ans, des efforts constants pour faire du projet souverainiste un courant moderne et ouvert sur les autres. Mais ce parti, pour rester fidèle à ses principes, doit définir des balises pour que des excès qui lui sont extérieurs ne lui portent pas ombrage.
L'Assemblée nationale a unanimement condamné M. Michaud pour ses propos. Tant mieux. Le ministre Bernard Landry lui a demandé de se retirer de la course. Encore là, tant mieux, mais c'est la moindre des choses, le ministre des Finances étant l'un de ses amis et qui, après avoir subventionné les activités du Robin des banques, avait encouragé son retour à la vie politique. «Ce sont les militants de Mercier qui décideront, ils sont souverains, mais si Yves Michaud revenait en politique, je serais le plus heureux des hommes», avait dit le ministre il y a moins de deux mois. À notre connaissance, il y a deux mois, M. Michaud était tout autant réactionnaire que maintenant.
Il faudra donc plus. Pour le bien du PQ, pour le bien du gouvernement, mais aussi pour la santé de la vie politique et sociale de tous les Québécois, le PQ doit prendre les moyens qu'il faut pour clairement écarter Yves Michaud.
Source : Alain Dubuc, "Le Robin de la race", [i]La Presse[/i]
http://faculty.marianopolis.edu/c.belanger/quebechistory/docs/michaud/15.htm [/quote]
Le texte représente un condensé de mensonges, une accumulation de faussetés, un chef d'oeuvre de perversion intellectuelle. C'est plutôt choquant à lire quand on connaît tant soit peu le bonhomme ainsi que sa carrière, en pensant à Michaud. Il s'agit véritablement de diffamation. Si nous étions à une autre époque, des journalistes comme Dubuc seraient invités à régler la question en duel en présence de témoins (sourire).
Il n'y a pas moins politicien "extrémiste de droite" que Michaud en réalité. Le gars est un social-démocrate, mais un vrai démocrate, le plus grand ami de feu René Lévesque, un vrai libéral au sens politique du terme, un personnage qui, lors de son passage en France, était d'une compagnie recherchée par les trois-quart du personnel politique français, de Giscard d'Estaing en passant par Chirac et jusqu'à Mitterrand, Rocard et bien d'autres.
Il faut savoir que le journaliste Dubuc a commencé sa carrière en tant que marxiste-léniniste. Et un jour il aura vu la lumière, il se sera converti au néo-libéralisme. Il a vendu son âme au diable "Paul Desmarais" de Power Corporation, une entreprise qui possède actuellement 70% des principaux quotidiens au Québec, des hebdos régionaux, magazines, etc. Dubuc est à l'emploi de Desmarais ... comme éditorialiste dans le journal phare que possède la famille Desmarais ... or que Yves Michaud est justement le gars qui a alerté l'opinion publique et le gouvernement québécois en 1968, sur les manoeuvres monopolistes de Desmarais; donc notre gars qui fut le responsable de la création de Commission d'enquête sur les activités de Desmarais et de son holding. Pour sa part, feu René Lévesque considérait que Desmarais était un roi-nègre.
Desmarais c'est la banque, le capitalisme financier à son "meilleur", la dépossession du Québec (retirer aux Québécois la maîtrise de leur propre société) , l'anti-patriotisme ... et, de là, cette opprobre jetée sur la mémoire du chanoine Lionel Groulx (premier occupant de la chaire d'histoire à l'université de Montréal, dans les années 1920, 1930, etc.) , le chanoine qui fut un des grands intellectuels du Québec au XXe siècle et l'architecte également du nationalisme québécois contemporain, promoteur infatigable de la création d'un État français en Amérique, promoteur du redressement de la société québécoise, d'une reprise en main du politique et de l'économique par les Québécois, et ce, à l'encontre des intérêts d'affaires des anglo-américains.
Par conséquent ...
C'est ce qui nous vaut des attaques incessantes, dans les médias, offensives commanditées par des groupes financiers désireux d'évoluer dans un environnement idéologico-p;olitique anglo-saxon. Parlons d' attaques à l'effet que les Québécois disciples de Lionel Groulx et de son nationalisme sont des racistes, des fascistes dans l'âme, des antisémites, etc. Le bombardement est incessant. Pour réaliser ce sale boulot, le Capital utilise abondamment des personnalités juives comme Robert LIbman du B'naï Brith. C'est la raison pourquoi un Yves Michaud peut-être amené à parler des Juifs ou de l'histoire des Juifs.
Le B'naï Brith sommait avec insolence les Québécois, leur demandant de cesser d'honorer la mémoire du chanoine Groulx, comme de débaptiser les lieux publics pouvant rappeler son souvenir (station de métro, etc.) Imagine-t-on un peu de quel mépris des Québécois un tel exercice peut être le vecteur? On imagine un peu des admirateurs juifs des héros sionistes, des types qui ne font qu'applaudir à la mémoire des créateurs de l'État d'Israël, mais qui sommeraient les Français, en France, de renier la mémoire du général de Gaulle, de déboulonner le souvenir de héros de la résistance, de cacher les monuments de Jeanne d'Arc, etc.
Les attaques de propagande contre la mémoire de Lionel Groulx s'enracinaient, vers la fin des années 1990 et au tournant des années 2000, dans un mauvais mémoire de maîtrise qu'une Esther Delisle (étudiante juive) avait réalisée, et pu ensuite faire éditer en librairie grâce au réseau de Pierre Elliott Trudeau et Desmarais. Le mémoire procédait à un salissage en règle de la personnalité du chanoine, le portraiturant sous les apparences d'un grand admirateur du fascisme, un crypto-nazi. C'est sûr que les médias contrôlés à 70% par Desmarais auront veillés à ce que le mémoire reçoive bien l'attention qu'il fallait.
Depuis l'année 2000, la société Radio-Canada (propriété publique gérée par le gouvernement canadien) a conclu un pacte d'affaire, une entente dûment signée de convergence avec le réseau médiatique que contrôle Power Corporation. C'est dans un tel contexte que l'on peut apprécier la motion de blâme à l'égard de Michaud qui fut votée à l'Assemblée nationale.
La manoeuvre visait à faire de la place (ex : en tassant Michaud, bloquer son retour) dans le but d'implanter davantage, au Québec même, l'idéologie multiculturaliste qui procède bien d'une définition [i]anglo-canadian[/i], une sorte de nationalisme civique "ouvert" , une idéologie que parraine le gouvernement du Canada.