par Xavi » dim. 26 févr. 2012, 17:07
L’élection de l’abbé Ries comme cardinal est un signal fort que le pape adresse à l’Eglise.
Le but principal n’est pas d’honorer un vieil homme (il le mérite bien sûr, mais beaucoup d’autres le mériteraient autant…) mais de servir l’Eglise en attirant son attention sur les recherches de ce prêtre belge, sur sa spécialisation : l’anthropologie, l’étude de l’identité humaine, et surtout sur cet élément essentiel de l’identité humaine qu’est le sens du sacré, de la transcendance.
On lui attribue ce concept fondateur de « l’homo religiosus ». Il démontre dans ses multiples ouvrages que l’homme est naturellement religieux.
En parfait accord avec les recherches paléontologiques les plus pointues, il étudie le passage de la seule intelligence mécanique à la perception de l’immatériel, du transcendant qui donne un sens.
Si beaucoup imaginent volontiers une évolution du corps de l’humain, y compris de son cerveau et de son intelligence, au fil des milliards d’années de l’histoire du monde, certains ont parfois difficile à imaginer que la « conscience » ou, davantage encore, le sens du sacré, le sens du transcendant, le sens même d’une existence divine aient pu connaître aussi une évolution.
Le cardinal Ries a abordé la recherche historique et la diversité des expériences révélées par les traces laissées par l'homo habilis, l'homo erectus, l'homo sapiens ou l'homo sapiens sapiens.
Il a observé que l'être humain émerge de l'histoire non seulement comme un homo symbolicus (capable naturellement d'établir un rapport entre ce qui est visible et une réalité absente, et de se créer un univers culturel propre), mais aussi comme un homo religiosus, c'est-à-dire un homme capable de faire l’expérience du sacré et de la transcendance.
Dans une interview, le cardinal Ries indique : « à l’heure actuelle, grâce aux découvertes qui ont été faites en Afrique notamment, par les archéologues et par les préhistoriens, nous voyons que l’homme était déjà un homme religieux au moment des premières cultures humaines…
…l’homme a une notion de survie. Nous voyons déjà cela à la préhistoire. Les premières tombes datent de 90 000 avant notre ère. Il y a le squelette ou plusieurs squelettes, des ustensiles et des restes de nourriture. Donc à l’époque, le vivant pensait que le défunt avait besoin de ces ustensiles de travail et avait besoin de se nourrir. Et ces thèmes se retrouvent dans les différentes religions. »
(
http://belgicatho.hautetfort.com/archiv ... -ries.html)
Comment ne pas ressentir l’encouragement du Pape, par l’élévation de l’abbé Ries à la dignité de cardinal, à une recherche déterminée sur l’identité humaine et sur ses origines en concordance avec tous les acquis de la science. Une volonté de confirmer le dépassement complet des vaines querelles suscitées par Darwin.
L’intelligence de la foi de l’Eglise est et doit être approfondie en tenant compte des acquis de la science et de tout ce que la science peut nous dire de vrai sur l’homme.
La création de nos premiers parents Adam et Eve, créés à l’image de Dieu, est une réalité historique qui n’est pas en dehors de l’histoire et de son évolution.
A un moment et à un endroit, aussi concrets que ceux de l’incarnation ultérieure du Christ, des êtres, des hominidés, des « adames » pour reprendre l’expression de la Genèse, ont atteint un stade naturel d’évolution, un état de conscience, un accès au sacré, à la transcendance, à la perception de Dieu qui en a fait des « capax dei », des êtres devenus capables de partager la vie même de Dieu, de vivre en communion éternelle avec Lui, d’accéder à l’immortalité.
Mais, à ce stade de l’évolution des hommes préhistoriques (plus exactement des pré-humains, si nous voulons définir les humains par l’âme immortelle qui est transmise à tous les descendants d’Adam et Eve), la seule capacité naturelle ne suffit pas. L’existence d’âmes immortelles ne vient pas que de la seule évolution de la nature créée, même lorsqu’elle permet au cerveau d’atteindre un haut niveau de conscience, d’abstraction, ou de sens du sacré ou de la transcendance. Seule l’action créatrice et le souffle de Dieu ont pu créer dans la nature des êtres à l’image de Dieu, des êtres unis à Dieu par un souffle qui a fait exister, qui a créé, des âmes immortelles.
Ce furent nos premiers parents à l’image de Dieu, les premières créatures terrestres dotés d’une existence personnelle immortelle.
L’élection de l’abbé Ries comme cardinal est un signal fort que le pape adresse à l’Eglise.
Le but principal n’est pas d’honorer un vieil homme (il le mérite bien sûr, mais beaucoup d’autres le mériteraient autant…) mais de servir l’Eglise en attirant son attention sur les recherches de ce prêtre belge, sur sa spécialisation : l’anthropologie, l’étude de l’identité humaine, et surtout sur cet élément essentiel de l’identité humaine qu’est le sens du sacré, de la transcendance.
On lui attribue ce concept fondateur de « l’homo religiosus ». Il démontre dans ses multiples ouvrages que l’homme est naturellement religieux.
En parfait accord avec les recherches paléontologiques les plus pointues, il étudie le passage de la seule intelligence mécanique à la perception de l’immatériel, du transcendant qui donne un sens.
Si beaucoup imaginent volontiers une évolution du corps de l’humain, y compris de son cerveau et de son intelligence, au fil des milliards d’années de l’histoire du monde, certains ont parfois difficile à imaginer que la « conscience » ou, davantage encore, le sens du sacré, le sens du transcendant, le sens même d’une existence divine aient pu connaître aussi une évolution.
Le cardinal Ries a abordé la recherche historique et la diversité des expériences révélées par les traces laissées par l'homo habilis, l'homo erectus, l'homo sapiens ou l'homo sapiens sapiens.
Il a observé que l'être humain émerge de l'histoire non seulement comme un homo symbolicus (capable naturellement d'établir un rapport entre ce qui est visible et une réalité absente, et de se créer un univers culturel propre), mais aussi comme un homo religiosus, c'est-à-dire un homme capable de faire l’expérience du sacré et de la transcendance.
Dans une interview, le cardinal Ries indique : « à l’heure actuelle, grâce aux découvertes qui ont été faites en Afrique notamment, par les archéologues et par les préhistoriens, nous voyons que l’homme était déjà un homme religieux au moment des premières cultures humaines…
…l’homme a une notion de survie. Nous voyons déjà cela à la préhistoire. Les premières tombes datent de 90 000 avant notre ère. Il y a le squelette ou plusieurs squelettes, des ustensiles et des restes de nourriture. Donc à l’époque, le vivant pensait que le défunt avait besoin de ces ustensiles de travail et avait besoin de se nourrir. Et ces thèmes se retrouvent dans les différentes religions. »
(http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2012/01/24/un-entretien-avec-le-cardinal-julien-ries.html)
Comment ne pas ressentir l’encouragement du Pape, par l’élévation de l’abbé Ries à la dignité de cardinal, à une recherche déterminée sur l’identité humaine et sur ses origines en concordance avec tous les acquis de la science. Une volonté de confirmer le dépassement complet des vaines querelles suscitées par Darwin.
L’intelligence de la foi de l’Eglise est et doit être approfondie en tenant compte des acquis de la science et de tout ce que la science peut nous dire de vrai sur l’homme.
La création de nos premiers parents Adam et Eve, créés à l’image de Dieu, est une réalité historique qui n’est pas en dehors de l’histoire et de son évolution.
A un moment et à un endroit, aussi concrets que ceux de l’incarnation ultérieure du Christ, des êtres, des hominidés, des « adames » pour reprendre l’expression de la Genèse, ont atteint un stade naturel d’évolution, un état de conscience, un accès au sacré, à la transcendance, à la perception de Dieu qui en a fait des « capax dei », des êtres devenus capables de partager la vie même de Dieu, de vivre en communion éternelle avec Lui, d’accéder à l’immortalité.
Mais, à ce stade de l’évolution des hommes préhistoriques (plus exactement des pré-humains, si nous voulons définir les humains par l’âme immortelle qui est transmise à tous les descendants d’Adam et Eve), la seule capacité naturelle ne suffit pas. L’existence d’âmes immortelles ne vient pas que de la seule évolution de la nature créée, même lorsqu’elle permet au cerveau d’atteindre un haut niveau de conscience, d’abstraction, ou de sens du sacré ou de la transcendance. Seule l’action créatrice et le souffle de Dieu ont pu créer dans la nature des êtres à l’image de Dieu, des êtres unis à Dieu par un souffle qui a fait exister, qui a créé, des âmes immortelles.
Ce furent nos premiers parents à l’image de Dieu, les premières créatures terrestres dotés d’une existence personnelle immortelle.