par Cinci » lun. 07 mai 2012, 19:01
Tout compte fait
C'est comme dit dans le cadre de ce film documentaire : tout le monde est d'accord pour reconnaître l'existence de crimes de guerre, et même de crimes contre l'humanité, à l'occasion des opérations républicaines et contre-révolutionnaires de 1793 et 1794, lesquelles auront eu cours en ce secteur de la Vendée. La répression militaire se sera exercée là-bas d'une manière terrible et brutale. Mais comme signifié aussi par plusieurs historiens vers la fin du reportage : on ne peut pas vraiment parler de génocide. Faut voir vers la 53e minute ce qui est dit.
La répression a pour but d'éradiquer un foyer de contestation politique des opposants au régime républicain. Ce sont ''les brigands de la Vendée'' qui sont ciblés, les brigands et leurs partisans. Ce ne sont pas les habitants du territoire en tant qu'ils seraient habitants du lieu et comme génétiquement différenciés des républicains.
MAIS...
Il ne se trouvait pas une volonté politique installée au sommet, au XVIIIe siècle, une volonté claire et uniforme, dirait-on, qui serait celle de faire idéalement disparaître tout un peuple, dans son intégralité, puis au simple motif que ce peuple gêneur serait porteur du péché capital d'être génétiquement autre. Les habitants de la Vendée en tant que tels ne sont pas considérés comme si eux-mêmes devraient être des membres d'une race inférieure de canaques à faire disparaître, comme ''des nègres qu'il faudrait supprimer parce qu'étant des nègres''; encore de ce que les Vendéens auraient dû être ''des Apaches juste bons à être supprimés, inassimilables éventuellement dans le creuset républicain''.
La phase aiguë de la crise en Vendée durent quelques mois, auparavant se trouve plein d'habitants de la Vendée qui étaient favorables à la Révolution, après le dénouement de la crise ou l'écrasement de l'armée des rebelles : un modus vivendi est finalement trouvé et par lequel réintégrer la région vendéenne dans le giron républicain; ce qui ne veut certainement pas dire que le pouvoir aurait eu pour obsession initiale de faire disparaître les individus génétiquement apparentés à une quelconque race vendéenne (!)
Les vendéens rebelles sont en butte à une volonté de répression massacreuse en face, tout comme ce l'aura été aussi pour les communards à Paris en 1871 face à l'armée des Versaillais, ou les républicains espagnols face à la volonté de répression massacreuse des troupes nationalistes du général Franco; troupes qui, elles aussi, auront fait flèche de tout bois, pour exterminer, assassiné, fusiller en masse les adversaires politiques. Franco et ses sbires voulaient certainement écraser définitivement les anarchistes, les brigands, les communistes, les mauvais Espagnols. On ne l'accuserait pas d'avoir voulu génocider le peuple espagnol, ou bien le peuple catalan, basque ou autre. Les troupes de Franco ont commis des crimes et des crimes contre l'humanité aussi.
Il n'y aurait pas plus de raisons d'accuser un Franco d'être ''génocidaire'' que d'accuser les révolutionnaires français dans l'ensemble de ce crime incroyable. Il prend une certaine lutte idéologique et aussi de la mauvaise foi, je pense, pour tenir mordicus à accuser les premiers (ceux du XVIIIe) plus que les autres. Trouver des génocides partout : c'est exagérer un peu sur le pain bénit, outre que d'affadir et banaliser le caractère véritablement monstrueux du véritable génocide.
Si les troupes républicaines en Vendée font 150 000 morts, le seul bombardement de Tokyo en 1945 fait 100 000 morts à lui seul. Qui accuse le gouvernement américain a posteriori d'être un gouvernement de génocidaires ? La campagne de bombardement sur les villes allemandes durant la WWII procédait-elle d'une volonté de génocider le peuple allemand ? on tuait bien des civils pourtant avec ça, soit des vieillards, des infirmes, des femmes, des enfants.
DE FAIT
Habituellement, on comprend que le but des opérations meurtrière (à l'occasion d'une guerre; lors que la Vendée était une guerre) vise à casser les reins de l'adversaire politique, pour le décourager, lui faire abandonner la partie. C'est l'idée de châtier des coupables aussi naturellement (cf. châtier les coupables de la désobéissance, du désorde, de la révolte, les fauteurs de trouble).
Il y a vraiment une différence entre le crime de génocide et les répressions politiques diverses pouvant parfois s'accompagner de crimes et tueries plus ou moins grandes.
[b]Tout compte fait[/b]
C'est comme dit dans le cadre de ce film documentaire : tout le monde est d'accord pour reconnaître l'existence de crimes de guerre, et même de [u]crimes contre l'humanité[/u], à l'occasion des opérations républicaines et contre-révolutionnaires de 1793 et 1794, lesquelles auront eu cours en ce secteur de la Vendée. La répression militaire se sera exercée là-bas d'une manière terrible et brutale. Mais comme signifié aussi par plusieurs historiens vers la fin du reportage : on ne peut pas vraiment parler de [i]génocide[/i]. Faut voir vers la 53e minute ce qui est dit.
La répression a pour but d'éradiquer un foyer de contestation politique des opposants au régime républicain. Ce sont ''les brigands de la Vendée'' qui sont ciblés, les brigands et leurs partisans. Ce ne sont pas les habitants du territoire en tant qu'ils seraient habitants du lieu et comme génétiquement différenciés des républicains.
MAIS...
Il ne se trouvait pas une volonté politique installée au sommet, au XVIIIe siècle, une volonté claire et uniforme, dirait-on, qui serait celle de faire idéalement disparaître tout un peuple, dans son intégralité, puis au simple motif que ce peuple gêneur serait porteur du péché capital d'être génétiquement autre. Les habitants de la Vendée en tant que tels ne sont pas considérés comme si eux-mêmes devraient être des membres d'une race inférieure de canaques à faire disparaître, comme ''des nègres qu'il faudrait supprimer parce qu'étant des nègres''; encore de ce que les Vendéens auraient dû être ''des Apaches juste bons à être supprimés, inassimilables éventuellement dans le creuset républicain''.
La phase aiguë de la crise en Vendée durent quelques mois, auparavant se trouve plein d'habitants de la Vendée qui étaient favorables à la Révolution, après le dénouement de la crise ou l'écrasement de l'armée des rebelles : un [i]modus vivendi[/i] est finalement trouvé et par lequel réintégrer la région vendéenne dans le giron républicain; ce qui ne veut certainement pas dire que le pouvoir aurait eu pour obsession initiale de faire disparaître les individus génétiquement apparentés à une quelconque race vendéenne (!)
Les vendéens rebelles sont en butte à [u]une volonté de répression massacreuse en face[/u], tout comme ce l'aura été aussi pour les communards à Paris en 1871 face à l'armée des Versaillais, ou les républicains espagnols face à la volonté de répression massacreuse des troupes nationalistes du général Franco; [i]troupes qui, elles aussi, auront fait flèche de tout bois, pour exterminer, assassiné, fusiller en masse les adversaires politiques[/i]. Franco et ses sbires voulaient certainement écraser définitivement les anarchistes, les brigands, les communistes, les mauvais Espagnols. On ne l'accuserait pas d'avoir voulu [i]génocider[/i] le peuple espagnol, ou bien le peuple catalan, basque ou autre. Les troupes de Franco ont commis des crimes et des crimes contre l'humanité aussi.
Il n'y aurait pas plus de raisons d'accuser un Franco d'être ''génocidaire'' que d'accuser les révolutionnaires français dans l'ensemble de ce crime incroyable. Il prend une certaine lutte idéologique et aussi de la mauvaise foi, je pense, pour tenir mordicus à accuser les premiers (ceux du XVIIIe) plus que les autres. Trouver des génocides partout : c'est exagérer un peu sur le pain bénit, outre que d'affadir et banaliser le caractère véritablement monstrueux du véritable génocide.
Si les troupes républicaines en Vendée font 150 000 morts, le seul bombardement de Tokyo en 1945 fait 100 000 morts à lui seul. Qui accuse le gouvernement américain a posteriori d'être un gouvernement de génocidaires ? La campagne de bombardement sur les villes allemandes durant la WWII procédait-elle d'une volonté de génocider le peuple allemand ? on tuait bien des civils pourtant avec ça, soit des vieillards, des infirmes, des femmes, des enfants.
DE FAIT
Habituellement, on comprend que le but des opérations meurtrière (à l'occasion d'une guerre; [i]lors que la Vendée était une guerre[/i]) vise à casser les reins de l'adversaire politique, pour le décourager, lui faire abandonner la partie. C'est l'idée de châtier des coupables aussi naturellement (cf. châtier les coupables de la désobéissance, du désorde, de la révolte, les fauteurs de trouble).
Il y a vraiment une différence entre le crime de [i]génocide[/i] et les répressions politiques diverses pouvant parfois s'accompagner de crimes et tueries plus ou moins grandes.