par Philon » jeu. 26 oct. 2017, 13:25
Personnellement TOUS les exemples de personnes athées qui ont "réussi leur couple" et que l'on m'a montrées en exemples de personnes non-croyantes mais cependant capables d'avoir de bons critères "quand même" (sans en passer par les Commandements) , qui ont, par exemple, fait preuve d'"amour de soi" pour discerner si c'est ou non un bon conjoint, toutes, à plus ou moins long terme, se sont révélées avoir un truc qui n'allait pas, être de l'autre côté du manche : il s'est finalement révélé que ce couple allait divorcer ou que l'épouse était, elle, infidèle, ou des trucs de ce genre.
Donc finalement je n'y crois plus trop...d'autant plus que le fait de mettre en premier "l'estime de soi" et en second la foi, de se dire "les athées elles aussi sont , sans l'appui de la foi, capable de choisir un bon mari, grâce à l'estime de soi " qu'elles ont, reviendrait à poser l'estime de soi avant la Volonté du Seigneur, de faire confiance pour son salut bien plus à l'Homme ( à la créature) qu'à Dieu. On comprendra que c'est une position que je ne peux défendre. Le monde moderne va dans ce sens. Le credo du psy est que l'humain se sauve tout seul ! Qu'il arrive à son "épanouissement" indépendamment du fait qu'il croie ou non, par le travail sur soi.
Et donc je n'y adhère pas car cela n'est pas sérieux d'y croire, cela n'est pas réaliste de croire en l'Homme indépendamment de Dieu. Tous les critères même sécularisés qui feront un bon conjoint sont des critères dont les racines sont chrétiennes, c'est la morale chrétienne qui ne dit pas son nom. Ce n'est pas le monde paien qui a inventé la fidélité monogame, l'accueil de la vie ni l'indissolubilité du mariage. On a souvent ces critères ( fidélité, droiture, etc.) mais cependant on a peur de dire qu'en fait ce sont les critères des chrétiens. Et on arrive à des contorsions...pour être "à la fois" chrétiens et adaptés au monde moderne. De plus, je ne pense pas que sans l'appui de Dieu, de la foi, de la prière, l'on soit assez forts.
Les psys surestiment la force humaine (ils nous attrapent souvent par là, par notre orgueil de nous croire doté de tas de potentialités) mais dans la réalité l'humain est très fragile. Sa force lui vient de Dieu et de la communauté chrétienne. Il fait beaucoup plus de choses par mimétisme que ce que les théories des psys disent. L'homme est un animal social et les psys font comme s'il n'était qu'un individu . Tout seul "en soi" , isolé, seul comme on n'est dans le monde moderne, et sans repères, je vois mal comment on pourrait s'orienter...et les psys se gardent bien de donner des repères car ils disent qu'on les "choisit " librement quand cela nous convient. L'unique référent est le bien être du moi. Là non plus je ne suis pas d'accord, à quoi cela m'avance pour mon "épanouissement" de choisir la fidélité comme valeur si je suis entourée d'humains qui ne la choisissent pas et ne la respectent pas ?
La famille, le couple, la société, obéissent à d'autres lois que celles du désir et de l'épanouissement individuels. Et nos sociétés libérales n'ont plus les moyens de faire valoir ces lois de la vie collective. ( exemple ce qui se passe dans l'Education nationale). Si vous supprimez (ou reléguez au rang de choix privé) la religion, les humains ne se réfèrent plus à l'autorité divine mais à leur égo et notre société devient une lutte des égos entre eux où le plus malin parvient à se défendre (tous n'en ont pas la capacité ni la force). la modernité c'est cela, c'est "pour savoir qui je suis, ce que je vais faire et comment me conduire, je regarde seulement à l'intérieur de moi", eh bien avec cela on va dans le mur. Nos désirs peuvent nous tyranniser.
Ce n'est pas à la victime du plus egoiste à prendre des cours d'autodéfense (même une ceinture noire de judo peut être agressée par un groupe qui aura le dessus !) mais à notre société d'imposer à nouveau, après les dérives des 5 dernières décennies, des lois et surtout des mœurs, une éducation, propres à limiter la puissance des plus forts et à protéger les plus faibles. En amour, les femmes sont les plus faibles parce que les plus "investies" et elles le sont parce que "cela se passe en elles", dans leur corps ( l'acte, les conséquences). C'est naturel et cela les rend plus malléables. Elles sont facilement la proie du séducteur, ce qui est compensé par cette capacité de dire "non" que motivai jadis la crainte d'être enceinte. La femme a besoin d'être aimée et la peur d'être enceinte lui donnait une distance naturellement protectrice. On a détruit cet équilibre naturel et je ne pense pas que ce soient les psys qui puissent aider à le rétablir.
C'est aux hommes à apprendre à (re)devenir des gentlemen et des adultes. Et ils étaient bien plus adultes, responsables, dans l'ancien "patriarcat" décrié par le féminisme. C'était une société plus sévère et plus contraignante, certes, que la nôtre... On ne me fera pas croire que le féminisme est dans mon "intérêt"...ni que la solution est de faire une nième thérapie !
Personnellement TOUS les exemples de personnes athées qui ont "réussi leur couple" et que l'on m'a montrées en exemples de personnes non-croyantes mais cependant capables d'avoir de bons critères "quand même" (sans en passer par les Commandements) , qui ont, par exemple, fait preuve d'"amour de soi" pour discerner si c'est ou non un bon conjoint, toutes, à plus ou moins long terme, se sont révélées avoir un truc qui n'allait pas, être de l'autre côté du manche : il s'est finalement révélé que ce couple allait divorcer ou que l'épouse était, elle, infidèle, ou des trucs de ce genre.
Donc finalement je n'y crois plus trop...d'autant plus que le fait de mettre en premier "l'estime de soi" et en second la foi, de se dire "les athées elles aussi sont , sans l'appui de la foi, capable de choisir un bon mari, grâce à l'estime de soi " qu'elles ont, reviendrait à poser l'estime de soi avant la Volonté du Seigneur, de faire confiance pour son salut bien plus à l'Homme ( à la créature) qu'à Dieu. On comprendra que c'est une position que je ne peux défendre. Le monde moderne va dans ce sens. Le credo du psy est que l'humain se sauve tout seul ! Qu'il arrive à son "épanouissement" indépendamment du fait qu'il croie ou non, par le travail sur soi.
Et donc je n'y adhère pas car cela n'est pas sérieux d'y croire, cela n'est pas réaliste de croire en l'Homme indépendamment de Dieu. Tous les critères même sécularisés qui feront un bon conjoint sont des critères dont les racines sont chrétiennes, c'est la morale chrétienne qui ne dit pas son nom. Ce n'est pas le monde paien qui a inventé la fidélité monogame, l'accueil de la vie ni l'indissolubilité du mariage. On a souvent ces critères ( fidélité, droiture, etc.) mais cependant on a peur de dire qu'en fait ce sont les critères des chrétiens. Et on arrive à des contorsions...pour être "à la fois" chrétiens et adaptés au monde moderne. De plus, je ne pense pas que sans l'appui de Dieu, de la foi, de la prière, l'on soit assez forts.
Les psys surestiment la force humaine (ils nous attrapent souvent par là, par notre orgueil de nous croire doté de tas de potentialités) mais dans la réalité l'humain est très fragile. Sa force lui vient de Dieu et de la communauté chrétienne. Il fait beaucoup plus de choses par mimétisme que ce que les théories des psys disent. L'homme est un animal social et les psys font comme s'il n'était qu'un individu . Tout seul "en soi" , isolé, seul comme on n'est dans le monde moderne, et sans repères, je vois mal comment on pourrait s'orienter...et les psys se gardent bien de donner des repères car ils disent qu'on les "choisit " librement quand cela nous convient. L'unique référent est le bien être du moi. Là non plus je ne suis pas d'accord, à quoi cela m'avance pour mon "épanouissement" de choisir la fidélité comme valeur si je suis entourée d'humains qui ne la choisissent pas et ne la respectent pas ?
La famille, le couple, la société, obéissent à d'autres lois que celles du désir et de l'épanouissement individuels. Et nos sociétés libérales n'ont plus les moyens de faire valoir ces lois de la vie collective. ( exemple ce qui se passe dans l'Education nationale). Si vous supprimez (ou reléguez au rang de choix privé) la religion, les humains ne se réfèrent plus à l'autorité divine mais à leur égo et notre société devient une lutte des égos entre eux où le plus malin parvient à se défendre (tous n'en ont pas la capacité ni la force). la modernité c'est cela, c'est "pour savoir qui je suis, ce que je vais faire et comment me conduire, je regarde seulement à l'intérieur de moi", eh bien avec cela on va dans le mur. Nos désirs peuvent nous tyranniser.
Ce n'est pas à la victime du plus egoiste à prendre des cours d'autodéfense (même une ceinture noire de judo peut être agressée par un groupe qui aura le dessus !) mais à notre société d'imposer à nouveau, après les dérives des 5 dernières décennies, des lois et surtout des mœurs, une éducation, propres à limiter la puissance des plus forts et à protéger les plus faibles. En amour, les femmes sont les plus faibles parce que les plus "investies" et elles le sont parce que "cela se passe en elles", dans leur corps ( l'acte, les conséquences). C'est naturel et cela les rend plus malléables. Elles sont facilement la proie du séducteur, ce qui est compensé par cette capacité de dire "non" que motivai jadis la crainte d'être enceinte. La femme a besoin d'être aimée et la peur d'être enceinte lui donnait une distance naturellement protectrice. On a détruit cet équilibre naturel et je ne pense pas que ce soient les psys qui puissent aider à le rétablir.
C'est aux hommes à apprendre à (re)devenir des gentlemen et des adultes. Et ils étaient bien plus adultes, responsables, dans l'ancien "patriarcat" décrié par le féminisme. C'était une société plus sévère et plus contraignante, certes, que la nôtre... On ne me fera pas croire que le féminisme est dans mon "intérêt"...ni que la solution est de faire une nième thérapie !