par zelie » sam. 22 août 2020, 16:21
A propos de leur enfance... Il y a plusieurs cas de figure qui peuvent se résumer à deux courants :
-l'enfant victime lui-même d'un parent pervers ou PN : il se construit dans le déséquilibre et la souffrance, et devient lui-même déséquilibré et vecteur de souffrance. C'est le pervers serial killer pédophile si son expression tombe sur les enfants ou le pervers capable de pousser au suicide s'il est une sorte de killer social. J'ai rencontré ce type de personne, et il m'a fallu l'aide d'un psychiatre pour comprendre à qui j'avais affaire (c'était au boulot). J'ai immédiatement demandé ma mutation, quand j'ai compris l'ampleur des dégâts de cette personne, qui aurait pu être pédophile serial killer comme elle était sociopathe ! Ca fait vraiment drôle quand un psychiatre vous explique qu'entre la personne que vous lui décrivez et un tueur d'enfant, il n'y a aucune différence, c'est juste que dans mon cas, le désordre s'exprimait socialement et pas sexuellement!
-l'enfant victime de ses parents à leur insu; c'est l'enfant-roi au point d'être un enfant-tyran, le type d'enfant qui matériellement aura tout ou presque au prix de voir son enfance et sa personne niée pour n'être que la chose, le pansement ou le fantasme de ses parents. Incapable de l'empathie qu'on lui a refusée car il n'a été qu'un jouet à qui on a refusé une véritable place d'enfant, privé de son statut humain libre et digen de respect, il agira ensuite, ado ou adulte, en réduisant tous et toutes au rang d'objet, ce à quoi il a été réduit lui-même. Comme les Don Juan par exemple. Les classer comme PN ou simple personnalité narcissique est de l'ordre de l'intensité des troubles. On en trouve pas mal des comme ça de nos jours... Les incestueux qui ne passent pas vraiment à l'acte mais qu'on fuit mal à l'aise, les séducteurs, les immatures, les égoïstes, les enculés, les faiseurs d'embrouilles, les provocateurs systématiques, les écorchés qui vous reproche tout, les poissons toutes eaux, qui disent noir comme ils disent blanc, ... On les qualifie de tous les noms d'oiseaux, on a du mal à vraiment les cerner, mais au bout du compte, si on reste avec eux, on finit dépressif ou suicidaire. Ils aspirent tout en nous, satellisent leurs proches à outrance, et on finit vidé de toute espérance dans la vie.
Certes, ils n'ont pas été maltraités ou violés petits, mais leur construction est tellement bancale qu'ils peuvent être aussi malsains qu'un sociopathie à l'enfance massacrée...
Dans tous les cas, même si une grande souffrance préside à leur construction, ce sont des personnes qui ont une image tellement abîmée d'eux-mêmes qu'on obtient des monstres à l'âge adulte. On peut les comparer aux toxicomanes : il ne faut pas croire qu'on va les sortir de leur enfer juste parce qu'on est tellement gentil qu'ils vont nous suivre un jour prochain, il faut comprendre qu'on va plonger dans leur enfer avec eux, car ce n'est qu'ainsi qu'ils peuvent nous supporter, car en nous écrasant au delà de l'imaginable, ils peuvent respirer un peu, se sentant enfin mieux que celui qu'ils écrasent!
La construction de ces personnes est déficiente au-delà du supportable et non-guérissable en l'état de nos connaissances.
J'ai lu sur les pages de ce fil qu'il fallait les regarder avec compassion, sincérité, je sais plus quoi, etc.... NON! les regarder ainsi c'est de l'orgueil! Les psychiatres, avec leur 15 ans d'études, se font bouffer les bras par ces sangsues, alors comment quelqu'un qui n'est pas psy peut se croire capable de faire quelque chose de mieux pour eux? A rester près d'eux, on ne peut que mal finir. Les psychiatres sont plus que clairs: il faut fuir ces personnes, et ne jamais en avoir pitié ni se retourner sur eux.
Ce sont des personnes qui prennent la gentillesse, la pitié, la sincérité, la compassion et tout le reste pour autant de portes d'entrée pour détruire une personne en la culpabilisant, en la manipulant! Pour que la culpabilité et l'emprisonnement d'autrui dans la sidération et la trahison leur donne à eux un souffle de vie, un moment de jouissance, un moment de supériorité.
Ma mère m'a raconté que petite, une histoire avait défrayé la chronique dans son village. Deux personnes s'étaient retrouvées au tribunal, une victime et un agresseur, pour une affaire de vol ou d'usurpation, quelque chose comme ça. Mais rien ne s'est passé comme prévu et les choses ont pris un tour inique. La victime réelle a été condamnée à de la prison et accusée de tout ; l'agresseur s'est fait passer pour une pauvre chose, une pauvre victime, a retourné le tribunal seul, sans avocat, et est ressorti libre et pourvu des sommes de dommages et intérêts liés à l'affaire, alors que tout le monde, dans le village, savait la vérité. On n'a jamais revu la victime, qui est morte de toute la persécution qu'elle a subie pour avoir osé se plaindre à la justice. Et l'agresseur a vécu le reste de sa vie libre, heureux, en famille, sans jamais avoir un once de remord, et en plus persuadé d'avoir été lui, dans la vérité. Car sa seule vérité était son intérêt, et en ce sens il était en complet accord avec lui-même!
Quand je me suis retrouvée face au premier cas -que je décris plus haut, premier tiret-, (que je me suis coltiné deux ans), et très très effondrée de comprendre enfin ce qui m'arrivait, (au bout de 12 mois), je n'ai pas eu d'autres recours que d'utiliser les armes du narcissique contre lui-même. Il m'a fallu pour cela convaincre la totalité des personnes de mon boulot de me suivre dans ma démarche, et de lui poser piège sur piège pour le prendre à son propre jeu. Heureusement que cela n'a duré que deux mois, le temps de me barrer en congé maladie (pour tout autre chose) et de ne plus le revoir jusqu'à ma mutation (on a tous demandé notre mutation et on est tous partis en maladie, tout le service s'est vidé en quelques mois) . J'ai cru mourir d'un tel bras de fer psychologique, je ne vivais que dans un dégoût profond comme je n'en avais jamais connu.
Et depuis je prie de ne jamais retomber sur une telle personne, à tel point qu'un jour, plutôt que de retomber sur une personne réputée difficile, je suis tombée malade avant même de la rencontrer. Ca laisse des marques, même vingt ans après, de côtoyer de tels monstres.
Alors qu'on comprenne que ces personnes sont malades et qu'on prie pour elles, oui, mais qu'on reste près d'elles, non, non, non!
A propos de leur enfance... Il y a plusieurs cas de figure qui peuvent se résumer à deux courants :
-l'enfant victime lui-même d'un parent pervers ou PN : il se construit dans le déséquilibre et la souffrance, et devient lui-même déséquilibré et vecteur de souffrance. C'est le pervers serial killer pédophile si son expression tombe sur les enfants ou le pervers capable de pousser au suicide s'il est une sorte de killer social. J'ai rencontré ce type de personne, et il m'a fallu l'aide d'un psychiatre pour comprendre à qui j'avais affaire (c'était au boulot). J'ai immédiatement demandé ma mutation, quand j'ai compris l'ampleur des dégâts de cette personne, qui aurait pu être pédophile serial killer comme elle était sociopathe ! Ca fait vraiment drôle quand un psychiatre vous explique qu'entre la personne que vous lui décrivez et un tueur d'enfant, il n'y a aucune différence, c'est juste que dans mon cas, le désordre s'exprimait socialement et pas sexuellement!
-l'enfant victime de ses parents à leur insu; c'est l'enfant-roi au point d'être un enfant-tyran, le type d'enfant qui matériellement aura tout ou presque au prix de voir son enfance et sa personne niée pour n'être que la chose, le pansement ou le fantasme de ses parents. Incapable de l'empathie qu'on lui a refusée car il n'a été qu'un jouet à qui on a refusé une véritable place d'enfant, privé de son statut humain libre et digen de respect, il agira ensuite, ado ou adulte, en réduisant tous et toutes au rang d'objet, ce à quoi il a été réduit lui-même. Comme les Don Juan par exemple. Les classer comme PN ou simple personnalité narcissique est de l'ordre de l'intensité des troubles. On en trouve pas mal des comme ça de nos jours... Les incestueux qui ne passent pas vraiment à l'acte mais qu'on fuit mal à l'aise, les séducteurs, les immatures, les égoïstes, les enculés, les faiseurs d'embrouilles, les provocateurs systématiques, les écorchés qui vous reproche tout, les poissons toutes eaux, qui disent noir comme ils disent blanc, ... On les qualifie de tous les noms d'oiseaux, on a du mal à vraiment les cerner, mais au bout du compte, si on reste avec eux, on finit dépressif ou suicidaire. Ils aspirent tout en nous, satellisent leurs proches à outrance, et on finit vidé de toute espérance dans la vie.
Certes, ils n'ont pas été maltraités ou violés petits, mais leur construction est tellement bancale qu'ils peuvent être aussi malsains qu'un sociopathie à l'enfance massacrée...
Dans tous les cas, même si une grande souffrance préside à leur construction, ce sont des personnes qui ont une image tellement abîmée d'eux-mêmes qu'on obtient des monstres à l'âge adulte. On peut les comparer aux toxicomanes : il ne faut pas croire qu'on va les sortir de leur enfer juste parce qu'on est tellement gentil qu'ils vont nous suivre un jour prochain, il faut comprendre qu'on va plonger dans leur enfer avec eux, car ce n'est qu'ainsi qu'ils peuvent nous supporter, car en nous écrasant au delà de l'imaginable, ils peuvent respirer un peu, se sentant enfin mieux que celui qu'ils écrasent!
La construction de ces personnes est déficiente au-delà du supportable et non-guérissable en l'état de nos connaissances.
J'ai lu sur les pages de ce fil qu'il fallait les regarder avec compassion, sincérité, je sais plus quoi, etc.... NON! les regarder ainsi c'est de l'orgueil! Les psychiatres, avec leur 15 ans d'études, se font bouffer les bras par ces sangsues, alors comment quelqu'un qui n'est pas psy peut se croire capable de faire quelque chose de mieux pour eux? A rester près d'eux, on ne peut que mal finir. Les psychiatres sont plus que clairs: il faut fuir ces personnes, et ne jamais en avoir pitié ni se retourner sur eux.
Ce sont des personnes qui prennent la gentillesse, la pitié, la sincérité, la compassion et tout le reste pour autant de portes d'entrée pour détruire une personne en la culpabilisant, en la manipulant! Pour que la culpabilité et l'emprisonnement d'autrui dans la sidération et la trahison leur donne à eux un souffle de vie, un moment de jouissance, un moment de supériorité.
Ma mère m'a raconté que petite, une histoire avait défrayé la chronique dans son village. Deux personnes s'étaient retrouvées au tribunal, une victime et un agresseur, pour une affaire de vol ou d'usurpation, quelque chose comme ça. Mais rien ne s'est passé comme prévu et les choses ont pris un tour inique. La victime réelle a été condamnée à de la prison et accusée de tout ; l'agresseur s'est fait passer pour une pauvre chose, une pauvre victime, a retourné le tribunal seul, sans avocat, et est ressorti libre et pourvu des sommes de dommages et intérêts liés à l'affaire, alors que tout le monde, dans le village, savait la vérité. On n'a jamais revu la victime, qui est morte de toute la persécution qu'elle a subie pour avoir osé se plaindre à la justice. Et l'agresseur a vécu le reste de sa vie libre, heureux, en famille, sans jamais avoir un once de remord, et en plus persuadé d'avoir été lui, dans la vérité. Car sa seule vérité était son intérêt, et en ce sens il était en complet accord avec lui-même!
Quand je me suis retrouvée face au premier cas -que je décris plus haut, premier tiret-, (que je me suis coltiné deux ans), et très très effondrée de comprendre enfin ce qui m'arrivait, (au bout de 12 mois), je n'ai pas eu d'autres recours que d'utiliser les armes du narcissique contre lui-même. Il m'a fallu pour cela convaincre la totalité des personnes de mon boulot de me suivre dans ma démarche, et de lui poser piège sur piège pour le prendre à son propre jeu. Heureusement que cela n'a duré que deux mois, le temps de me barrer en congé maladie (pour tout autre chose) et de ne plus le revoir jusqu'à ma mutation (on a tous demandé notre mutation et on est tous partis en maladie, tout le service s'est vidé en quelques mois) . J'ai cru mourir d'un tel bras de fer psychologique, je ne vivais que dans un dégoût profond comme je n'en avais jamais connu.
Et depuis je prie de ne jamais retomber sur une telle personne, à tel point qu'un jour, plutôt que de retomber sur une personne réputée difficile, je suis tombée malade avant même de la rencontrer. Ca laisse des marques, même vingt ans après, de côtoyer de tels monstres.
Alors qu'on comprenne que ces personnes sont malades et qu'on prie pour elles, oui, mais qu'on reste près d'elles, non, non, non!