par jeanbaptiste » sam. 18 janv. 2014, 20:50
Je ne voulais pas justifier la création de nouvelles prières eucharistiques, ni la remettre en cause, ni critiquer le Canon Romain.
Ce que je voulais dire c'est qu'il y a eu au cours de l'histoire de l'Église, dans les pratiques, des oublis, des carences, des abus, parfois très graves, qui n'ont pas attendus Paul VI pour se manifester.
D'ailleurs, nous sommes tout à fait d'accord sur ce point, non ?
J'ai pris l'histoire de l'Épiclèse pour donner un exemple dont l'origine était dans une particularité du Canon. Ce qui n'était pas, dans mon esprit, une critique du Canon.
Et vous avez raison, mais nous en avons déjà parlé : les meilleures réalisations des attentes du Mouvement Liturgique se trouvent aujourd'hui, dans la majorité des cas, dans les messes "extraordinaires".
Enfin, si nous parlons du Mouvement Liturgique des origines (Guéranger etc.), car c'est bien le Mouvement plus récent (celui de la première moitié du XXe siècles) qui a introduit avant Vatican II : - la messe versus populum ; - la minimisation de la messe chantée au profit de la messe lue afin d'introduire les hymnes contemporaines en vernaculaires sensée favoriser la participation des fidèles etc.
P.S. : pour tout vous dire, personnellement parlant, bien que j'apprécie beaucoup la prière eucharistique IV (c'est une belle prière), j'avoue ne pas comprendre comment on a pu bouleverser l'élément le plus antique de la messe romaine, en soi et aussi pour si peu, car franchement, la multiplication des prières eucharistiques, qu'est-ce que cela apporte concrètement ? Quasiment rien. Mais mon propos n'était pas d'entrer dans cette discussion-ci.
Il reste qu'aujourd'hui les autres prières eucharistiques font désormais partie de la tradition. Pourquoi ? Car si un missel qui a nourri des saints ne peut pas être considérer comme mauvais et être interdit (comme nous l'apprend Benoit XVI avec Summorum Pontificum), alors le missel de Paul VI ne peut pas être interdit ! Car il y a aujourd'hui de nombreux saints qui ont été nourris par son missel.
Dès lors, puisqu'elles font désormais partie de la liturgie, il n'y a pas de mal à en reconnaître les qualités et à espérer qu'elles permettent, complémentairement avec le Canon Romain, de mieux faire comprendre la liturgie de l'Église.
Je ne voulais pas justifier la création de nouvelles prières eucharistiques, ni la remettre en cause, ni critiquer le Canon Romain.
Ce que je voulais dire c'est qu'il y a eu au cours de l'histoire de l'Église, dans les pratiques, des oublis, des carences, des abus, parfois très graves, qui n'ont pas attendus Paul VI pour se manifester.
D'ailleurs, nous sommes tout à fait d'accord sur ce point, non ?
J'ai pris l'histoire de l'Épiclèse pour donner un exemple dont l'origine était dans une particularité du Canon. Ce qui n'était pas, dans mon esprit, une critique du Canon.
Et vous avez raison, mais nous en avons déjà parlé : les meilleures réalisations des attentes du Mouvement Liturgique se trouvent aujourd'hui, dans la majorité des cas, dans les messes "extraordinaires".
Enfin, si nous parlons du Mouvement Liturgique des origines (Guéranger etc.), car c'est bien le Mouvement plus récent (celui de la première moitié du XXe siècles) qui a introduit avant Vatican II : - la messe versus populum ; - la minimisation de la messe chantée au profit de la messe lue afin d'introduire les hymnes contemporaines en vernaculaires sensée favoriser la participation des fidèles etc.
[b]P.S.[/b] : pour tout vous dire, personnellement parlant, bien que j'apprécie beaucoup la prière eucharistique IV (c'est une belle prière), j'avoue ne pas comprendre comment on a pu bouleverser l'élément le plus antique de la messe romaine, en soi et aussi pour si peu, car franchement, la multiplication des prières eucharistiques, qu'est-ce que cela apporte concrètement ? Quasiment rien. Mais mon propos n'était pas d'entrer dans cette discussion-ci.
Il reste qu'aujourd'hui les autres prières eucharistiques font désormais partie de la tradition. Pourquoi ? Car si un missel qui a nourri des saints ne peut pas être considérer comme mauvais et être interdit (comme nous l'apprend Benoit XVI avec Summorum Pontificum), alors le missel de Paul VI ne peut pas être interdit ! Car il y a aujourd'hui de nombreux saints qui ont été nourris par son missel.
Dès lors, puisqu'elles font désormais partie de la liturgie, il n'y a pas de mal à en reconnaître les qualités et à espérer qu'elles permettent, complémentairement avec le Canon Romain, de mieux faire comprendre la liturgie de l'Église.