Communier en état de péché véniel/mortel

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Re: Peut-on vraiment communier en état de péché mortel .....

par Olivier JC » dim. 17 déc. 2017, 13:27

Bonjour,

Voici ce qu'en dit l'Instruction Redemptionis Sacramentum :
- 81 - De même, la coutume de l’Église affirme qu’il est nécessaire que chacun s’éprouve soi-même, afin que celui qui a conscience d’être en état de péché grave, ne célèbre pas la Messe ni ne communie au Corps du Seigneur, sans avoir recouru auparavant à la confession sacramentelle, à moins qu’il ait un motif grave et qu’il soit dans l’impossibilité de se confesser; dans ce cas, il ne doit pas oublier qu’il est tenu par l’obligation de faire un acte de contrition parfaite, qui inclut la résolution de se confesser au plus tôt.
La note correspondant à ce paragraphe (n. 164) renvoie à diverses sources :
Cf. Code de Droit Canonique, can. 916; cf. Concile Œcuménique de Trente, Session XIII, 11 octobre 1551, Décret sur la très Sainte Eucharistie, chap. 7: DS 1646-1647; Jean-Paul II, Lettre encyclique Ecclesia de Eucharistia, n. 36: AAS 95 (2003) pp. 457-458; S. Congrégation des Rites, Instruction Eucharisticum mysterium, n. 35: AAS 59 (1967) p. 561.
+

Re: Peut-on vraiment communier en état de péché mortel .....

par Dominus vobiscum » lun. 04 déc. 2017, 21:55

archi a écrit :
lun. 04 déc. 2017, 21:18
Plutôt que les on-dit des uns ou des autres, je préfère la position juridique officielle (le sacrement de réconciliation est bien un acte juridique), et je reposte donc la réponse complète qui avait été faite plus haut dans le fil, il y a quelques années :
grapac a écrit :
dim. 25 oct. 2015, 17:16
Codex Iuris Canonici, canon 916:

Un canoniste commente ainsi: " Un acte de contrition parfaite, en effet, pardonne le péché mortel ;mais [...] l’obligation demeure de se confesser avant de recevoir l’Eucharistie. Cette obligation ne peut être dispensée par le droit lui-même que lorsque, la parfaite contrition étant supposée, les conditions suivantes sont réunies :
1) Une cause grave : danger de mort ou d’infamie, s’il ne célèbre pas ou ne communie pas.
2) L’impossibilité de se confesser avant, par manque de confesseur (cf. Concile de Trente, Sess. XIII, ch. 11, D 1661). Naturellement, l’acte de contrition exige, en tant que partie intégrante de sa perfection, la ferme résolution de se confesser, qu’il faut mettre à exécution dès que possible.
C'est exact.

Mais moi j'ai confiance en ce que m'a dit ce prêtre.

Re: Peut-on vraiment communier en état de péché mortel .....

par archi » lun. 04 déc. 2017, 21:18

Plutôt que les on-dit des uns ou des autres, je préfère la position juridique officielle (le sacrement de réconciliation est bien un acte juridique), et je reposte donc la réponse complète qui avait été faite plus haut dans le fil, il y a quelques années :
grapac a écrit :
dim. 25 oct. 2015, 17:16
Codex Iuris Canonici, canon 916:
Qui a conscience d’être en état de péché grave ne célébrera pas la Messe ni ne communiera au Corps du Seigneur sans recourir auparavant à la confession sacramentelle, à moins d’un motif grave et qu’il ne soit dans l’impossibilité de se confesser ; en ce cas, il n’oubliera pas qu’il est tenu par l’obligation de faire un acte de contrition parfaite, qui inclut la résolution de se confesser au plus tôt.
Un canoniste commente ainsi: " Un acte de contrition parfaite, en effet, pardonne le péché mortel ;mais [...] l’obligation demeure de se confesser avant de recevoir l’Eucharistie. Cette obligation ne peut être dispensée par le droit lui-même que lorsque, la parfaite contrition étant supposée, les conditions suivantes sont réunies :
1) Une cause grave : danger de mort ou d’infamie, s’il ne célèbre pas ou ne communie pas.
2) L’impossibilité de se confesser avant, par manque de confesseur (cf. Concile de Trente, Sess. XIII, ch. 11, D 1661). Naturellement, l’acte de contrition exige, en tant que partie intégrante de sa perfection, la ferme résolution de se confesser, qu’il faut mettre à exécution dès que possible.

Re: Peut-on vraiment communier en état de péché mortel .....

par Dominus vobiscum » lun. 04 déc. 2017, 19:36

On peut communier dans le cas où on a la confession juste après.
C est un Père Carme qui me l'a expliqué. Il est on ne peut plus intègre et fidèle à l'Eglise Catholique.

Re: Peut-on vraiment communier en état de péché mortel .....

par Kerniou » lun. 04 déc. 2017, 18:02

On ne peut pas communier quand on est en état de pêché mortel.

Re: Peut-on vraiment communier en état de péché mortel .....

par Altior » lun. 04 déc. 2017, 15:04

Dominus vobiscum a écrit :
dim. 03 déc. 2017, 23:18
Oui on peut.
Peut-être dans l'Église Conciliaire on peut. Mais dans la Sainte Église Catholique on ne peut pas.

Re: Peut-on vraiment communier en état de péché mortel .....

par Dominus vobiscum » dim. 03 déc. 2017, 23:18

From Da Wu a écrit :
mer. 18 juin 2008, 8:08
@ pour ti'hamo,

Je suis aller me confesser après, là n'est pas le probleme.
Je voulais simplement savoir s'il était vrai que l'on pouvait aller recevoir la sainte communion en état de péché mortel avec la ferme intention d'aller recevoir le Sacrement de reconciliation après, voilà tout ;)

En Christ +
Oui on peut.

Re: Peut-on vraiment communier en état de péché mortel .....

par Altior » ven. 01 déc. 2017, 0:19

Anne M a écrit :
jeu. 30 nov. 2017, 15:40
J’aimerais savoir que conseiller à nos jeunes qui ont une relation stable avec leur compagnons mais sexuelle. Ils ne voient pas là un péché, même s’ils craignent quand même Dieu (ils savent qu’ils ne devraient pas...)
Bonsoir, Anne M !

Je pense qu'il faut leur expliquer pourquoi ce n'est pas bien de communier. Parce que lorsqu'on communie en état de péché mortel on commet un péché contre le premier commandement: c'est encore plus grave que forniquer, qui est un péché contre le sixième commandement. Finalement, tout péché peut être réduit à se moquer de Dieu, mais seulement le sacrilège c'est se moquer de Dieu directement, tendis que la fornication c'est se moquer de Dieu indirectement.
Ils ne peuvent pas aller se confesser chaque semaine et ont d’ailleurs du mal à avouer ce péché charnel, car ils savent pertinemment qu’ils vont continuer à le refaire (par habitude ou faiblesse).
Si, pour communier la réponse est, évidemment, «pas encore: pas à ce stade», c'est au confesseur de voir s'il donne ou pas l'absolution. Car la condition d'obtenir le pardon de Dieu n'est pas «être sûr de ne plus continuer» mais «reconnaître cela en tant que péché, le regretter et vouloir ne pas répéter». Si j'étais de l'autre côté du confessionnel, si j'avais les signes de la conscience du péché, du regret et d'une résolution d'arrêter, alors je donnerais l'absolution. Car il serait absurde de demander aux faibles pécheurs d'avoir une forte volonté. S'il est vrai que la pratique de longue date d'un péché, autrement dit le vice, affaiblit la volonté, c'est tout aussi vrai que les grâces sacrementalles la renforcent. C'est comme une cuirasse qui nous fait mieux résister (à seule condition que notre âme soit dans la disposition nécessaire). Ils vont retourner à leur péché ? Probablement, oui. Peut-être le jour même. Alors, ils devront se confesser de nouveau (pourquoi pas chaque semaine ? C'est ce que je fais assez souvent...). Ils seront engagés sur une voie où leur volonté sera affermie. Le plus ils iront se confesser, le mieux ils résisteront à la tentation et le plus leur volonté de changer quelque chose de fondamental dans leur vie sera affermie. C'est cela la conversion, la vraie.

In Christo, Rege,
A.

Re: Peut-on vraiment communier en état de péché mortel .....

par Trinité » jeu. 30 nov. 2017, 19:18

Mon cher Cinci vous dites :
Quand on y est plongé dedans jusqu'au cou : on ne voit rien.
Alors là, je suis entièrement d'accord avec vous!

Re: Peut-on vraiment communier en état de péché mortel .....

par Cinci » jeu. 30 nov. 2017, 17:19

Anne M a écrit :
J’aimerais savoir que conseiller à nos jeunes qui ont une relation stable avec leur compagnons mais sexuelle. Ils ne voient pas là un péché, même s’ils craignent quand même Dieu (ils savent qu’ils ne devraient pas...)
Vous pourriez toujours leur conseiller de s'abstenir de communion le dimanche ou en d'autres temps, s'agissant de la messe. Mais il existe d'autres moyens pour conserver vivante la relation avec le Christ malgré tout.

Rien ne les empêche de prier de diverses façons, à participer à un groupe de prière, utiliser le chapelet, etc. Les pèlerinages ne sont pas interdits, comme la visite de sanctuaires. Rien ne les empêche d'aller confesser d'autres péchés, de demander une bénédiction à un prêtre en lui expliquant leur situation.

Le sens du péché s'affine avec le temps, comme au fur et à mesure, à proportion d'un certain approfondissement de la relation avec Dieu. Il est assez normal que des jeunes d'aujourd'hui, plongés dans le genre de société qui est la nôtre, ne puissent pas percevoir la réalité du péché, le sérieux de l'affaire dans tant de volets. On dit que le propre du péché consiste précisément à nous aveugler sur la réalité de celui-ci. Quand on y est plongé dedans jusqu'au cou : on ne voit rien.

Faut donner le temps au temps, et c'est la raison d'être des prières, des confessions, des participations à ceci et cela et à la pratique aussi des oeuvres de charité. C'est pour creuser la chose ...

Je dirais ...

Il faut faire attention au "fétichisme" de la Messe ou de l'Eucharistie. C'est dangereux de penser qu'il n'y a "que" l'Eucharistie qui serait la planche de salut. C'est pas vrai! La réalité de la relation, le sérieux de celle-ci et son avancement ne dépendent pas du seul fait de prendre en bouche le Corps du Christ.

N'importe quel chrétien peut aller adorer devant le Saint-Sacrement pendant des heures. C'est gratuit. Il n'y a aucune contre-indication. La réalité c'est qu'il n'y a pas de chrétiens de seconde classe. Il y a juste des gens qui sont appelés à développer leur propre relation personnelle (certainement imparfaite) avec Dieu, tenant compte aussi de leur propre histoire personnelle qui n'est pas celle du voisin.

Bonne chance avec eux!

P.S. : remarquez encore une chose : une personne incapable d'obtenir l'absolution en confession pour un péché précis (la volonté de rompre avec l'habitude n'est pas présente, incapacité de croire à la gravité de la chose, etc.) peut toujours confesser sa présente incapacité actuelle. Ça, c'est une très belle confession. L'important c'est de se situer dans le vrai.

Re: Peut-on vraiment communier en état de péché mortel .....

par Fée Violine » jeu. 30 nov. 2017, 16:06

Bonjour Anne M,

comme disait quelqu'un au début de ce fil, on ne triche pas avec Dieu. Dieu n'est pas un objet de consommation auquel on aurait droit...

Re: Peut-on vraiment communier en état de péché mortel .....

par gerardh » jeu. 30 nov. 2017, 16:06

_________

Bonjour,

Le plus urgent et le plus important serait d'arrêter de pécher. Cela est prioritaire. Ensuite ils pourront s'inquiéter des autres dévotions.


_________

Re: Peut-on vraiment communier en état de péché mortel .....

par Anne M » jeu. 30 nov. 2017, 15:40

J’aimerais savoir que conseiller à nos jeunes qui ont une relation stable avec leur compagnons mais sexuelle. Ils ne voient pas là un péché, même s’ils craignent quand même Dieu (ils savent qu’ils ne devraient pas...)
Ils ne peuvent pas aller se confesser chaque semaine et ont d’ailleurs du mal à avouer ce péché charnel, car ils savent pertinemment qu’ils vont continuer à le refaire (par habitude ou faiblesse).
Ils ont un profond désir de communier. S’ils ne communient plus, je crains qu'ils s’éloignent de la messe et de leur relation à Dieu.
Communion ou pas?

Re: Communier en état de pêché véniel/mortel

par Altior » sam. 25 févr. 2017, 13:40

Ou bien ils ne sont pas des pécheurs, pourquoi ne pas faire preuve d'optimisme ? Au moins, peut-être qu'ils n'ont que des péchés véniels, pour lequelles ils ont fait contrition et ils ont pris la décision ferme de ne plus les répéter ?

Finalement, chacun doit prendre soin de son propre salut. Je m'abstient souvent de communier: quand mon examen de conscience me dit que j'ai fait un péché grave ou un péché dont la gravité d'est pas claire. J'ai l'obligation d'aller à la Sainte Messe chaque Dimanche, non pas l'obligation de communier chaque Dimanche. Je pense que c'est beaucoup plus prudent de s'abstenir que de risquer un sacrilège. C'est, peut-être, un héritage de mon passé de pratique orthodoxe, car chez les orthodoxes c'est presque inconcevable de communier à chaque Messe.

Re: Communier en état de pêché véniel/mortel

par Pathos » sam. 25 févr. 2017, 11:20

merci Trebla

On peut donc en déduire d'une assemblée de fidèles qui pour la plupart montent communier qu'elle offense son Seigneur vu le nombre ridicule de gens qui se confessent...

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