par zelie » mar. 27 août 2019, 14:06
Je vous remercie Fernand de vos références. Du coup, je suis allée chercher sur le net :
de Marcel Van, Colloques :
24 juillet 1946 : Au sujet des enfants morts sans baptême d'eau
Marcel :
«Il y a quelques jours, en regardant le petit calendrier alphonsien fixé au babillard, j'y ai lu une citation de saint Alphonse, affirmant que les enfants morts sans baptême n'ont à endurer aucun supplice... A ce propos, je me rappelle qu'une fois (probablement durant l'oraison), songeant aux enfants qui meurent avant d'avoir reçu le baptême, je me demandais si plus tard ils pourraient aller au ciel. Je me disais aussi : s'ils ne peuvent aller au ciel, est-ce qu'ils devront être privés de la vision de leur vrai Père durant toute l'éternité ? Dans mon esprit, je ne cessais de me poser ces questions, et j'étais bien triste.
Je pensais : être l'apôtre particulier des enfants et ne pouvoir rien faire actuellement pour sauver ces âmes, c'est là une chose qui m'est très pénible, d'autant plus qu'en ce moment même un très grand nombre d'enfants meurent sans voir reçu le baptême. Où trouver des prêtres en nombre suffisant pour aller baptiser à temps ces enfants sur le point de mourir... ?
Je levai alors mon regard vers Jésus au tabernacle et ce regard l'a amené à me répondre clairement, ce qui a été pour moi une très grande consolation.
A son directeur : Mon Père, veuillez aussi me permettre de vous dire que, depuis quelque temps, bien que le petit Jésus ne me parle pas souvent, de temps en temps, quand il se trouve des choses importantes que je ne comprends pas, il me parle encore pour m'aider à comprendre. C'est précisément pour cette raison que je vous ai dit un jour que le petit Jésus ne dormait plus. Permettez que je continue mon récit.
Alors le petit Jésus me posa cette question :
«Petit frère, te voilà triste ? Mais pourquoi cette tristesse ? Si notre vrai Père du ciel, dans sa bonté, veut que la voix de ces petits enfants s'unisse à la voix des anges pour le louer dans le Ciel, qu'y a-t-il de difficile à cela ?"
Rappelle-toi bien ceci. Naturellement, les petits enfants n'ayant pas encore l'intelligence, n'ont pas non plus de volonté.
L'intelligence sert à comprendre si une chose est bonne ou mauvaise et la volonté à agir conformément à ce que comprend l'intelligence. Ces deux facultés sont les plus nécessaires.
Or, ces facultés nécessaires, les enfants ne les possèdent pas encore. Ainsi donc, il faut maintenant qu'une autre volonté prenne place dans le cœur de ces petits enfants ; et si cette volonté agit d'une façon conforme au bien, c'est tout comme si ces petits enfants agissaient eux-mêmes. Cependant, pour que cette volonté produise son effet, il faut qu'elle agisse de façon conforme au bien, conforme à la vérité même.
Si, au contraire, elle agit d'une façon opposée au bien, opposée à la vérité, cette volonté ne produit pas son effet.
Maintenant, tout ce que tu as à faire c'est de placer ta volonté dans le cœur des petits enfants et, alors, eux aussi appartiendront aussitôt à la Sainte Église. Et s'ils viennent à mourir avant l'âge de la raison, ils monteront quand même au ciel avec moi, parce qu’ils ont ta volonté qui agit en eux. Et puisque tu as la volonté de croire tout ce que la Sainte Église enseigne à croire, et aussi la volonté de m'aimer...Il se fait que ces enfants ont, eux aussi, la même volonté que toi, de sorte que leur âme m'appartient entièrement, qu'elle appartient à la Sainte Église. Bien que ces enfants ne connaissent rien, il y a cependant en eux la volonté d'un autre qui connaît, de sorte que, tout en ne connaissant pas, il se fait qu'ils connaissent.
Petit frère, comprends-tu cela ? Offre-moi ta volonté et, moi, je la mettrai dans l'âme des petits enfants qui vivent sur cette terre...A partir de maintenant, tu as donc la certitude que tous les petits enfants m'appartiennent déjà.
Petit frère, cette manière de vouloir que je viens de te révéler est quelque chose de nouveau. Jusqu'à présent, les petits enfants étaient également sauvés grâce à ce procédé, sans que les hommes n'en soupçonnent rien. Allons, petit frère, chasse la tristesse et sois joyeux. comme tu es l'apôtre des enfants, il était nécessaire que tu connaisses ces choses. Les enfant sauvés de cette manière sont baptisés dans l'amour même. Il leur est donné de confesser la foi dans l'amour, et cet acte d'amour ils le posent au moyen de la volonté».
Marcel :
«Ainsi, il n'y aurait donc actuellement aucun enfant dans les limbes ?»
Jésus :
«Ce n'est pas ce que j'ai l'intention de dire. Après ma mort, je suis descendu dans cette prison des ancêtres, de sorte que la vraie lumière y a déjà pénétré»
Marcel :
«S'il en est comme tu l'as dit, les gens n'auraient qu'à demeurer chez eux et mettre leur volonté dans le cœur des enfants, sans avoir besoin de les baptiser. Que penses-tu de cela, petit Jésus ?»
Jésus :
«Agir ainsi, ce ne serait pas vouloir vraiment. Pour qu'il y ait vraie volonté efficace, il faut, quand le baptême d'eau est possible, le conférer réellement aux enfants. Si l'on se contentait de vouloir tout en demeurant chez soi, comment pourrait-on appeler cela volonté ?»
[...]
N.B. Quand cette révélation lui a été faite, Frère Marcel a utilisé une formule renfermant les actes à poser à la place des enfants. Mais il a ensuite oublié le mot à mot de cette formule, ne retenant que l'idée principale. Après avoir essayé vainement de reconstituer exactement cette formule, il a écrit ce qui suit :
«Petit JÉSUS, daigne mettre ma volonté dans l'âme des enfants du monde entier qui n'ont pas encore été baptisés. Dans cette volonté, je veux poser les actes de foi, d'espérance et d'amour, selon l'intention de la sainte Église. Et si ces enfants meurent avant l'usage de la raison, daigne les accueillir comme étant les enfants particuliers de la Sainte Église».
Le 11 août 1946, après la communion, il s'est rappelé la première formule employée, et il l'a transcrite comme suit :
«La formule que j'ai récitée la première fois était :
«Petit JÉSUS, je t'offre les enfants qui n'ont pas encore été baptisés. Je veux croire et t'aimer à leur place selon l'intention de la Sainte Église, ma Mère. Daigne les reconnaître comme véritables enfants de la Sainte Église. Et s'ils viennent à mourir avant l'usage de la raison, conduis-les au Ciel avec toi, afin qu'en union avec les saints, ils puissent t'aimer éternellement, selon la promesse que tu m'as faite».
Je vous remercie Fernand de vos références. Du coup, je suis allée chercher sur le net :
de Marcel Van, Colloques :
[i]24 juillet 1946 : Au sujet des enfants morts sans baptême d'eau
[color=#008080] Marcel :
«Il y a quelques jours, en regardant le petit calendrier alphonsien fixé au babillard, j'y ai lu une citation de saint Alphonse, affirmant que les enfants morts sans baptême n'ont à endurer aucun supplice... A ce propos, je me rappelle qu'une fois (probablement durant l'oraison), songeant aux enfants qui meurent avant d'avoir reçu le baptême, je me demandais si plus tard ils pourraient aller au ciel. Je me disais aussi : s'ils ne peuvent aller au ciel, est-ce qu'ils devront être privés de la vision de leur vrai Père durant toute l'éternité ? Dans mon esprit, je ne cessais de me poser ces questions, et j'étais bien triste.
Je pensais : être l'apôtre particulier des enfants et ne pouvoir rien faire actuellement pour sauver ces âmes, c'est là une chose qui m'est très pénible, d'autant plus qu'en ce moment même un très grand nombre d'enfants meurent sans voir reçu le baptême. Où trouver des prêtres en nombre suffisant pour aller baptiser à temps ces enfants sur le point de mourir... ?
Je levai alors mon regard vers Jésus au tabernacle et ce regard l'a amené à me répondre clairement, ce qui a été pour moi une très grande consolation.
A son directeur : Mon Père, veuillez aussi me permettre de vous dire que, depuis quelque temps, bien que le petit Jésus ne me parle pas souvent, de temps en temps, quand il se trouve des choses importantes que je ne comprends pas, il me parle encore pour m'aider à comprendre. C'est précisément pour cette raison que je vous ai dit un jour que le petit Jésus ne dormait plus. Permettez que je continue mon récit.
Alors le petit Jésus me posa cette question :
«Petit frère, te voilà triste ? Mais pourquoi cette tristesse ? [b]Si notre vrai Père du ciel, dans sa bonté, veut que la voix de ces petits enfants s'unisse à la voix des anges pour le louer dans le Ciel, qu'y a-t-il de difficile à cela [/b]?"
Rappelle-toi bien ceci. Naturellement, les petits enfants n'ayant pas encore l'intelligence, n'ont pas non plus de volonté.
L'intelligence sert à comprendre si une chose est bonne ou mauvaise et la volonté à agir conformément à ce que comprend l'intelligence. Ces deux facultés sont les plus nécessaires.
Or, ces facultés nécessaires, les enfants ne les possèdent pas encore. Ainsi donc, il faut maintenant qu'une autre volonté prenne place dans le cœur de ces petits enfants ; et si cette volonté agit d'une façon conforme au bien, c'est tout comme si ces petits enfants agissaient eux-mêmes. Cependant, pour que cette volonté produise son effet, il faut qu'elle agisse de façon conforme au bien, conforme à la vérité même.
Si, au contraire, elle agit d'une façon opposée au bien, opposée à la vérité, cette volonté ne produit pas son effet.
Maintenant, tout ce que tu as à faire c'est de placer ta volonté dans le cœur des petits enfants et, alors, eux aussi appartiendront aussitôt à la Sainte Église. Et s'ils viennent à mourir avant l'âge de la raison, ils monteront quand même au ciel avec moi, parce qu’ils ont ta volonté qui agit en eux. Et puisque tu as la volonté de croire tout ce que la Sainte Église enseigne à croire, et aussi la volonté de m'aimer...Il se fait que ces enfants ont, eux aussi, la même volonté que toi, de sorte que leur âme m'appartient entièrement, qu'elle appartient à la Sainte Église. Bien que ces enfants ne connaissent rien, il y a cependant en eux la volonté d'un autre qui connaît, de sorte que, tout en ne connaissant pas, il se fait qu'ils connaissent.
Petit frère, comprends-tu cela ? Offre-moi ta volonté et, moi, je la mettrai dans l'âme des petits enfants qui vivent sur cette terre...A partir de maintenant, tu as donc la certitude que tous les petits enfants m'appartiennent déjà.
Petit frère, cette manière de vouloir que je viens de te révéler est quelque chose de nouveau. Jusqu'à présent, les petits enfants étaient également sauvés grâce à ce procédé, sans que les hommes n'en soupçonnent rien. Allons, petit frère, chasse la tristesse et sois joyeux. comme tu es l'apôtre des enfants, il était nécessaire que tu connaisses ces choses. Les enfant sauvés de cette manière sont baptisés dans l'amour même. Il leur est donné de confesser la foi dans l'amour, et cet acte d'amour ils le posent au moyen de la volonté».
Marcel :
«Ainsi, il n'y aurait donc actuellement aucun enfant dans les limbes ?»
Jésus :
«Ce n'est pas ce que j'ai l'intention de dire. Après ma mort, je suis descendu dans cette prison des ancêtres, de sorte que la vraie lumière y a déjà pénétré»
Marcel :
«S'il en est comme tu l'as dit, les gens n'auraient qu'à demeurer chez eux et mettre leur volonté dans le cœur des enfants, sans avoir besoin de les baptiser. Que penses-tu de cela, petit Jésus ?»
Jésus :
«Agir ainsi, ce ne serait pas vouloir vraiment. Pour qu'il y ait vraie volonté efficace, il faut, quand le baptême d'eau est possible, le conférer réellement aux enfants. Si l'on se contentait de vouloir tout en demeurant chez soi, comment pourrait-on appeler cela volonté ?»
[...]
[/i]N.B. Quand cette révélation lui a été faite, Frère Marcel a utilisé une formule renfermant les actes à poser à la place des enfants. Mais il a ensuite oublié le mot à mot de cette formule, ne retenant que l'idée principale. Après avoir essayé vainement de reconstituer exactement cette formule, il a écrit ce qui suit :[i]
«Petit JÉSUS, daigne mettre ma volonté dans l'âme des enfants du monde entier qui n'ont pas encore été baptisés. Dans cette volonté, je veux poser les actes de foi, d'espérance et d'amour, selon l'intention de la sainte Église. Et si ces enfants meurent avant l'usage de la raison, daigne les accueillir comme étant les enfants particuliers de la Sainte Église».
[/i]Le 11 août 1946, après la communion, il s'est rappelé la première formule employée, et il l'a transcrite comme suit :
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«La formule que j'ai récitée la première fois était :
«Petit JÉSUS, je t'offre les enfants qui n'ont pas encore été baptisés. Je veux croire et t'aimer à leur place selon l'intention de la Sainte Église, ma Mère. Daigne les reconnaître comme véritables enfants de la Sainte Église. Et s'ils viennent à mourir avant l'usage de la raison, conduis-les au Ciel avec toi, afin qu'en union avec les saints, ils puissent t'aimer éternellement, selon la promesse que tu m'as faite».[/color]
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