par p.cristian » mer. 09 nov. 2016, 13:28
bonjour,
Pour info toute la PGMR est ici
http://www.vatican.va/roman_curia/congr ... _communion
Voici le texte complet :
86. Pendant que le prêtre consomme le Sacrement, on commence le chant de communion pour exprimer par l´unité des voix l´union spirituelle entre les communiants, montrer la joie du cœur et mettre davantage en lumière le caractère « communautaire » de la procession qui conduit à la réception de l’Eucharistie. Le chant se prolonge pendant que les fidèles communient[74]. Mais il s’arrêtera au moment opportun s’il y a une hymne après la communion.
On veillera à ce que les choristes aussi puissent communier commodément.
87. Pour le chant de communion, on peut prendre soit l´antienne du Graduale romanum, avec ou sans psaume, soit l´antienne avec son psaume du Graduale simplex, ou un autre chant approprié approuvé par la Conférence des évêques. Le chant est exécuté soit par la chorale seule, soit par la chorale ou le chantre avec le peuple.
S´il n´y a pas de chant, l´antienne proposée dans le Missel peut être dite soit par les fidèles, soit par quelques-uns d´entre eux, soit par un lecteur ou, à défaut, par le prêtre, après avoir lui-même communié et avant qu’il ne distribue la communion aux fidèles.
88. Lorsque la distribution de la communion est achevée, le prêtre et les fidèles, si cela est opportun, prient en silence pendant un certain temps. Si on le décide ainsi, toute l´assemblée pourra aussi exécuter une hymne, un psaume, ou un autre chant de louange.
Dans la paroisse où parfois je prend le rôle d'organiste, il m'est arrivé d'accompagner la communion par une pièce instrumentale, suivi d'un chant, qu'on peut considérer tout aussi bien comme une action de grâce que comme un chant de communion.
Le prêtre ne nous a pas fait de remarque à ce sujet. Mais je lui poserai la question.
J'ai un petit tableau bien utile que je garde près de moi pour rester dans l'esprit lorsque je joue :
Moment : Pendant la communion
Sens du rite : Union spirituelle de ceux qui communient
Organiste : Si pas de chant, favoriser et respecter la prière de chacun.
Moment : après la communion
Sens du rite : L'assemblée rend grâce et loue
Organiste : Accompagnement doux pouvant évoluer vers une dynamique qui conduise à la suite (pièce de sortie).
Je suis également un stage liturgique cette année, je demanderai au formateur.
En attendant, mon humble opinion, est qu'il faut respecter le sens du rite. Il ne me paraît pas interdit de se contenter d'une pièce musicale tant qu'elle permet l'union spirituelle demandée. Notons que lorsqu'une musique est jouée, si elle utile un chant connu, le texte est présent.
bonjour,
Pour info toute la PGMR est ici
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20030317_ordinamento-messale_fr.html#La_communion
Voici le texte complet :
[i]
86. Pendant que le prêtre consomme le Sacrement, on commence le chant de communion pour exprimer par l´unité des voix l´union spirituelle entre les communiants, montrer la joie du cœur et mettre davantage en lumière le caractère « communautaire » de la procession qui conduit à la réception de l’Eucharistie. Le chant se prolonge pendant que les fidèles communient[74]. Mais il s’arrêtera au moment opportun s’il y a une hymne après la communion.
On veillera à ce que les choristes aussi puissent communier commodément.
87. Pour le chant de communion, on peut prendre soit l´antienne du Graduale romanum, avec ou sans psaume, soit l´antienne avec son psaume du Graduale simplex, ou un autre chant approprié approuvé par la Conférence des évêques. Le chant est exécuté soit par la chorale seule, soit par la chorale ou le chantre avec le peuple.
S´il n´y a pas de chant, l´antienne proposée dans le Missel peut être dite soit par les fidèles, soit par quelques-uns d´entre eux, soit par un lecteur ou, à défaut, par le prêtre, après avoir lui-même communié et avant qu’il ne distribue la communion aux fidèles.
88. Lorsque la distribution de la communion est achevée, le prêtre et les fidèles, si cela est opportun, prient en silence pendant un certain temps. Si on le décide ainsi, toute l´assemblée pourra aussi exécuter une hymne, un psaume, ou un autre chant de louange.
[/i]
Dans la paroisse où parfois je prend le rôle d'organiste, il m'est arrivé d'accompagner la communion par une pièce instrumentale, suivi d'un chant, qu'on peut considérer tout aussi bien comme une action de grâce que comme un chant de communion.
Le prêtre ne nous a pas fait de remarque à ce sujet. Mais je lui poserai la question.
J'ai un petit tableau bien utile que je garde près de moi pour rester dans l'esprit lorsque je joue :
[i]
Moment : Pendant la communion
Sens du rite : Union spirituelle de ceux qui communient
Organiste : Si pas de chant, favoriser et respecter la prière de chacun.
Moment : après la communion
Sens du rite : L'assemblée rend grâce et loue
Organiste : Accompagnement doux pouvant évoluer vers une dynamique qui conduise à la suite (pièce de sortie).
[/i]
Je suis également un stage liturgique cette année, je demanderai au formateur.
En attendant, mon humble opinion, est qu'il faut respecter le sens du rite. Il ne me paraît pas interdit de se contenter d'une pièce musicale tant qu'elle permet l'union spirituelle demandée. Notons que lorsqu'une musique est jouée, si elle utile un chant connu, le texte est présent.