par Olivier JC » sam. 26 juil. 2008, 21:01
Bonsoir,
Stricto sensu, c'est quand un évêque vient dire à un homme : I need You for Christ Church. Parfois, ce fut même l'Eglise qui "força" des hommes à accepter les saints ordres : S. Augustin, S. Ambroise de Milan, S. Jean Chrysostome...
D'un point de vue romantique, c'est une expérience plus ou moins mystique au terme de laquelle la personne est convaincue que Dieu l'appelle au sacerdoce.
Ce qui pose problème, forcément, quand l'évêque derrière dit NIET. Voir le cas des hommes mariés, le cas des femmes, plus récemment le cas des personnes homosexuelles...
Voici la véritable séquence :
1. Je désire être prêtre, c'est-à-dire je désire mettre ma vie au service de Dieu et de son Peuple en étant prêtre.
2. J'en parle à mon évêque (en passant d'abord par le curé, etc. etc.)
3. L'évêque m'admet ou non au séminaire.
4. Je suis les études au séminaire.
5. L'évêque décide ou non de m'ordonner.
Dieu, dans tout ça, il ne fait qu'appeler à mettre sa vie à son service et celui de son Eglise. La vocation baptismale, en somme. Le reste (c'est-à-dire je veux être prêtre, jésuite, carme, petit frère de Jésus, prof de théologie ou avocat ecclésiastique) ne vient pas de Dieu, mais de moi, de ma sensibilité, de mon éducation, de ma culture, que sais-je encore. C'est ensuite à l'ordinaire concerné de décider (l'évêque, le supérieur, l'abbé...) s'il accepte de donner suite à ce vers quoi ma sensibilité m'attire.
Plus encore, il y a à peine quelques décennies, il arrivait qu'un prêtre suggère le sacerdoce à un jeune garçon qui n'y pensais pas du tout, et que ce jeune garçon finisse prêtre... voire cardinal, comme le card. Poupard, par exemple.
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Bonsoir,
Stricto sensu, c'est quand un évêque vient dire à un homme : I need You for Christ Church. Parfois, ce fut même l'Eglise qui "força" des hommes à accepter les saints ordres : S. Augustin, S. Ambroise de Milan, S. Jean Chrysostome...
D'un point de vue romantique, c'est une expérience plus ou moins mystique au terme de laquelle la personne est convaincue que Dieu l'appelle au sacerdoce.
Ce qui pose problème, forcément, quand l'évêque derrière dit NIET. Voir le cas des hommes mariés, le cas des femmes, plus récemment le cas des personnes homosexuelles...
Voici la véritable séquence :
1. Je désire être prêtre, c'est-à-dire je désire mettre ma vie au service de Dieu et de son Peuple en étant prêtre.
2. J'en parle à mon évêque (en passant d'abord par le curé, etc. etc.)
3. L'évêque m'admet ou non au séminaire.
4. Je suis les études au séminaire.
5. L'évêque décide ou non de m'ordonner.
Dieu, dans tout ça, il ne fait qu'appeler à mettre sa vie à son service et celui de son Eglise. La vocation baptismale, en somme. Le reste (c'est-à-dire je veux être prêtre, jésuite, carme, petit frère de Jésus, prof de théologie ou avocat ecclésiastique) ne vient pas de Dieu, mais de moi, de ma sensibilité, de mon éducation, de ma culture, que sais-je encore. C'est ensuite à l'ordinaire concerné de décider (l'évêque, le supérieur, l'abbé...) s'il accepte de donner suite à ce vers quoi ma sensibilité m'attire.
Plus encore, il y a à peine quelques décennies, il arrivait qu'un prêtre suggère le sacerdoce à un jeune garçon qui n'y pensais pas du tout, et que ce jeune garçon finisse prêtre... voire cardinal, comme le card. Poupard, par exemple.
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